L’ÉCRITURE PAS TRÈS INCLUSIVE
qui illustre bien ce que j’essaie d’expliquer à propos des confusions et dérives relatives aux questions de genre.
(J’ai particulièrement apprécié l’exemple des Bourguignons et des (j’ai déjà oublié) qui s’étripent parce qu’ils ne sont pas de la même région.)
Mais on me le reproche, en me disant que je ne respecte pas les désirs des gens (uniquement sur le sexe ou le genre), et que « donc » je les méprise.
(Oui parce que j’ai oublié de vous dire, cette personne est « non-binaire », concept que je ne découvre qu’aujourd’hui, dans toute la crasse de l’irrespect de mon absence d’attention.)
Et même, le mot tolérance ne va pas, car il s’utilise principalement pour l’acceptation – en tant que faveur – de choses théoriquement interdites ou négatives, ce qui n’est pas le cas.
Ici le genre, ailleurs la religion, ailleurs la politique. Ou les clubs de foot.
Ben oui, sans quoi ça remet en question l’importance de leur « système de pensée » (autour du foot)). Pourtant, même là on va me tolérer.
Rendez-vous compte, j’ai envoyé un message privé à une personne sans me demander si elle était dans mes « amis Facebook » ni si c’était une femme.
On m’avait pourtant bien expliqué la règle, mais ça n’a pas « imprimé » suffisamment dans ma tête, donc preuve de mon mépris.
Mépris supposé pour les problèmes qu’elle (et toutes les autres femmes, tant qu’on y est) endure(nt) de la part de gens qui leur envoient des photos ou messages dérangeants.
Comme en plus j’ai laissé entendre que cette règle était discutable, ils ont immédiatement inteprété ça comme un refus de suivre cette règle… (Oui, il y a des gens lisent dans les pensées, comme ça, ils pullulent sur Facebook…)
Mais chez autistic summit, pas le genre de la maison, et c’est même annoncé d’entrée : les règles sont fixes et pas susceptibles de débat.
Même pas en privé, même pas en pensée (là c’est ma conclusion).
Ben oui parce bien sûr mes commentaires (polis et très prudents, en plus) étaient en messages privés, car au vu de l’ambiance je ne risquais pas de chipoter publiquement dans le groupe.
J’y ai toutefois malencontreusement écrit que je ne pensais pas que c’était si grave, puisque la personne (ma « victime ») était dans le même groupe, qui est un groupe fermé et secret, en gros un groupe de travail, donc comment imaginer que des membres préparant un sommet autistique mondial vont subitement se mettre à envoyer je ne sais quel message salace ou je sais pas quoi à « une membre » ? – tout ça me dépasse.
Donc j’ai eu le malheur d’écrire une phrase prudente là-dessus, et ça m’a été également puissamment reproché.
Tiens d’ailleurs, ça aussi, c’est niet : mon condamnateur m’a écrit que je « ne suis pas le gouvernement américain » donc que la liberté d’expression ne tient pas…
(A ce jour, j’ai toujours pas compris, et bien sûr cette personne n’a pas daigné répondre à ma demande de clarifications. Quand on pue, on pue, ad vitam aeternam apparemment. Toute une approche de la vie à ré-apprendre… Me convaincre que je suis un fumier coupable excluable sans débat, en une phrase et 3 clics, à cause de mes pensées et volontés supposées – que dis-je, pas supposées, mais sues, puisque ces gens savent mieux que moi ce que je pense et ce que je veux).
Et aujourd’hui, d’après ce qu’on m’a dit, ils expliquent (entre « personnes admissibles ») que j’ai « menacé les admins à plusieurs reprises »…
Menacé ! Carrément…
J’ai même pas le souvenir de quoi que ce soit d’approchant de ma part, du genre « mise en garde », ou même d’évocation d’action future…
Alors là je suis impatient de savoir de QUOI j’aurais bien les menacer, et il faut que tout le monde le sache, d’ailleurs, et que le masque tombe enfin, du sale fumier que je suis…
Et aussi, il est dit que j’ai « voulu délibérément transgresser les règles »… (cf. expliqué plus haut : si tu fais une erreur parce qu’une règle coince dans ta tête, d’une tu méprises les personnes, et de deux tu veux délibérément transgresser…). (Dans quel but ? A ce niveau je n’arrive même plus à réfléchir…).
