Nouvelle tentative de communication avec entendement réciproque, aux fins d’obtenir au moins une réponse (si possible utile) de Madame Paula Forteza, députée des français de l’étranger, de la part d’un martyr administratif autiste français exilé

De : Eric LUCAS
Envoyé : mercredi 1 mai 2019 20:36
À : Paula Forteza
Objet : Nouvelle tentative de communication avec entendement réciproque, aux fins d’obtenir au moins une réponse (si possible utile) de Madame Paula Forteza, députée des français de l’étranger, de la part d’un martir administratif autiste français exilé

 
Rio de Janeiro, le 01/05/2019
 
Madame la Députée
 
Avant de décider de « classer » ce nouveau message sans prendre la peine de le lire, c’est-à-dire en supposant que vous avez déjà compris de quoi il s’agit, ou que je tiens des propos irréalistes, j’aimerais pouvoir vous supplier de prendre le temps et l’attention nécessaires pour réfléchir, et étudier si ce que je me tue à expliquer depuis des années vaut la peine qu’on s’y intéresse et qu’on y fasse quelque chose.
 
Je suis autiste, donc j’ai des problèmes de communication, donc les gens ne comprennent pas toujours vraiment ce que j’explique, ou – pire – souvent ils croient comprendre, mais c’est généralement « autre chose » – très éloigné de ce que j’expose – et c’est presque toujours à mon détriment.
 
Si on part du principe que l’autisme serait une sorte de maladie, ou pour le moins un « trouble » qui serait de nature à vicier les raisonnements de ses « porteurs », alors évidemment toute approche de mes messages est faussée d’emblée, car mes mots seront lus (éventuellement) par des gens « qui forcément savent mieux », et qui ne peuvent concevoir qu’un autiste pourrait leur expliquer des choses qui – dès lors qu’on commence à faire réellement et sérieusement attention – s’avèrent sensées et justifiées.
 
La subtilité et les efforts nécessaires ne sont certes pas l’apanage des fonctionnaires administratifs – sources de mes souffrances – mais puisque vous n’en faites pas partie, et puisque – de surcroît – vous représentez la population auprès de l’Administration, vous pourriez peut-être envisager l’idée de porter « votre meilleure attention » sur ce que je tente d’expliquer par mes propres moyens, en dépit des difficultés de communication inhérents à l’absence de compréhension et d’intégration de l’autisme par la population « normale ».
 
Dans un tel cas, je vous en remercie et je vous prie de bien vouloir me pardonner au sujet des agacements ou afflictions difficilement évitables lorsqu’on parle de difficultés administratives qui sont enkystées depuis… une éternité, pour moi. 
Avec tout ce que me font subir depuis au moins 1994 l’Etat français et son système administratif, ignorants de l’autisme et méprisant les « quantités négligeables », dire que je je suis un écorché vif est un euphémisme ; aussi imploré-je votre bienveillante compréhension au sujet des mots ou tournures « non socialement corrects » dont mes écrits ne sauraient être exempts.
 
Vous m’avez répondu une seule fois, simplement pour me demander – à juste titre – de vous exposer mon problème.
J’ai répondu que c’était compliqué à faire, surtout par écrit, notamment parce que dès que j’explique les gens ne répondent plus, mais aussi parce que la communication écrite entraîne énormément de malentendus, et surtout, de suspicions d’offenses, et donc de frictions entraînant le rejet.
 
Lors d’une récente mini-éruption de souffrance et de désespoir, je vous ai envoyé quelques textes et liens vers des articles évoquant ma « torture » psycho-administrative, qui normalement devraient permettre de donner une idée du problème, mais évidemment cela ne peut pas remplacer une véritable conversation ou communication avec vous, et je ne peux que supposer – en l’absence de réponse – que si quelqu’un a lu, cela a déplu ou n’a pas permis d’aller plus loin.
 
Ensuite, un destinataire en copie a cru bon de donner sa version de mon histoire, qui méconnaît la réalité et les subtilités permettant de la comprendre, ce que j’ai tenté d’éclaircir par divers courriels, restés courriels-morts à ce jour.
 
