Bureaucratistan – Consulat-BR-RJ : Nouveau re-re-re (+n) rappel de ma demande d’aide

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Monsieur le Consul Général
Consulat Général de France
Avenida Presidente Antônio Carlos, 58

20020-010 RIO DE JANEIRO, RJ
Brésil

LRAR   JU823471384BR

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ICAMDAAD (Injustice et cauchemar administratifs du mutisme et du défaut d’accès à l’assistance et aux droits)
Nouveau re-re-re (+n) rappel de ma demande d’aide

 

Rio de Janeiro, le 01 septembre 2020

 

Monsieur le Consul Général de France à Rio de Janeiro

Je suis désolé mais je ne vois pas d’autre « solution » que de revenir encore une fois vers vous (malgré toutes vos absences de réponses à mes lettres et courriels).

Evidemment, si ce n’est plus auprès du consulat que je dois m’adresser (ou s’il y a un autre problème), il faut me le dire, car je ne peux pas deviner (et le nombre de mes tentatives devrait pourtant le faire comprendre).

Je vous prie donc encore une fois de m’indiquer comment procéder pour obtenir justice (et donc fin de torture) et pour m’aider à faire cela, concernant les supplices administratifs qui me sont imposés par l’Etat français, notamment :

l’injustice jamais résolue ni même abordée de la séquestration médico-administrative de 15 mois en 1994-1995 (erreur médicale évidente, absence de caractère circonstancié des certificats médicaux, refus de dialogue, refus de reconnaître les torts, défaut d’aide pour me défendre, impossibilité de trouver de l’aide depuis cette époque, ce qui fait donc qu’il n’y a pas de « prescription », si j’ai bien compris) ;

– l’injustice jamais résolue ni même abordée de l’immixtion et de l’atteinte disproportionnée (et inutile) dans ma vie privée, en ruinant notre vie et la jeunesse de mon ami soutien de vie, grâce aux soins zélés des services consulaires en 2002-2006 (et pour ça votre ministère n’a évidemment jamais voulu reconnaître ses torts, mais je ne trouve toujours pas QUI peut m’aider en France dans les services publics censés m’assister à ce sujet) ;

– l’injustice jamais résolue ni même abordée d’un infâme « classement sans suite » (et surtout sans fondement honnête) par un « petit chef » dans une préfecture début 2014, nous obligeant à reprendre à zéro tous les efforts faits depuis 2006 (plus odieux c’est difficile !)  
(Ici je ne peux pas détailler car c’est à vomir et je l’ai fait « mille fois » mais personne ne veut comprendre, à part M. Bocquet-Dumont qui lui a bien compris car il a lu une lettre, mais s’il faut faire une grève de la faim pour avoir une lecture attentive d’une seule lettre, c’est impossible), toujours sur la personne de mon ami, qui depuis 2013 est devenu un zombie à cause de ces sévices publics français (« physiquement, il est encore en vie », et ça tient presque du miracle, merci la France, vraiment).

S’il y a quelque chose qui ne va pas dans ma démarche, ou qui manque, ou qui est en trop, ou dont vous pensez que je devrais le savoir ou le deviner, ou quoi que ce soit d’autre qui vous empêche de m’aider ou qui bloque ma demande d’aide, il me semble évident que vous devriez au moins m’en informer, et si besoin procéder aux mesures et/ou aménagements nécessaires.
Je le répète : je ne peux pas deviner, je n’ai pas de boule de cristal.
Si je savais quoi faire, j’essayerais de le faire, au lieu de perdre ma vie dans ces centaines ou milliers de tentatives en vain.

(Et le fait de considérer cela de haut, en se bornant à se dire que je suis « malade » et que mes écrits « me font du bien » est particulièrement détestable, surtout quand en plus c’est assorti du mutisme administratif qui désespère et qui « rend dingue » – à se demander parfois si ce n’est pas intentionnel, pour pousser les gens à la crise et ensuite déclarer facilement qu’ils sont « ingérables », ou que ça relève de la médecine etc. : merci, on connaît.)

Je ne vois pas du tout comment vous pouvez d’un côté promouvoir l’idée d’une France « des Droits de l’Homme » etc., tout en ignorant souverainement mes appels au secours depuis tant d’années (même si pour vous ça ne fait « que » trois ans).
Comment est-ce que l’Administration française explique cet apparent paradoxe ?

Pour ne pas offenser, je garderai l’expression de mes vomissements pour moi.

Je vous prie de croire, Monsieur le Consul Général, à la constance de l’aggravation de mon très respectueux accablement incrédule et écoeuré.

Eric LUCAS
Martyr Administratif Français

 

« Aux personnes en situation de handicap,
je veux ici dire très solennellement que
la République sera toujours à leurs côtés
et qu’à chaque fois qu’il y a une difficulté, une impasse, une épreuve,
qu’ils n’ajoutent pas une forme de culpabilité à ce qu’ils vivent :
c’est la nôtre, de culpabilité, pas la leur.

Eux, ils ont à croire en leurs rêves.

Votre différence, ça n’est pas celle que nos regards
– trop habitués aux normes – croient voir :
votre différence, c’est votre potentiel. »

Emmanuel MACRON
Conférence Nationale du Handicap
Palais de l’Elysée
11/02/2020