Re-nouvelle tentative désespérée pour essayer de faire comprendre que j’ai besoin d’assistance

ICAMDAAD_ConsulatFrance-BR-RJ Re-nouvelle tentative désespérée pour essayer de faire comprendre que j’ai besoin d’assistance

Eric LUCAS @gmail.com

Pièces jointes13:37 (il y a 8 minutes)

 
À ESTEVES***social.rio-de-janeiro-fslt,…
Madame la Responsable du Service d’Assistance Sociale 
Monsieur le Chef de Chancellerie
Consulat de France à Rio de Janeiro
Administration française
 
Le 25/02/2020
 
Madame, Monsieur
 
Merci pour votre écoute lors du rendez-vous de janvier.
 
Je souffre de difficultés de communication qui font que parfois les personnes ne comprennent pas ce que je tente d’expliquer, quelle que soit la manière (ou les centaines de manières) dont je m’y prends.
 
J’ai besoin d’assistance socio-administrative pour réduire les injustices (et donc les souffrances) créées et maintenues par l’Etat français sur ma personne.
 
Comme déjà dit, c’est gentil de vouloir vous informer au sujet de la demande de titre de séjour de mon ami, mais à mon avis ça ne sert à rien (au mieux).
Comme déjà expliqué, ça ne peut qu’irriter des fonctionnaires, ce qui finalement est le problème principal dans toutes ces affaires.
 
Durant l’été 2017, vos prédécesseurs ont déjà fait ce genre de démarches, sans résultat positif.
Vous, dans 3 ou 4 ans, vous ne serez plus là. Mais moi je serai toujours à traîner mon « boulet ». J’imagine que je devrai encore re-expliquer ces histoires à vos successeurs (ou dans d’autres pays), lesquels, à cause du temps qui passe, auront encore plus de mal à comprendre la réalité des ces injustices (les personnes normales « s’accommodent »).
 
Attendre 3 mois juste pour recevoir une éventuelle réponse vague comme en 2017, ce n’est pas efficace.
 
En 2014, après beaucoup d’efforts, j’ai rencontré une A.S. du CRAIF (autisme) à Paris, qui, comme toujours, n’a pas pu m’aider. Même chose avec le SAVS. Pareil avec le DdD.
Les gens essayent (plus ou moins mollement), puis comprennent vite que ce que je demande peut nuire à leur organisation ou à leur carrière, et ne veulent pas m’aider à me défendre contre l’hydre qui les nourrit. Naturellement sans pouvoir me le dire.
 
Ensuite, on me fait tourner en bourrique pendant des années, en faisant croire qu’on m’aide ou qu’on veut m’aider, et en s’arrangeant toujours pour que de longs mois passent entre chaque « action » (des fois que – « par chance » – je me décourage, ce qui ne risque pas d’arriver car je ne laisserai jamais tomber et forcément les choses ne peuvent que pourrir et empirer de plus en plus.)
 
Après, forcément je communique de moins en moins agréablement, et là les gens finissent par se braquer ou s’offenser, ou au mieux par perdre l’envie d’aider. C’est toujours le même mécanisme.
 
Je ne peux pas recommencer éternellement la même chose en sachant très bien comment ça va se passer.
C’est ni plus ni moins que de la torture mentale (comme j’ai déjà expliqué pendant des années).
 
Qu’est-ce qu’un pays qui opprime ainsi ses ressortissants les plus vulnérables, et les oblige à tenter (en vain) toutes sortes de choses (même une grève de la faim) pour surnager ? C’est la France, ça ?
 
Si la France traite ainsi ses personnes handicapées, il va falloir que ça se sache mieux. Ici je ne peux pas continuer, sans quoi on va encore me dire que c’est « menaçant », ou peut-être s’en servir comme prétexte pour ne plus aider ou pour ne plus me répondre. C’est une histoire de fous.
 
De toutes façons, la dénonciation publique des méfaits de l’Etat contre les personnes handicapées (à laquelle je participe depuis 2015) ne réglera pas mes problèmes avec celui-ci, au contraire.
 
Donc, comment est-ce que je fais ?
 
J’ai envoyé des centaines de courriels (et de lettres) depuis 2015 et même avant, toujours pour la même chose, en vain. Une grève de la faim dans ce but n’a servi strictement à rien. Parfois je me dis que je devrais peut-être en faire une « plus dure », mais ça braquerait encore plus, et on me le ferait payer.
 