Si vous n’êtes pas concernée par ma demande, ou si vous ne pouvez rien y faire, vous pourriez au moins me répondre, en me disant à QUI, dans les services publics, je devrais m’adresser pour obtenir une assistance à la communication (visiblement nécessaire) et au moins un interlocuteur de l’Etat qui serait capable de faire cesser le calvaire qu’on m’impose… 
Cette question fait partie de mon problème administratif global, puisque je ne trouve jamais de réponse (si j’excepte les très rares réponses ministérielles, obtenues de haute lutte, qui chacune constituent des monuments presque caricaturaux de l’indigence et de l’incurie bureaucratiques françaises, quand il ne s’agit pas tout simplement de mépris).
 
Je ne sais plus par quelles tournures ni en quelle langue expliquer que « mon problème » ne dépend pas du lieu, du pays où je réside, puisque ce problème est, en substance, une « torture mentale » résultant du maintien de diverses injustices, défauts de justifications, voire d’un stress post-traumatique, caractérisant divers cauchemadmnistratifs tels que : 
  • Hospitalisation-séquestration de force en 1994-1995, sans aucune justification, sans connaissance du syndrome d’Asperger, sans caractère « circonstancié » des certificats médicaux censés justifier ce désastre, sans possibilité de me défendre, etc. : ici il me semble que la moindre des décences, et de ce prétendu humanisme dont l’Etat français se targue, imposeraient pour le moins de faire « quelque chose », comme des tentatives de justification, une possibilité de me défendre (c’est la moindre des choses), d’obtenir la reconnaissance du fait que j’avais raison et que tout ça est une minable erreur médicale, à la hauteur des « talents » des médesinges incriminés. 
    Mais quand il n’y a PERSONNE pour en parler, et que tout le monde, bien couardement et hypocritement, se débarrasse du dossier comme de la peste, au point qu’après un quart de siècle rien n’a avancé et qu’il devient facile de décréter que « c’est trop tard », comment ne pas être mortifié et en souffrance, et même en rébellion ??
  • « Cauchemar visa » 2002-2006 pour mon premier ami-soutien-de-vie et pour moi (trop long et pénible à raconter) : ici aussi, pas de justifications, juste de la souffrance, à garder toute la vie.
  • « Calvaire titre de séjour » de 2006 à … (ad vitam eternam, apparemment).
    Dans ce calvaire, qui a commencé en réalité avec le premier refus de visa le 24 juin 2002 à 15h (bien lire 2002), soit bientôt DIX-SEPT ANS, il y a plusieurs injustices et discriminations flagrantes, qui ont été actées plusieurs années avant que je ne finisse par comprendre que la seule issue pour que la souffrance soit supportable était de quitter ce pays, ce que je fis en novembre 2015.
  • Et aussi, ce que j’appelle depuis environ 20 ans le problème « NGARA » (Non-Gérabilité des Absences de Réponses de l’Administration), qui est toujours le même, que je sois en France ou ailleurs.
D’aucuns, sans avoir étudié mon cas, commencent par dire qu’il faudrait que je « rentre en France pour régler les problèmes », ce qui n’est qu’un exemple entre mille des erreurs et confusions « supérieures » que je dois endurer en permanence. 
Car comment imaginer qu’un retour en France pourrait améliorer quoi que ce soit, alors qu’au moins deux décennies d’efforts en ce sens et des kilos de dossiers dans le fief de l’Etat français n’ont pu produire qu’une preuve écrasante de son incapacité à régler ces problèmes, de son mépris, de sa morgue arrogante, de sa stupidité, de son ignorance crasse en matière d’autisme notamment, de son hypocrisie raffinée, de son bureaucratisme impitoyable, et surtout, de l’égoïsme et de la mauvaise foi et mauvaise volonté des fonctionnaires fautifs, de leur veulerie, de leur mesquinerie, notamment dans les préfectures.
 
