Bureaucratistan – PR : Conversation avec le service du courrier de l’Elysée (2002)

Exhumation d’une conversation téléphonique avec le service du courrier de l’Elysée en 2002
 

Ca décroche à 0’55 » : pas la peine d’écouter les sonneries avant.

 
« Vous nous avez écrit 43 fois : les gens qui écrivent trop souvent on prend note mais on ne leur répond pas ».
 
Donc en gros, si sur 4 ans tu écris pour seulement 4 problèmes différents chaque année, avec seulement 3 rappels par problème, ben ils répondent 1, 2 ou 3 fois (très vaguement) au début, puis ensuite c’est fini : même pour de nouveaux problèmes ils ne répondent plus.
 
En plus, je n’avais pas envoyé 43 lettres ou messages différents en 2002 : j’utilisais un logiciel de fax et je faisais de temps en temps quelques rappels en renvoyant le même fax en quelques clics car il était impossible de deviner si les fax arrivaient ou pas (surtout sans recevoir de réponse).
(Maintenant que j’ai compris qu’il faut faire des LRAR, je n’ai plus besoin de faire des rappels de la même lettre.)
 
« La Présidence de la République c’est pas l’Administration donc on n’est pas tenu de répondre », dixit cette brave dame.
Sauf que l’Administration ne répond pas non plus…
 
Notez à quel point en ce temps-là il était facile d’appeler l’Elysée, et de plus, finalement, cette personne m’a répondu de façon plutôt charmante.
Ca m’étonnerait que ce soit encore le cas maintenant, à l’époque Jupitérienne…
 
J’ai été surpris, en écoutant ça, d’entendre que j’avais un ton assez abrupt et limite désagréable, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, cela date du 26/06/2002, et mon cauchemar administratif avec le MEAE (refus de visa pour mon ami) venait de commencer 2 jours plus tôt (et il n’est d’ailleurs toujours pas terminé, vu le calvaire interminable en matière de sévices relatifs au droit au séjour et « d’atteinte disproportionnée à la vie privée et familiale » par l’Hydre depuis 19 ans).
 
A ce moment-là (dès le début le 24/06/2020 à 15h) je voulais faire une grève de la faim, donc on peut comprendre que j’étais moyennement affable.
 
Elle m’a même dit « Ah c’est bien de vous avoir au téléphone », en précisant « On vous connaît ». Déjà en 2002…
Mais moi tout ça je m’en fiche, ce que je demande c’est de l’aide et la fin des tortures.
Qu’on me « connaisse » ou pas, peu importe.
 
Et s’ils me connaissent tant, eh bien ça aggrave le fait d’ignorer et de mépriser à ce point, car ils ne peuvent pas dire que mes lettres ou dossiers auraient subi une « malencontreuse erreur de classement ».
 
Mais c’est toujours pareil : au lieu de m’aider ou au moins d’arrêter de me pourrir la vie, on me reproche le nombre ou l’intensité de mes plaintes…
Et pour les autres autistes c’est le même mécanisme…
Pffffff…….
 
En 2021, ça fait des décennies que dure cette torture psycho-administrative étatique, mais maintenant ils font tous semblant de n’être au courant de rien, ou sinon, dans les RARISSIMES cas où ils ont le courage de dire quelque chose, c’est pour prétendre que c’est « difficile à comprendre » ou qu’ils « ne savent pas de quoi il s’agit »…
Pppppffffffffffff…………………………   
 
Minable, pathétique…
 
Vive le Couardistan, vive la République !