Si ce n’est pas de la torture, c’est quoi ?
 
Il n’y a vraiment aucun espoir, c’est le « pot de terre contre le pot de fer », l’Etat est impitoyable avec les faibles, et accommodant avec les puissants.
« Pays des Droits de l’Homme » ? Pays des « Droits de l’Homme Normal », plutôt.
 
Déjà rien que pour recevoir des réponses, c’est une gageure. Il faut en moyenne une centaine de courriels et un an d’attente pour recevoir une réponse, qui en général n’avance à rien.
 
Je peux comprendre que c’est difficile pour vous de m’aider à me défendre contre l’Etat, mais dans ce cas, comment puis-je faire ??
 
Ce n’est pas moi qui ai demandé à être séquestré pendant 15 mois par les « services » de l’Etat français, ce n’est pas moi qui ai demandé à ce que l’Etat vienne s’immiscer dans ma vie privée avec mon premier ami soutien de vie, et nous pourrir l’existence depuis bientôt 18 ans.
 
Comment faire pour obtenir des réponses ? De vous, du DdD, ou de je ne sais qui ? J’ai déjà expliqué mille fois que je ne sais pas à qui m’adresser.
 
J’ai besoin d’aide pour savoir comment faire pour me défendre. A qui écrire, comment. 
Mes demandes doivent émaner de moi-même, et en LRAR, sans quoi ça ne sert strictement à rien.
Sauf bien sûr en imaginant que les « services » publics français soient touchés par, disons, « l’esprit de Noël » et se mettent subitement à reconnaître leurs erreurs et à faire le nécessaire pour régler réellement les problèmes et mettre fin aux injustices qu’ils maintiennent sans vouloir l’admettre.
 
C’est de la torture.
 
Je ne sais pas quoi dire de plus, ayant déjà tout expliqué en vain pendant des années sur tous les tons.
 
Les cris, les pleurs, voire les actions fortes, ne servent à rien, au contraire. La diplomatie ne marche pas mieux, on s’endort.
Donc, comment faire ? Si je le savais je le ferais.
 
L’Etat français souhaite-t-il ainsi laisser cette situation pourrir encore plus, sans rien faire ?
Dites-moi juste ce qu’il faut faire pour régler ces problèmes sans y passer encore 10 ou 20 ans. D’ailleurs, ce n’est même pas à moi de le faire. Ca fait longtemps que d’autres seraient devenus « dingues » avec une telle torture.
 
Par son incurie, sa mauvaise foi, ses « paradoxes », la petitesse et la lâcheté (et la stupidité) de certains fonctionnaires, l’Administration française fait devenir les gens chèvre, et ensuite s’étonne qu’ils soient aigris, puis se vexe pour ne plus avoir à faire semblant d’aider. Ce n’est pas nécessaire de redémontrer ce mécanisme ad vitam aeternam.
 
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur… je ne sais pas…
 
— 

Eric LUCAS
Autiste CIM F84.5 à haut potentiel altruiste
Rescapé de la psychiatrie publique française 
Martyr Administratif Français depuis 1994

Demandeur d’asile au Brésil depuis 2017
EricLucas.org


P.S. (du 26/02/2020)
Je crois que mon article suivant, du 8 mai 2018, résume assez bien mon problème.
Je ne l’ai jamais envoyé à personne par email (enfin je crois), et surtout pas à « l’Administration », qui en serait évidemment offensée (avec donc toutes les répercussions et punitions habituelles).
Je demande juste qu’on arrête la torture, l’indécence, le grand n’importe quoi.
Si l’Etat français ne peut même pas mettre fin aux supplices qu’il crée sans même s’en apercevoir, de quoi est-il capable, finalement ?
Un jour j’ai eu une sorte d’espoir en lisant qu’un « droit à l’erreur » allait être prévu pour je ne sais quoi (les impôts, peut-être). Je me suis dit qu’enfin si les fonctionnaires ont le droit de reconnaître leurs erreurs, bien des problèmes vont pouvoir être réglés. Mais non, en fait cette nouvelle mesure concerne les « administrés »…
Le fonctionnaire reste « réputé infaillible ». Ca n’a aucun sens, c’est pathétique, indigne de la France, indécent et même sordide.