Dans ces conditions, me proposer de « retourner encore une fois à l’abattoir » oscille entre l’angélisme ahuri et l’incurie insultante.
La fuite de ce méga-cloaque administratif putride était salutaire et même urgente, et depuis, il ne m’est encore jamais arrivé de regretter cette décision, ou de regretter la France, ce qui serait absurde : bien au contraire, depuis que je vis au Brésil je connais le bonheur et la liberté, pour de vrai, alors que ce n’étaient que des notions abstraites pour moi, autiste au pays de Tartuffe et de Pangloss.
 
Sans compter que pour rien au monde je ne voudrais prendre le risque de me retrouver encore une fois dans les griffes des médesinges, qui – honte de la France – ont tout pouvoir sur leurs victimes, et notamment celui de les « garder » autant qu’ils le jugent nécessaire, de manière absolument arbitraire. 
Le film « La Planète des Singes » de 1967 n’est qu’un doux conte pour endormir les enfants, à côté de ce que j’ai vécu, de ce que je sais.
 
Après un demi-siècle de vie de souffrances et d’errances médico-administratives au pays de Guignol, dupé – comme la quasi-totalité de la population mondiale – au sujet de « la France » et des « Droits de l’Homme », des « Lumières » et autres fariboles humanistes, que ceux que De Gaulle qualifiait de « veaux » gobent docilement, je suis enfin sorti de ce cirque, et j’ai découvert la vraie vie, notamment au Brésil : la vraie humanité, la gentillesse, l’humilité, l’ordre et le respect « pour de vrai », la « vie telle qu’elle devrait être », tout simplement.
Retourner dans les geôles humides et froides, pour être forcé à contempler la tristesse d’une telle farce (sans compter les insupportables fautes de français dont surtout l’épidémie très illustrative de « ducoupathie ») : non merci. Plutôt mourir. 
Une fois qu’on connaît la liberté, le bonheur et la vraie vie… 
Qu’on ne me parle surtout pas de revenir en France. 
Et si je devais revenir, je ne le ferais pas pour rien, et là ça passerait « à un autre niveau », auquel je préfère ne pas penser.
 
Vivre enfin, c’est bien, mais oublier ou pardonner les fautes et les supplices des fonctortionnaires, c’est juste pas possible.
Et je crois que ce n’est même pas une question de décision de ma part : lorsque je suis réveillé par des cauchemars véritables, basés sur ces problèmes, je finis par me dire que je suis en permanence dans un état de « stress post-traumatique » (et le mot stress est faible), en plus de la souffrance résultant de l’injustice en cours, ayant commencé il y a plus de dix ans.
 
Même pas la peine d’essayer de m’inviter à consulter un médecin, qui essayerait de me persuader que tout ça n’est pas si grave, que je ferais mieux d’oublier, etc. : l’injustice n’est pas acceptable, je ne l’accepterai jamais, même si je dois me coltiner ce « boulet » jusqu’à mon dernier souffle. 
Jamais, jamais je n’accepterai sans combattre, sans me défendre, sans exiger justice, justifications, solutions, cessations de calvaires, voire réparations éventuelles. 
C’est non-négociable.
 
L’injustice et le combat continuent donc, puisque l’Etat français ne fait rien (à part, une fois l’an, en moyenne, se fendre d’une de ces lettres « bienveillantes » dont les hauts fonctionnaires ont le secret, totalement hypocrites et inadéquates, et somme toute inutiles et irritantes).
 
Ces quelques rares lettres (une de Mme Pauline Pannier, du Ministère de l’Intérieur, et une de M. Sylvain Riquier, du Ministère des Affaires Etrangères) disent la même chose. 
Elles commencent par ignorer totalement ma demande d’assistance à la communication et surtout ma demande d’au moins un interlocuteur (nom, prénom, courriel) avec lequel je pourrais communiquer pour expliquer les choses, et pour étudier des pistes pour aller vers des solutions, ce qui est évidemment indispensable, puisque AUCUNE des personnes auxquelles j’ai écrit n’est directement concernée, et que donc quand elles me répondent c’est juste par politesse, ou pour se débarrasser au plus vite du dossier, en citant la première chose qui leur vient à l’esprit : la préfecture…
Comme si j’étais trop idiot pour ne pas avoir l’idée de contacter la dite préfecture.
Comme si je ne l’avais pas déjà fait plusieurs fois, au point d’obtenir des preuves de mauvaise foi et surtout de mauvaise volonté (je peux expliquer), qui rendent inutile – voire contre-productif- tout effort sur cette piste.
Comme si, après avoir « tout essayé » administrativement (y-compris le DDD), et même après une petite grève de la faim au Brésil pour avoir un interlocuteur de la part de l’hydre, j’avais besoin d’une lettre ministérielle pour me dire de contacter la préfecture. On nous prend vraiment pour des demeurés.
 