Notez le glissement. Au début c’était « je ne veux pas respecter », et maintenant c’est « je veux délibérément transgresser », ce qui est tout de même de niveau supérieur.
J’attends donc la suite. Vu les mécanismes en jeu, à mon avis à ce compte-là on s’achemine tranquilou vers le point Godwin, peut-être.
Vous devez OBLIGATOIREMENT vous intéresser au genre des gens, et en cas d’erreur, c’est le goulag.
J’imagine que si je vivais en Afrique du Sud, il faudrait alors que je me demande si un contact Facebook sans photo est plutôt noir ou plutôt blanc, parce que sinon, je méprise les Noirs. Ou les Africains. Enfin, les Sud-Africans. Je veux dire, les Sud-Africains noirs. Ou d’origine africaine. Ou avec africanisme. Ou porteurs d’africanité. Etc.
Un contact aussi, d’ailleurs, mais bon, bref. Tout ça me fait mal à la tête.
P.S. Et surtout n’oubliez pas de demander le genre des gens, c’est devenu fondamental pour survivre.
Il faudra me le demander régulièrement à moi aussi, parce que ça peut changer.
Ou sinon, c’est l’appellation de mon genre qui peut changer, donc si on utilise un terme ancien, pouf, goulag.
Tiens ça aussi j’y ai eu droit. J’ai innocemment utilisé de mot « gay » pour parler d’une personne homosexuelle (et vraiment je ne me souviens plus si c’est un homme ou une femme, puisque je me tue à vous dire que je m’en tape), eh bien, sanction immédiate : j’aurais dû dire (ou écrire) « LGBT » (au minimum, sinon c’est LGBTQ+ etc pardon d’avoir oublié le terme exact et d’être con).
Donc là on m’a expliqué que c’est encore une preuve que je ne respecte pas etc etc. pardon d’avoir 10 ou 20 ans de retard sur le sujet, avant on disait tout simplement « gay » ou « homo » et personne n’en faisait une histoire de dingos.
Et puis peut-être que je suis « entre homme et non-binaire », moi aussi.
Donc faites gaffe, parce que si vous me traitez d’homme ou de non-binaire, vous méprisez ma sexualité, et ça, ça ne se pardonne pas, apparemment.
De mon temps, on classait ces questions dans la « sphère privée ».
Et encore une fois, ne pas faire cas du genre des gens n’est pas synonyme de mépris.
Mais – je crois – plutôt d’une certaine pudeur, donc de respect, finalement.
*autistic summit exclusion of autistic person*
To the Administrators of the page https://www.facebook.com/Autistic-Summit-470622870418322/
Dear Other / Madam / Sir
I’m sorry to come back to that annoying subject, after having tried to forget and accept that injustice in vain.
I would like to know in which extent you would accept to explain publicly (preferably by a statement) the reason(s) why you expelled me from your Facebook group and your Slack group for the preparation of the autistic summit, and also if that preparation of a world autistic summit is open to any and all autistic and what are the exact rules for banning an autistic forever (you certainly figure how important it is for other autistics to know that, in order to avoid what happened already with me).
I tried to show you how unjust your decision was, by explaining the confusions and misunderstandings, but it has not been possible because you blocked me quickly, or did never answer.
Hence, if I’m so wrong and so unworth any dialog, at least the autistic people should know the truth (provided that they are interested by truth and justice, and against injustice).
I think that it is important to know the truth about what happened, when such a serious and grave decision is taken against a member of our community (the autistic people).
Thank you.
Please accept, Dear Other / Madam / Sir, the expression of my greetings respectful for our cause and for all the autistic people.
Eric LUCAS
INJUSTICE ET DICTATURE DE LA « GENEROCRATIE »
Je viens ici juste pour préciser que je n’accorde aucune importance à cette préoccupation à la mode relative au « genre » ou à la sexualité des gens.
