Recherche de solutions concernant le mutisme administratif et d’autres troubles et confusions caractérisant mes dossiers DDD

20191230 ELO_ICAMDAAD–DDD-ROAD-Dir Recherche de solutions concernant le mutisme administratif et d’autres troubles et confusions caractérisant mes dossiers DDD

Monsieur Fabien DECHAVANNE (DDD), Directeur du service Recevabilité Orientation, Accès aux Droits du Défenseur des Droits (DDD)
Copie :
– Monsieur Jacques TOUBON (DDD)

Le 30 décembre 2019

Monsieur le Directeur,

En espérant vous déranger le moins possible, je suis au regret de vous écrire à nouveau, n’ayant pas d’autre idée pour tenter de recevoir de vous une réponse au courriel que je vous ai adressé le 6 mai 2019, avec une relance désespérée le 25 septembre 2019.

Je ne sais pas s’il convient de mentionner les efforts surnaturels que je dois déployer pour vous écrire tout en restant calme et poli, compte-tenu du fait que malheureusement votre institution est celle qui – très paradoxalement – me torture le plus.

(Note : Je pourrais évidemment expliquer et démontrer cela, si quelqu’un chez vous était intéressé pour savoir comment les services du DDD parviennent :
– à ne pas comprendre ;
– à ne pas répondre ;
– à ne pas résoudre (mais à parler d’autres choses, ou à “clôturer” sans dialogue) ;
– à générer une torture mentale (ou un supplice mental) sur l’usager
(ceci soit dit sans vouloir vous offenser).

Je ne crois pas avoir d’autre option que de tenter de continuer à croire que peut-être un jour les choses vont se passer “logiquement” (réelle aide pour la défense des droits, réel dialogue, attention, compréhension etc, pas de confusions et d’erreurs etc.).

J’ignore si vous connaissez le “supplice de Tantale”, mais dans l’affirmative ceci pourrait peut-être vous aider à comprendre et à pardonner le caractère désenchanté voire acerbe de mes écrits.

1/ Mutisme administratif

Avant de tenter de réaliser un bilan sur les cinq dernières années de relations avec votre organisme, j’aimerais tout d’abord essayer d’aborder le problème du “mutisme administratif” concernant mon courriel du 6 mai.

—> 1a- L’avez-vous reçu ?
—> 1b- Contient-il des éléments s’opposant à une réponse de votre part, et si oui lesquels, s’il vous plaît ?

(Exemples : des élements de style (parfois exaspéré) ou l’idée selon laquelle mon courriel ne contiendrait ni élément nouveau ni question ni quoi que ce soit susceptible de motiver une réponse)

Dans l’hypothèse où vous n’auriez pas reçu ou pas lu mon courriel du 6 mai, j’aimerais pouvoir espérer attirer votre meilleure attention sur un certain nombre de points problématiques.

2/ Sujet présumément “médical”

2a/ Sujet présumément “médical” : Confusion concernant une supposée demande de dossier médical

Concernant la question de l’injustice relative à la séquestration médico-administrative, je n’ai pas le souvenir d’avoir demandé au DDD une quelconque assistance pour “recevoir mon dossier médical”, que j’ai déjà depuis longtemps.
Je note à ce sujet que cette proposition d’accès au “dossier médical” était déjà ce qui m’avait été proposé par l’hôpital incriminé, il y a une vingtaine d’années, comme si cela pouvait suffisait pour justifier la séquestration.

(Note : Cet hôpital (pas vous – a priori) prend vraiment les usagers pour des imbéciles.)

2b/ Sujet présumément “médical” : Confusion “médicale” amenant à ignorer l’argument principal en ma faveur

Concernant cette injustice de séquestration médico-administrative, j’explique quelque chose d’important dans mon courriel du 9 mai, qui montre qu’il y a confusion et qu’il y a bien une question de procédure (cf. le caractère “circonstancié”) et pas seulement médicale.

(Note : Je crois qu’il serait vraiment utile et appréciable que vous puissiez lire ce courriel, et dire ce que vos services en pensent. Je n’ai jamais compris comment résoudre des problèmes sans dialogue.)

2c/ Sujet présumément “médical” : Clôture erronée du dossier DDD

Ce n’est qu’aujourd’hui, en relisant la lettre de votre “Pôle Santé” envoyée en 2015, que je remarque que celui-ci a considéré que le dossier était réglé de son côté…

(Note : Il faut vraiment être “bien assis” pour lire cela, et même au bout de quatre années de repos loin de la sous-France, ceci a encore ravivé la torture de l’injustice et des errements caractérisant – pardon – les “traitements” de mes “dossiers” par les services du DDD.
Heureusement que je n’ai pas lu ça à cette époque, car il y a de quoi s’étrangler (d’autres réponses étant du même ordre – ou pires, hélas) – Pardon pour ces amères réflexions.).