Et comme si les préfectures, fautives jusqu’à la moelle, allaient comme par enchantement reconnaître leurs erreurs, juste parce qu’un ministère leur rappelle le dossier, ce qui au contraire ne peut que les « agacer » encore plus (ce qui se voit par leur accroissement de mauvaise volonté, de retards, d’erreurs etc.).
J’avais bien expliqué cela à Pauline Pannier, par exemple, mais a-t-elle seulement lu ma lettre, pourtant d’à peine deux pages ? 
L’usager ne pèse pas bien lourd, et pour ce qui est des mesures de solidarité, des lois, des conventions internationales : en France le but du jeu n’est pas de les appliquer, mais de faire semblant. 
C’est un art, qui doit s’apprendre à l’ENA, j’imagine. L’esbrouffe de très haut niveau.
On le voit régulièrement avec l’autisme, et avec par exemple les examens de la France par l’ONU (auxquels nous avons contribué avec mon association, ce qui évidemment contribue à me rendre hautement ennuyant et indésirable).
 
Et je ne parle même pas du comportement du Secrétariat pour le Handicap et l’Exclusion, qui n’a JAMAIS daigné me répondre, alors que si un « interlocuteur » existait, cela serait sans doute ici.
Dans le passé j’en avais un, Monsieur Saïd Acef, assistant de l’ancienne Secrétaire d’Etat, mais il a été poussé à la démission (pour d’autres motifs).
Suite à ma grève de la faim (« diplomatique » pour ne pas offenser les Seigneurs de la Bureaucrassie) de deux semaines en juin 2017, ici à Rio, le Consulat avait fait quelques rares efforts (appréciables) qui s’étaient soldés par l’obtention – au bout de plusieurs mois – du nom de Karen Martinon (Cheffe de Cabinet du SE Handicap), censée être « la personne qui pourrait ». Nom sans contact ni téléphone. J’ai fini par réussir à parler quelques instants à Madame la Secrétaire de Karen Martinon (qui était en train de rigoler avec d’autres, en décrochant, avant de me parler), et cette Haute Dame a bien voulu alors daigner répondre favorablement à ma demande d’adresse courriel, à laquelle j’ai écrit, et qui évidemment ne m’a jamais répondu. C’est comme ça qu’on est traité en France, même autiste, même avec une grève de la faim.
 
Dix mois plus tard, mes parents m’ont appris que la Secrétaire d’Etat leur avait répondu (avec dix mois de retard, donc), pour leur dire… Devinez quoi ? Encore et toujours de s’adresser à la damnée préfecture (qui ne saurait évidemment me fournir un interlocuteur pour discuter de ses propres fautes, et ce d’autant plus que je ne réside même pas dans ce département).
On répond à mes parents, mais pas à moi : bonjour l’empowerment des autistes.
La même chose s’est d’ailleurs reproduite tout récemment, avec un président d’association. La SE lui répond, mais à moi, jamais. Même pas quand j’écris en tant que responsable d’association d’autistes (pour d’autres problèmes). Jamais, pas une seule fois. Même au début, quand j’étais encore « naïf et malléable ».
 
