Le 24 juin 2019, ce sera le 17ème anniversaire du premier refus de visa pour mon ami soutien de vie (qui n’a jamais été accordé, durant 4 ans de « cauchemar visa » qui me fera haïr l’AFdM à vie).
Et le calvaire titre de séjour dure encore à ce jour, et il est même prévu, dans le meilleur des cas, pour durer jusqu’à au moins… je ne sais même plus quelle année.
Mais comme « ils » trouvent toujours un truc pour faire chier, en fait je pense qu’il n’y aura jamais de fin.
Surtout maintenant que les couteaux sont tirés.
Je me demandais si les refus pouvaient être dûs à « mon comportement » (abrupt etc. – et maintenant carrément insultant, puisqu’il n’y a plus rien d’autre à faire).
Car évidemment, les « nouveaux venus » qui découvrent ce merdier depuis juste quelques années sont en droit de se dire que je ne suis pas très poli ni respectueux, donc qu’il ne faut pas s’étonner si ça se passe mal.
Mais c’est pas comme ça. Au début, jusqu’en 2013, j’étais plutôt poli et tout.
Mais depuis qu’un enfumé de petit sous-sous-chef d’une petite préfecture de m. a décidé de tout faire repartir à zéro, ou presque, alors qu’on se croyait près du but (une carte de séjour de 10 ans), trop c’est trop.
On peut pas non plus ramper constamment devant de la m.. Et puis, les insultes, c’est tout ce que j’ai je droit de faire (et en plus, ça me calme un peu). Le reste, tous les trucs bien corrects, il s’en foutent complètement.
Comme je le crie
ici, je ne veux plus qu’on me reproche mon comportement.
Commencez par régler les problèmes, au lieu d’accuser les gens d’être énervés, de péter un câble au bout de plus de 10 ans de patience, pietinée par un connard !
J’ai exhumé quelques vieilles lettres, dont voici la première.
Pas agressive, pas de sarcasmes, rien de tout ça. Evidemment. Et les suivantes sont plus suppliantes.
4 ans de torture. Ensuite mon ami est venu en clando (ce qu’il aurait pu faire dès le début, mais on a voulu respecter la loi, et on croyait à la justice, l’humanité, bla bla bla, vous savez, les refrains républicains français.)
N.Réf.: 20020624 (…) – pbm refus.doc
V.Réf.: demande de visa touristique de (…) (Passeport (…))
(Séjour prévu du 01/07/2002 au 30/09/2002)
Demande urgente de précisions indispensables
Madame ou Monsieur l’Agent Consulaire en charge de la délivrance des visas,
Vous venez de refuser, sans lui donner aucune explication, son visa touristique à mon ami (…), qui pourtant l’a obtenu l’an dernier, et qui présente cette année la même situation.
Il n’est pas de mots pour décrire la tristesse provoquée par ce refus incompréhensible. Vous séparez deux êtres qui s’aiment et je ne peux pas le rejoindre longtemps (…) [dans son pays] car je travaille.
Nous n’avons pas à payer pour les délits commis par les immigrés clandestins.
Je vous ai proposé de vous fournir toutes sortes de garanties supplémentaires, mais vous ne m’avez même pas répondu.
A partir de maintenant, chaque heure de mes journées (hors temps de travail salarié) sera évidemment entièrement consacrée à la résolution de ce problème et de cette injustice.
Le refus d’autoriser son séjour porte, manifestement, atteinte à notre droit et au respect de notre vie privée ET familiale, car dans deux ans nous avons l’intention de conclure un PACS. Il n’y a aucune raison majeure pour refuser ce visa. Nous n’avons pas à subir des présomptions de délits.
Le cas échéant, je vous prie de me donner un rendez-vous, du lundi au vendredi, afin que je vienne personnellement à (…) pour vous apporter tout ce qui serait nécessaire.
Dans tous les cas, je vous demande encore une fois de nous dire DE TOUTE URGENCE quels éléments supplémentaires vous permettront de délivrer une réponse favorable, que ce soit au niveau des garanties financières ou autres. Il ne reste que 7 jours avant la date du début du séjour !