Bon sang mais j’ai le droit, quand même !
Et sans pour autant devenir subitement « sale » et excluable sans même besoin d’en parler, comme un étron.
Ca vire à l’obession dans certains groupes et chez certaines personnes.
Et *NON*, bien sûr, je ne suis pas d’accord avec la condamnation (exclusion arbitraire et expéditive) qui m’a été imposée par le groupe Facebook « autistic summit », il y a quelques mois.
Je ne supporte pas l’injustice (si vous supportez et si vous cautionnez le grand n’importe quoi, inutile de me lire).
Et c’est pour ça que je fais ce que je fais, pour notre cause, celle des autistes, quel que soit leur genre, sexe, couleur, âge, etc etc : c’est déjà assez difficile et je ne comprends pas pourquoi d’aucun(e)s tiennent à rajouter encore des clivages sur ces critères.
On a le droit de ne pas s’intéresser à ces questions, c’est tout, point barre.
Ca ne fait pas pour autant de moi un salaud méprisant juste bon à mettre à la poubelle.
Ne pas s’intéresser à de tels critères ne signifie pas mépriser ceux et celles qui les présentent (ni ceux et celles qui les arborent comme un combat : je ne suis pas responsable de ces oppressions, je n’ai pas à être culpabilisé juste parce que ça m’indiffère, et personne ne peut m’accuser d’être un égoïste, je défends ce que je veux et comme je veux, c’est mon droit, purée).
J’ai toujours été pour la défense des minorités opprimées, et donc logiquement des « ultra-minorités » (comme par exemple les « indigènes », sujet hautement préoccupant pour moi – mais apparemment beaucoup moins pour les « généristes », auxquels je n’impose pas ma vision du monde ni ce qui est « indiscutable », comme leurs règles parfois TRES disctutables mais c’est interdit, il ne faut même pas soulever le sujet sous peine d’être systématiquement amalgamé à quelqu’un qui ne comprendrait pas la nécessité de la présence de règles, confusion risible et tout le reste est du même tonneau).
Je suis contre la « dictature de la majorité ».
Mais quand c’est remplacé par une dictature des extrêmes, des ultra-minorités, et en plus sans les moindres rudiments de justice, c’est à dire sous une forme « dictatoriale », je dis non.
Lors de mon exclusion, j’ai reçu un message d’un chef auto-proclamé, me disant en substance « je me réveille et je vois plusieurs écrans de messages se plaignant de toi, donc tu n’es pas autorisé à participer », suivi immédiatement d’un blocage. Comme ça, pouf, en une minute.Qu’on n’essaie pas de me raconter qu’il a consulté quelqu’un. Et même s’il avait consulté une personne de son groupe, il n’a pas jugé utile de le préciser. La caricature du « petit chef ». Ces gens qui pourrissent la vie des autres.
Alors que j’avais fait quoi ??? J’ai écrit à une personne sans me demander si elle est mon « amie », alors qu’on m’avait expliqué pourquoi c’est interdit (sauf que ces explications étant difficiles à croire pour moi, mon cerveau n’a pas imprimé ; et puis quand on a passé 10 ans ou plus en écrivant à des gens (femmes ou pas) sans qu’ils-elles ne soient des amis, on n’a pas le réflexe).
Voilà mon crime principal. Ensuite, comme c’était pas suffisant, quand même, on m’a reproché divers trucs de l’ordre du procès d’intentions ou de personnalité.
Bref à la sauce Facebook dans toute sa splendeur. On te juge, on te prête des intentions ou des non-intentions, on décide en comité restreint (ou seul), et on te jette.
Et surtout, sans discuter. Ben oui, trop délicat.
Et si tu te plains, tu es catalogué « pénible » et on utilise ça à postériori pour « justifier ».
Bref, du grand classique.
Comme avec l’AFdM (Administration Française de M.).
Ca va, on connaît, soyez un peu créatifs quoi…
Et servir de bouc émissaire (facile), utilisé par des « collègues » pour se venger de leurs frustrations, ça me fait vomir.
