Confirmation de la possibilité d’accompagnement administratif par le Consulat

J’ai reçu hier une lettre officielle du Ministère des Affaires Etrangères français, m’informant de ce qu’il est possible de m’adresser au Consulat ici à Rio, ce qui semble évident mais cela fait environ deux ans qu’ils ne me répondent plus. D’ailleurs, récemment, j’avais même été jusqu’à écrire au Consulat de São Paulo, qui – bien évidemment – ne m’avait pas répondu non plus (même pas pour me dire de m’adresser à Rio).

La lettre d’hier dit que le Consulat est « compétent pour m’accompagner dans mes démarches administratives » (presque chaque mot compte), ce qui bien sûr n’est pas de l’ordre de « l’assistance socio-administrative adaptée (à l’autisme) et accessible » que je demande depuis 2014 pour moi et pour tous les autistes, mais c’est déjà mieux que rien, et infiniment mieux que le mutisme désespérant auquel j’étais condamné (presque totalement cette année d’ailleurs).
D’ailleurs, je crois que je devrais l’encadrer pour la mettre au mur dans ma zone privative de l’appartement (la minuscule « cuisinarmoire »).

Dès fin 2016, quelques semaines après mon arrivée au Brésil, j’avais contacté le Consulat de Rio.
Lors des quelques communications que nous avions eues à cette époque et début 2017, ils m’avaient fait comprendre qu’ils ne pouvaient rien faire pour moi (à part m’aider au « rapatriement » en France, en imaginant qu’il faudrait « d’abord rentrer en France pour régler les problèmes » alors que des décennies d’efforts sur place ont été vains).

Pour rappel, en juin 2017 j’avais fait une petite grève de la faim « diplomatique » (non-médiatique) pour ne surtout pas sur-offenser le Prince (l’hydre administratif), ce qui avait permis d’être reçu et écouté sérieusement (pendant 2 heures) dans ce Consulat.

Je tiens à remercier encore une fois le Chef de Chancellerie de l’époque (j’ignore s’il y est encore), Monsieur Pascal Bocquet-Dumont, lequel au début, d’après moi, « ne comprenait rien » (pardon) mais avait au moins fait l’effort de lire, après la réunion, une de mes lettres en entier.
Il m’avait alors contacté pour me dire qu’il avait compris ma lettre, ce qui prouve qu’avec un peu d’efforts de la part des fonctionnaires, c’est possible.

Et il était même venu (avec mon accord évidemment) à mon domicile, et m’avait à nouveau écouté très longuement, et avec compréhension et humanité (ce qui est possible quand on sort des bureaux administratifs, ou de l’antre de l’hydre).
il m’avait également invité au restaurant (chose assez incroyable au vu du litige lourdissime que j’ai avec ce ministère, cf. le « Cauchemar Visa 2002-2006 »), mais ce qui peut évidemment se comprendre dans une situation de grève de la faim. J’avais refusé fermement, mais il avait insisté très gentiment, or je fais partie des gens qui « ne savent pas dire non », donc j’avais fini par accepter, en me limitant frugalement à une salade.

Un bon exemple de « bon fonctionnaire », pas du tout arrogant ni « infaillible », pas comme tous ces petits cheffaillons de m. limités du bulbe qui pourrissent la vie des gens en se prenant pour les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, sans comprendre mais en prenant leurs suppositions et acusations pour des vérités absolues, et qui ne méritent que des coups de pieds dans la gueule (exemple de trouduc imbu et cruel ici).

Ensuite, l’été 2017 (français) est passé, sans activité, et vers la fin d’année ce Consulat m’avait conseillé de contacter Karen Martinon, cheffe de cabinet de Sophie Cluzel (SEPH). En me disant que même ce SEPH ne leur répondait plus, mais qu’ils espéraient qu’avec cette madame Martinon j’avais enfin trouvé « un interlocuteur de l’Administration », ce qui faisait partie des deux objectifs de ma grève de la faim, l’autre étant une « assistance socio-administrative adaptée et accessible », nécessaire – comme on peut le voir – pour permettre une communication plus qu’extrêmement difficile avec l’hydre.
(En relisant mon article je constate que j’ai oublié d’écrire que cette haute dame n’a jamais daigné me répondre, ce qui va de soi dans la logique de la « torture » à laquelle l’EFdM m’a condamné. Et même en leur écrivant de manière très polie et correcte, ça ne change rien.)

Donc voilà.

Cette lettre n’est pas un grand succès, car il va encore falloir trouver comment faire avec le Consulat, dont la bonne foi et la bonne volonté semblent réels, mais qui n’ont pas non plus de baguette magique face à l’hydre.
Sauf que je pose la question : si même des fonctionnaires français ont du mal à trouver comment amadouer l’hydre, comment donc est-ce qu’un simple mortel usager (de surcroît autiste) pourrait espérer y parvenir.

Mais bon, on va essayer. « C’est le jeu ». Toute la vie comme ça. La torture.

Aujourd’hui je marque un point. Peut-être sur une piste qui ne fonctionnera pas, mais au moins c’est une réponse positive, pas négative ou en langue de bois ou stupide comment d’habitude.

Dans tous les cas, il sera procédé à une élévation à un grade approprié dans l’ONMORFL de son émetteur, Monsieur Jean-Claude MARFAING.
(L’ONMORFL est très « thérapeutique » et apaisant.)
Je vais réfléchir à tout ça.

Eric LUCAS


Note du 29/12/2019 :
Pour l’instant, aucun des messages email ou WhatsApp que j’ai envoyés au Consulat depuis cette lettre n’ont permis d’obtenir une réponse.
(C’est probablement « normal ».)


Mise à jour du 20/03/2020 : Comme d’habitude, l’Etat fait tourner les gens en bourrique.

MEAE : Demande d’assistance pour diminuer la torture administrative