Demande d’explications sur une maltraitance par vos services
Le 15/11/2023
Madame la Première Ministre
Dans un moment de désespoir (suite à d’enièmes difficultés avec ce qui est appelé « Défenseur des Droits », j’ai appelé votre numéro, ce que je fais très très rarement.
Cette conversation du 15/11/2023 à 13h28 (heure française), d’une durée de 42 secondes, fut comme suit :
– Matignon : « Le Standard de Matignon, bonjour… »
– Moi : « Bonjour, euh excusez-moi de vous déranger, je vous appelle de l’étranger, je suis Eric LUCAS, une personne autiste qui a énormément de problèmes avec l’Administration française (c’est pour ça que j’ai été obligé de m’exiler à l’étranger), et je n’arrive pas du tout à obtenir de l’aide ou même des réponses décentes de la part des divers services, notamment le « Défenseur des Droits », qui me… « torture » depuis environ 7 ans, et puis de… de tous les autres, donc euh je sais pas… du tout… euh, ce que je peux faire… (soupir)… et c’est vraiment difficile… (soupir). »
– Matignon : (silence de 2 secondes) « Je (vous) souhaite une bonne journée au revoir Monsieur. » (Et il raccroche !)
1. Indépendamment du fait que cette nouvelle maltraitance n’était vraiment pas nécessaire pour alimenter la quantité de preuves de ce que – précisément – j’exposais très calmement et très poliment dans mon résumé, vous me pardonnerez peut-être de tenir à vous faire savoir que je suis extrêmement « médusé » et choqué par un tel agissement (bien que certains organismes aient fait pire, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela de la part d’une entité aussi sérieuse que Matignon).
2. Je ne demande pas d’excuses (bien inutiles car non-constructives) ; je vous prie de bien vouloir faire en sorte que des explications me soient fournies : n’est-ce donc pas la moindre des choses, quand on donne ainsi un coup de marteau supplémentaire sur les clous du cercueil d’où la victime tente de se faire entendre ?
2.1. En particulier, j’aimerais savoir dans quelle mesure vous pourrez (si vous le souhaitez) faire en sorte que l’on comprenne ce qui a bien pu se passer dans le cerveau de votre répondant, pour qu’il en arrive à une décision aussi effarante.
2.2. Qu’ai-je donc fait ou dit de « mal » ou d’inapproprié ?…
C’est « hallucinant »…
3. Comptez-vous prendre des mesures pour éviter de telles maltraitances, et si oui, est-il possible pour nous les usagers d’en apprendre la teneur ?
Dans l’espoir que ce message écrit ne déclenche pas – lui aussi – d’obscurs mécanismes qui le voueraient aussi rudement aux oubliettes ou aux Gémonies, veuillez croire, Madame la Première Ministre, à l’assurance de ma très respectueuse considération.
Eric LUCAS
Personne Autiste Exposée à des Situations Handicapantes
En exil au Brésil dans l’attente (à vie ?) de la fin des agissements maltraitants par mon pays
autistasperger@gmail.com