Donc, si ces personnes (quel que soit leur sexe/genre/etc dont je me fiche éperdument et c’est mon juste droit) veulent défendre la justice sociale ou la justice tout court, ou même (qui sait) veulent défendre TOUS les autistes, sans jeter certains comme des hyènes cancéreuses parce qu’ils pensent différemment de « la ligne du parti », ou parce qu’ils ont un comportement qui déplaît, ou parce qu’ils ne sont pas absolument totalement à cheval sur la nétiquette édictée non discutable d’iceux/icelles, eh bien, j’aimerais espérer qu’ils-elles aient au moins la décence d’expliquer PUBLIQUEMENT les raisons précises de mon exclusion.
PU-BLI-QUE-MENT.
Comme ça, chacun se fera une idée sur la justesse supposée (?) de celle-ci. En imaginant qu’ils la jugent juste – je ne sais même pas, on n’a même pas pu discuter de ça, puisqu’ils ont rapidement – et fort opportunément – mis fin à tout dialogue.
Personnellement j’essaie d’aider la cause de TOUS les autistes, c’est à dire TOUTES les personnes autistes, quelles que soient leur particularités supplémentaires, leurs comportements, ou autre. Autiste, point.
Tous. Toutes.
T.O.U.S.
T-O-U-T-E-S.
C’est pas compliqué.
Pourquoi s’exclure entre nous, et en plus de manière caricaturale, alors que précisément on se bat contre ça, et pour la tolérance ?
Si on se rejette entre nous juste parce que l’un ne pense pas exactement ceci ou cela, franchement c’est n’importe quoi. Comme si c’était pas déjà assez dur comme ça.
Dans les sites que je fais (comme Autlst@n.net ou Autlst@nce-point-org), il n’y a même pas la case « homme / femme / autre » dans les formulaires d’inscription. Ca m’est pas venu à l’idée. C’est mal ?
Après, si un groupe veut faire un sommet mondial des autistes et de l’intersectionnalité (ou autre), en précisant bien que tout comportement ou remarque (ou personnalité supposée) qui pourrait être interprétée comme insuffisamment soumise à leur dogme est éliminatoire, ok c’est différent, si c’est exposé clairement.
Dans ce cas, je comprends que c’est quelque chose qui ne concerne pas tous les autistes, et donc l’exclusion (si elle est faite décemment) devient plus logique. Mais alors, qu’ils le disent.
Un sommet mondial autistique, qui n’accepte dans son groupe d’organisation (de 200 personnes, je crois) que ceux-celles-autres qui sont à fond dans un dogme particulier (fût-il à la mode), ce n’est pas un sommet mondial des autistes. Le titre actuel (« sommet autistique ») est trompeur, ou du moins ambigu.
Et en se comportant aussi arbitrairement, et en rejetant ainsi les personnes de bonne volonté qui n’ont rien fait de mal à part penser différemment et le dire, eh bien, déjà c’est injuste et ignoble, mais en plus c’est contre-productif pour l’autisme (comme si on pouvait se permettre ce luxe) et en plus ça donne une image assez moche des « élites » auto-proclamées en question, et donc au final ça refroidit la bonne volonté et l’ouverture initiales qu’on a par rapport à ces questions de genre, de couleur, etc.
A force, je me sens presque accusé d’être un homme blanc occidental…
(En me relisant je constate que j’ai oublié d’écrire « homo » ou « hétéro » ou autre, c’est dire à quel point ça n’est pas dans mes pensées.)
Et selon ce dogme à la mode, si je ne suis pas dans l’auto-flagellation par rapport au fait d’être un « privilégié », c’est ouste tu dégages…
Faut pas pousser, quand même.
La pondération, la justesse, vous connaissez ?
Se défendre contre les injustices, c’est pas créer des injustices en sens inverse, surtout contre des collègues qui n’ont rien fait de si grave Descendez un peu de votre donjon.
Zut quoi…
Merci.