Et ce, en vertu de l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789.
Je demeure à votre entière disposition pour vous transmettre, par quelque moyen que ce soit, tout renseignement ou toute justification précise que vous souhaiteriez (si possible par courriel à (…) ou par fax au (…) ou par téléphone au même numéro après 15h).
En vous priant de pardonner d’éventuelles maladresses dans les formes, et en espérant vivement votre réponse immédiate, j’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance un examen positif de la demande présentée par sa famille et par moi-même pour mon ami (…).
Dans cette attente pressante, je vous prie d’agréer, Monsieur le Consul, Madame ou Monsieur l’Agent Consulaire, mes sincères salutations et l’assurance de ma respectueuse considération.
Eric LUCAS, citoyen français
Inutile de dire qu’on ne m’a jamais répondu.
Ensuite, 4 ans de démarches et tentatives, avec pour tout résultat, au mieux des réponses du genre « malgré bla bla bla, il n’a pas été possible de… ». Jusqu’au Ministre en personne (D. Villepin), qui en plus écrit des trucs erronés dans sa réponse (obtenue de très haute lutte, évidemment). Bref, la routine.
Ce cauchemar ne sera jamais réparable.
Je hais l’Etat français, jusqu’à la mort.
Et s’il n’y avait que ce dossier, et s’il n’y avait que moi !…
Je suis le roi des chanceux : j’ai réussi à me sortir de ce cloaque puant.
Evidemment, il y a 18 ans, je ne me doutais pas de toute cette saloperie.
Je pensais que mon ami pourrait avoir une vie meilleure en France.
Mais quand on n’entre pas dans les cases prévues, rien n’est possible dans ce pays de m. (je parle de l’Administration), et ça, les autistes et les « familles avec autisme » le savent bien.
Après avoir souffert autant d’années pour un titre de séjour, plus question de revenir en arrière. De dire « vous avez gagné » et de laisser tomber. Jamais !
Moi je suis tiré d’affaire, loin de cette saloperie, loin des internements sous la contrainte, etc. etc., et mon ami continue à en baver, à tenter de renouveler son titre de séjour de un an, chaque année (avec des retards et des erreurs administratives…). Alors que « normalement » ça fait largement plus de 10 ans qu’il devrait avoir une carte de 10 ans. Oui mais pour ça faut présenter un cas « normal ». Donc avec moi, les nazministratifs ne comprennent jamais rien, et imaginent « autre chose », des trucs négatifs (parfois imite délirants).
Toujours pareil. Comme avec l’hospitalisation de force en 1994. C’est même pas « dans le doute on s’abstient », mais « dans le doute on sévit ». Ces mange-m…
Que je (me) sois « sauvé », loin, très loin, ça ne change rien à l’injustice en question, c’est la même.
C’est pas pardonnable, et je me battrai toute ma vie pour ça et le reste, pour la Justice, et si possible pour faire mettre un peu son nez dans son caca à l’EFdM. Ca paraît prétentieux, mais en fait c’est toujours possible. Ceux et celles qui se battent depuis des années pour les autistes savent que de temps en temps on arrive tout de même à se défendre, et à leur mettre quelques camouflets ou quelques que petites tapes dans la gueule (par exemple avec les Organisations Internationales), même si c’est pas grand chose et même si c’est peu utile, au moins on se défend, c’est important de résister, de ne pas laisser faire docilement, comme les « veaux normaux », la majorité pleutre et flasque (les vrais responsables, indirectement, mais c’est un autre débat).
Saletés de la bureaucraSSie…
Incapables, sans cerveau, sans coeur, sans âme, sans rien.
Nullités, pauvres taches.
Même un ver de terre, c’est noble et utile, en comparaison.
SALES FUMIERS DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES…
Pauvres, pauvres m.s.
Bien misérables en vérité… Quelle vie de m…. Gratte-papier, travail de m., à faire souffrir les gens…
Pff.
Nuls.
EL