Jean V Dans cette lettre, il n’est pas possible de savoir ce qui est réclamé.
  • Eric Lucas Ben… A mon avis :

    1- Soit on lit tous les mots de la lettre, et alors la mention
    « J’ai besoin d’aide pour savoir comment faire pour me défendre. A qui écrire, comment. Mes demandes doivent émaner de moi-même, et en LRAR, »
    devrait amener au moins à un début de discussion un peu productive (et je n’en demande pas plus, ici, à des personnes ayant déjà notifié leur souhait et leur possibilité administrative théorique d’aider).

    Si la demande n’est pas assez précise, on n’est pas des animaux, on peut parler pour préciser.
    Si je savais déjà ce qu’il faut demander précisément, je le ferais depuis belle lurette.
    Ce que je pourrais répondre aussi, c’est que « ce que je demande, c’est qu’on arrête de me pourrir la vie avec ces injustices », sans plus, et ce serait aux fautifs de se débrouiller pour trouver comment. (Dans un monde parfait, où l’Etat voudrait reconnaître et réparer ses fautes. Avec les poules dentées etc.)

    2- Soit on lit à la va vite parce qu’on pense que c’est chiant, brouillon, que de toutes façons je suis un peu dingo, donc sans vraiment faire attention, donc dans ce cas le point 1 échappe, et là j’y peux pas grand chose.

    3- Soit encore, pour divers motifs, on considère que quoi que je fasse, de toutes façons ça reste incompréhensible, et dans ce cas, bah CQFD, ça prouve bien que j’ai besoin d’aide à la communication. Le contraire étant d’ailleurs étonnant chez un autiste.

    On ne peut pas me reprocher de ne pas faire d’efforts d’explications. « J’ai tout fait » (et je crois que c’est pas fini), dans tous les styles (y compris en résumant).

    Pour ne pas comprendre qu’il y a des injustices, qu’elles font souffrir, et que je demande que l’Adm trouve des moyens pour y mettre fin car c’est son job affiché, il faut vraiment y mettre du sien, non ?
    Evidemment aucun fonctionnaire n’a envie de se tirer une balle dans le pied.
    Cependant, statistiquement il va bien finir par arriver un jour où l’un d’eux devrait être frappé par « la lumière » (ça arrive) et par comprendre que cette histoire pourrait dégénérer, et pas forcément à mon désavantage.
    Dans ce cas, ce valeureux agent de l’Etat ne serait blâmé par personne pour s’être débrouillé pour mettre fin à un binse qui dure depuis près de 18 ans pour sa partie émergée, que je ne suis pas près de laisser tomber (« Breton, tête de cochon » etc…), qui en plus d’être parfaitement injuste et dégueulasse est également totalement inutile, et qui finalement coûte quand même quelque chose à l’Etat à force, même si celui-ci dépense sans compter le pognon de la princesse, enfin la vache à lait, ou ses enfants enfin bref on se comprend.

    Déjà, dès que j’ai le temps (dans les années qui viennent) je fais inscrire mes tentatives dans le livre Guinness (ça c’est facile, juste une question de temps). Rien que ça, en termes de rapport mépris-bénéfices, pas sûr que l’Etat y gagne, surtout le MEAE dont c’est le boulot de maintenir l’illusion française (hors des frontières).

    Il y a aussi les diverses dénonciations à l’ONU, qui ne sont pas personnelles certes, mais disons que pour des gens qui ne veulent pas se tirer dans le pied, ça manque de réflexion et de recul.

    Mais tout ça c’est pas si grave. Plus l’Etat continuera ainsi sa spécialité (faire semblant de ne rien voir, ou dire que les habits de l’Empereur sont beaux), et plus je serai « motivé », ce qui globalement ne peut qu’être bénéfique pour les autistes de manière générale, en théorie bien sûr.
    (Rassurez-vous, même sans le concours des sévices de l’Etat je ne laisserais pas tomber notre cause, même si les progrès sont lents.)

    Donc moi je m’en fous, je fais ce que j’ai à faire, j’ai mes boîtes d’enveloppes pour envoyer des LRAR, la poste est juste en bas (ça prend plus longtemps d’aller de ma porte à l’ascenseur du palier, que de l’entrée de l’immeuble à la poste)
    Et « eux », ben ils font comme d’habitude (il y a tellement d’usagers « normaux et pas chiants, eux » à servir, pas vrai ?).