Visiblement, personne ne fait l’effort (ou n’a les capacités ?) pour « creuser » sérieusement, pour comprendre les injustices et souffrances que je me tue à expliquer, et je ne peux donc que supposer qu’on me prend pour une sorte de dingue aigri et pénible, à qui il faut bien répondre parfois, pour donner le change et parce qu’il a écrit en LRAR, et en émettant une « lettre-bateau » typique, inutile, nulle.
Et surtout, en ne lisant pas mes lettres. Trop fatigant. Et puis, c’est « dangereux » : à force de voir mes lettres, même sans les lire, on pourrait finir par se dire que peut-être j’ai raison, et que donc le système a tort…  
C’est tellement plus facile « d’ignorer consciencieusement »… 
Et pour ça, les prétextes ne manquent pas. 
Mais pour ça, il faut aussi « ignorer » l’humanité, la décence, l’éthique, la défense des faibles et des opprimés, bref tout le tralala qu’on nous sert en permanence en espérant qu’on y croie, la « mission de service public » brandie comme un étendard par une majorité de larvministratives pathétiques, ou plutôt comme une carpette cache-misère, car pour brandir un étendard ça demande des EFFORTS et ces gens ne sont pas là pour ça, et puis on sait tous que la France est le pays du parfum parce qu’à Versailles les « élites » faisaient leurs crottes derrière les rideaux : planquer les petites saloperies sous les tapis, ça n’a pas beaucoup changé ; le drapeau de la France peut tout cacher, et les cacas des élites administratives françaises sont sans doute « réputés ne pas sentir mauvais ». Il suffit de le décider. C’est le jeu. Bref.
 
D’ailleurs, en parlant de « lettre-bateau », je trouve étrange que la SE Handicap décide de répondre au bout de 10 mois à la lettre suppliante de mes parents, écrite durant ma grève de la faim (et à mon insu)… 
Cette réponse vient peu après un accusé de réception de l’Elysée, suite à mon envoi d’une « bouteille à la mer » à la Première Dame (vous savez, celle qui veut aider les autistes…), dans un colis recommandé. Peut-être que quelqu’un a daigné transmettre ça de l’Elysée à la SE. Comme toujours, l’usager est « réputé » trop hagard pour le faire lui-même.
 
De la même manière que ma grève de la faim avait aussi pour but de montrer que le problème de mon ami est aussi mon problème (car j’étais excédé par les sempiternels « ce n’est pas ton problème »), j’ai voulu montrer que – bien évidemment – la préfecture ne peut pas fournir ce que je demande (contrairement à ce que les ministères me bêlent en choeur) : j’ai donc écrit à cette préfecture, en me gardant bien de donner des détails (exactement comme j’ai fait avec vous), ce qui a permis d’avoir une première réponse, une demande de clarifications (comme avec vous).
Et ensuite, quand j’ai expliqué, eh bien… Comme avec vous… (Plus jamais aucune réponse).
 
C’est ma vie. C’est la France. Le cauchemar.
 
Ce message est « trop long ».
Quand je n’explique pas, ou peu, « on comprend rien » ;
quand j’explique de manière à être compris, « on ne peut pas lire » (car « c’est trop long »).
 
Les gens sont « incapables » de lire. Mais moi je suis capable d’écrire…

Trop long à lire, mais pas trop long à écrire. Cherchez l’erreur, trouvez la mauvaise foi…

On dit que les autistes sont enfermés dans leur mutisme, ne communiquent pas… 
Mais moi ce que je vois, c’est que les « gens normaux », dès qu’on leur montre que le roi est nu, il n’y a « plus de son plus d’image » : ils deviennent tous mutiques…
 
Alors, je fais comment ?
 
Soit l’Etat français est ce qu’il dit, et alors il ne voudra pas laisser durer un tel calvaire (mais cette phrase, je devrais en faire un tampon, parce que ça fait presque 10 ans que j’écris ça)…
 
Soit c’est tout de la grand-guignolade… (comme on peut s’en douter), mais dans ce cas, même les Députés joueraient la même musique ??…
 
Comme on ne me répond pas, je ne sais pas, je n’ai pas de solutions, pas d’interlocuteurs, juste la tête contre les murs.
 
Je vous prie de croire, Madame la Députée, …  ce que vous voulez.
 
Eric LUCAS