26/09/2019
Ce que j’essaie d’expliquer, c’est que pour moi tout ça c’est du pareil au même. Et en plus, tu le sais. Je ne vais pas rappeler ici certains « efforts » que j’ai fais, en toute bonne foi et bonne volonté, sans que personne ne m’y force. Parce que je ne vois pas pourquoi telle ou telle personne devrait être exclue ou souffrir juste parce qu’elle est homme ou femme ou homo ou trans etc etc. Et j’ajoute : ni parce qu’elle pense telle chose, ou le contraire. On est là pour s’entraider, pas pour s’exclure. Certains sont plus sensibles à certaines questions, d’autres moins, et après ?
C’est cette injonction de sympathiser avec tel problème, sous peine d’exclusion, que je ne supporte pas.
Et encore moins quand c’est fait n’importe comment, sans possibilités de se défendre etc.
Je suis pour la liberté d’expression. Je dis ce que je pense, pas ce qu’il faut dire pour ne pas être exclus. On vit maintenant une époque il est est devenu obligatoire de penser et de dire ceci ou cela, par exemple sur des questions de genre, de féminité etc. Pour moi c’est une dictature de la pensée, c’est de la « pensée unique ».
En plus, je trouve ça assez débile d’appliquer ça entre collègues, entre autistes, alors que les adversaires (les gros cons machos obtus) sont plutôt en dehors.
Je suis pour la liberté, l’harmonie, l’entente entre tous et toutes.
Je trouve nul d’aller exclure des gens simplement parce qu’ils ont un point de vue un peu différent sur certaines questions sensibles.
C’est pas comme ça qu’on va rendre le mond plus tolérant et dans l’acceptation des différences, si on fait déjà comme ça entre nous, et de manière caricaturale, en plus.
La question des genres, des sexes, des couleurs de peau, des orientations sexuelles, de savoir si quelqu’un est plutôt PC ou plutôt Mac, etc. ça ne m’intéresse pas du tout, c’est comme ça, c’est mon droit.
Mais c’est ce qu’on me reproche, de ne pas m’intéresser à un sujet (ici, le « genre »). On se croirait dans une secte, par moments.
Je pense que si tout le monde sur la planète avait la même approche que moi (ou absence d’approche, plutôt), il n’y aurait plus aucun des problèmes en question (homophobie etc.), c’est évident.
En revanche, en braquant les gens les uns contre les autres, comme c’est fait actuellement, d’un côté les bons et de l’autre ceux qui puent… bref.
Pour moi tout ça c’est hors sujet, je suis là pour l’autisme, je ne sais pas pourquoi on me force tout le temps, depuis quelques mois, à passer du temps sur ces questions, que je respectais jusqu’à présent, mais dont je respecte beaucoup moins les attitudes totalitaires et autoritaires de ceux et celles (et autres) qui veulent imposer aux autres les problèmes de l’intersectionnalité comme critère incontournable. C’est très important, et j’ai toujours été pour la défense des minorités et des plus opprimés. Mais pas comme ça, non, pas d’accord. Remplacer une dictature par un autre, c’est non.
Donc si des groupes veulent faire ça et qu’ils le disent clairement, je n’ai rien à y faire et c’est marre.
Mais s’ils se présentent comme groupes pour tous les autistes ou représentant tous les autistes, mais qu’en réalité il faut être dans la soumission à certains détails décrétés par eux, liés à leurs propres particularités, je dis que c’est malhonnête.
Soit c’est un groupe autiste LGBTQ+ ou posant « l’intersectionnalité » avec une sorte d’obligation d’intérêt, et là tout est clair,
soit c’est pas précisé, et alors c’est pour tous les autistes, peu importe ce qu’ils pensent ou ce qu’ils sont censés penser.
Sinon c’est du bidouillage, de la manipulation. Que ce soit fait dans un but louable n’y change rien : la méthode est indigne de l’autisme, selon moi.
C’est ma façon de voir les choses, je le dis, c’est tout.
Merci.
Le dire peut être considéré comme se plaindre ou chouiner, c’est possible, mais ne rien dire, et fermer sa gueule (comme ces gens l’imposent quasiment), c’est cautionner l’injustice, et ça, c’est non.