2d/ Sujet présumément “médical” : Recherche de solutions à propos des confusions et erreurs DDD

—> Comment régler ces problèmes d’erreurs de traitement administratif concernant mon dossier de séquestration médico-administrative ?

(Note : Je ne suis même pas sûr qu’il relève d’un “Pôle Santé”, s’agissant d’une question de liberté fondamentale et d’absence de judiciarisation des H.O. et de possibilité de défense dans mon cas.
Ceci expliquerait peut-être le traitement erroné par votre “Pôle Santé”.)

2e/ Sujet présumément “médical” : Recherche d’améliorations générales sur la base de cet exemple

2e1—> Est-il possible de savoir dans quelle mesure les services du DDD comptent éventuellement étudier les divers problèmes révélés par nos relations, afin d’améliorer leur fonctionnement institutionnel ?
2e2—> A moins, peut-être, qu’ils ne préfèrent considérer que tout a été bien fait de leur côté et que tous les problèmes sont de ma faute (par exemple à cause de l’autisme, de mon caractère, ou que sais-je) ?

(Note pour votre information et sans vouloir vous froisser : La propension à se croire infaillible et à rejeter la faute sur l’usager – l’Administration ayant toujours raison même quand elle a tort – est hélas une chose “normale”, notamment en France.
Cependant, on aimerait imaginer que peut-être ce trouble serait un peu moins grave dans un service d’ombudsman national comme le vôtre.)

N’ayant pas le temps de terminer ce courriel, ne sachant pas si – comme trop souvent – j’écris “dans le vide”, et ayant passé une part notable de mon existence dans de telles rédactions en vain, vous m’excuserez de noter ci-dessous uniquement quelques mots ou titres à propos des autres sujets ou problèmes à aborder ultérieurement si possible.

– torture adm vie privée (ami soutien-de-vie)

– absence de considération du DDD pour la torture mentale

– absence d’aide socio-adm

– nouveau paradoxe MEAE (confirme aide socio-adm) / consulat (ne répond pas)

– continuation éternelle de la quête du “double qui” (interlocuteur(s) adm + assistance socio-adm)

Ce message ne peut remplacer mon courriel, qui comportait d’autres éléments.
Vous le trouverez en copie plus bas.


En supposant que l’institution du Défendeur des Droits pourrait être censée vouloir lutter contre les troubles liés aux excès de formalisme administratif et contre l’exclusion de l’accès aux droits affectant les personnes défavorisées et/ou handicapées, vous souhaiteriez peut-être accepter de considérer cette tentative d’échange avec une meilleure attention renforcée, compte-tenu des malentendus récurrents et des difficultés de communication illustrant nos – improductives – tentatives depuis environ cinq ans.

A ce sujet – et comme déjà évoqué – il conviendrait peut-être d’ informer le public sur les mesures d’accessibilité éventuellement mises en oeuvre par votre organisme au bénéfice des usagers handicapés par les troubles administratifs (tels que le mutisme administratif et l’incompréhension administrative), de même que sur d’éventuels projets internes visant à réduire les dits troubles, peut-être par une formation adéquate ou au moins par – notamment  – la présence d’un « référent autisme », ce que j’ai proposé maintes fois dans le cadre d’une association d’autistes.

Une réponse de votre part s’inscrirait utilement – je crois – dans l’étude des mesures et outils publiquement accessibles en France par les personnes handicapées, lors de l’examen de l’Etat français par le CDPH de l’ONU en 2020.

(Note : Lors d’une rencontre associative avec Monsieur Jacques TOUBON en mai 2015, celui-ci m’avait semblé attentif au respect des droits de l’enfant. Il se pourrait donc qu’il en soit de même à propos des personnes handicapées.)

 

Je suis navré de devoir vous faire part de tous ces problèmes car – comme déjà dit – j’ai beaucoup apprécié la rare qualité de vos efforts dans une réponse résultant visiblement d’un vrai travail sérieux en dépit d’erreurs dans l’approche, ce qui est hélas « classique » concernant l’autisme, et même quasiment inévitable en l’absence de « référents autisme » au sein de votre institution, ce que j’appelle donc de mes vœux avec d’autant plus d’ardeur.

Dans l’attente d’une réponse et dans l’espoir renouvelé d’une approche adaptée, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l’assurance de ma respectueuse considération.

Eric LUCAS
Autiste « Asperger »
Martyr Administratif Français
Demandeur d’Asile au Brésil

Note : Une erreur typographique mineure s’étant indûment glissée dans votre texte de signature et n’ayant pas résisté à la sévérité de mes “troubles autistiques” handicapants en matière de détection d’erreurs, peut-être accepterez-vous que je vous dise en quoi elle consiste.
Dans la négative, vous pourriez vouloir la trouver par vous-même, ce qui serait facilité en sachant qu’elle serait probablement moins visible par des locuteurs d’un idiome régional méridional, tel que le “marséillé”.
(En vous priant de bien vouloir pardonner ce signalement s’il vous agaçait.)