    L’important c’est pas la chute, c’est l’arrivée.
    Moi de là où je suis je ne peux pas bien tomber beaucoup plus bas.
    Les éminences célestes des hautes sphères, en revanche……

 

 


Nouveau courriel du 02/03/2020

 

ICAMDAAD_ConsulatFrance-BR-RJ Tentative d’amélioration pour faire comprendre ma demande d’assistance

Madame la Responsable du Service d’Assistance Sociale 
Monsieur le Chef de Chancellerie
Consulat de France à Rio de Janeiro
 
Le 02/03/2020
 
MadameMonsieur
 
Je vous remercie pour votre écoute bienveillante et attentive lors de notre rendez-vous de janvier.
 
En vous priant de pardonner les difficultés de communication résultant de la souffrance mentale engendrée par les injustices dont nous avons parlé, j’aimerais essayer à nouveau de clarifier ma demande d’assistance socio-administrative.
J’ai besoin d’assistance :
 
1- Pour identifier les interlocuteurs des services publics (PR, PM, ministères, DdD…) susceptibles de faire prospérer ma recherche de cessation de ces injustices, lesquelles, ainsi maintenues éternellement et sans aucune personne chargé d’y faire quoi que ce soit, ne peuvent que produire des souffrances de plus en plus insupportables ;

2- Pour conseiller lors de la rédaction de mes demandes (envoyées par moi-même en LRAR), de telle sorte que ces interlocuteurs puissent lire et comprendre mes lettres, et qu’ils aient envie de s’en occuper ;

 
3- Pour trouver comment faire pour obtenir des réponses, ce qui peut inclure le fait qu’il faudrait trouver comment faire comprendre aux destinataires que s’ils ne savent pas quoi me répondre, ou si ça les offense, ou si c’est « trop long », ou quoi que ce soit d’autre qui s’oppose à l’étude d’une lettre, alors la moindre des choses serait qu’ils m’informent de tels obstacles pour que je cherche des solutions au lieu d’espérer une réponse qui ne viendra jamais ;
 
4- Pour réfléchir ensemble afin de mieux déterminer en quoi consisterait l’assistance dont j’ai besoin puisque ce n’est clair pour personne, même pas pour moi.
 
Je regrette de ne pas savoir quoi dire de mieux : en fin de compte je demande simplement, depuis des années, la cessation des tortures mentales dont l’Etat est responsable, et j’estime que ça ne devrait même pas être à moi de m’en occuper, d’autant plus que le caractère vain et désespérant de mes tentatives aggrave ce cauchemar année après année.
 
Il me semble que c’est plutôt à l’Etat de faire en sorte de mettre fin (de manière non douloureuse) aux troubles qu’il crée ou qu’il laisse ainsi perdurer inconsidérément.
 
J’espère que ce nouveau courriel vous conviendra davantage que le précédent, et que dans tous les cas vous voudrez bien m’informer quand vous le pourrez.
 
En vous priant à nouveau de pardonner les difficultés et les propos peu amènes (qui ne vous visent pas personnellement), je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

P.S. Un mot de notre cher Président :
 
« (…) aux personnes en situation de handicap (…), je veux ici dire très solennellement que la République sera toujours à leurs côtés et qu’à chaque fois qu’il y a une difficulté, une impasse, une épreuve, qu’il n’ajoute pas à une forme de culpabilité, à ce qu’il vive, c’est la nôtre de culpabilité, pas la leur
Eux, ils ont à croire dans leurs rêves. Votre différence, ça n’est pas celle que nos regards, trop habitués aux normes, croient voir. Votre différence, c’est votre potentiel. »

Emmanuel Macron, 11/02/2020

 
Ca me paraît limpide. Il dit clairement ce que j’essaie d’expliquer depuis des années et que personne ne comprend.
Qu’en pensez-vous ?
 

P.S.2

Je voudrais aussi savoir si ça ne dérange pas « la République » de voir qu’un autiste est obligé de s’exiler, de faire une grève de la faim, des milliers de courriels et de lettres EN VAIN, et construit seul une organisation pour aider les autistes (ce que la France avec ses milliards ne fait même pas), pendant que d’autres se goinfrent de millions (les org d’autisme etc en France) et que l’Administration « ne comprend pas » les injustices qu’elle maintient contre moi et les autres autistes.

Ce n’est pas une question « rhétorique », c’est une vraie question. J’ai le droit d’obtenir des réponses.

Merci.