Et comme les histoires de clics ou de Facebook ne sont tout de même pas assez graves, on va beaucoup plus loin, en te chargeant d’une sorte de « pêché » de manque de motivation, presque de foi en une cause que, même sympathique (quand elle n’est pas défendue par de tels dictateurs), tu n’as pas choisie et dont tu ne fais pas partie. Punaise on se croirait au temps de l’Inquisition…
Je sais pas si c’est pleurer de dire ça, je dis juste ce que je vois et ce que je pense.
(Sans encore devoir m’autocensurer de crainte de passer pour pleurnichard etc. A ce compte-là on ne peut plus s’exprimer.)
En effet, on est dans la m. parce qu’entre autistes on n’arrive pas à s’unir, à s’entendre, à collaborer efficacement, contrairement aux personnes non-autistes.
Or que font ces « dictateurs du genre », ils excluent de divisent, alors que c’est déjà si difficile de faire quoi que ce soit et qu’on passe son temps à se diviser.
C’était vraiment pas nécessaire d’aller chercher encore un nouveau facteur de division.
Et comme ça suffit pas, on me condamne par rapport à mon manque de volonté de suivre les règles.
Tu vas dans les trucs majoritaires, « normaux » : tu passes ton temps à avoir des problèmes ;
tu veux aller dans les trucs minoritaires de « ta catégorie », là aussi tu te fais jeter, et encore pire que chez les normaux, parce que le groupe est dirigé par des gens qui mettent leurs particularités – même respectables – au-dessus de tout.
Ou plutôt si, je sais : c’est parce que c’est imposé, c’est une dictature. Du « genrisme ».
Soit tu fermes ta gueule et tu acceptes des choses qui parfois virent au caprice (comme si c’était pour tester ta soumission), soit t’es cloué devant l’entrée pour faire un exemple.
Je dis non, je refuse. Se battre toute une vie contre des oppressions et des oppresseurs, pour se retrouver aux prises avec des caricatures, et du même camp en plus, ya pas moyen, non.
Je suis comme ça. Dois-je être rejeté parce que je ne fais pas de discriminations ?
Ou parce que j’ai beaucoup de mal à me poser la question de savoir si une personne est homme ou femme avant de lui écrire (c’est pas naturel pour moi) ?
Et encore plus de mal pour me dire que si c’est une femme, ET si c’est dans tel contexte alors je dois faire comme ci et comme ça sur Facebook etc. Put1 mais on a autre chose à faire… Si encore c »était une femme totalement inconnue quelque part dans le monde, et qu’elle reçoive un message d’un mec dont elle n’a jamais entendu parler, et que le message la dérange, admettons… Mais là on était dans un groupe secret fermé, un groupe de travail, quasiment. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai dit poliment que je ne trouvais pas ça si grave. Mais là j’ai fait l’erreur de critiquer la règle. Donc, ouste. C’est comme ça dans toutes les dictatures. Evidemment il faut des prétextes, de préférence qui paraissent acceptables pour les autres. Donc là on amalgame ça avec un prétendu mépris de ma part pour les femmes, ou les homos, ou l’intersectionnalité, ou que sais-je encore. Si on pouvait rajouter un peu de racisme, ça arrangerait. Et ce que tu penses ne compte pas, tes explications sont ignorées, on te bloque etc. C’est facile. En plus je suis toujours resté calme et poli, très prudent même, avec eux, ayant vite flairé l’ambiance. Mais pas encore assez.
Faut juste faire exactement comme on nous dit, et fermer sa gueule, et surtout, surtout, ne faire aucune remarque qui pourrait laisser penser qu’on n’est pas encore assez à fond dans l’obéissance au dogme de la défense de l’intersectionnalité avant tout. L’autisme dans tout ça, on n’en parle pas beaucoup.
Sympathie pour les sur-opprimé(e)s, oui, mais dictature par leurs petits chefs et par une idéologie suprémaciste de la question, non, NIET, never, nunca.