Administrature / Bureaucrature – Nouvelle demande des informations nécessaires pour trouver comment réduire les supplices torturants (1) de l’absence d’accès à la justice qui m’est infligée depuis plus de 25 ans, (2) des reproches consentis (ou vociférés) au lieu des informations, de l’aide et des corrections d’erreurs nécessaires, et (3) du MINAB

De : Eric LUCAS <autistasperger@gmail.com>
Date: mar. 3 janv. 2023 à 17:28
Subject: Nouvelle demande des informations nécessaires pour trouver comment réduire les supplices torturants (1) de l’absence d’accès à la justice qui m’est infligée depuis plus de 25 ans, (2) des reproches consentis (ou vociférés) au lieu des informations, de l’aide et des corrections d’erreurs nécessaires, et (3) du MINAB
To: COSCO Anais <anais.cosco@diplomatie.gouv.fr>, GIRARD Mylene <mylene.girard@pm.gouv.fr>
Cc: <jaraya@ohchr.org>, Evelyne Renaud-Garabedian <e.renaud-garabedian@senat.fr>, <eleonore.caroit@assemblee-nationale.fr>, <Claire.HEDON@defenseurdesdroits.fr>, <marc.salvini@justice.gouv.fr>

Nouvelle demande des informations nécessaires pour trouver comment réduire les supplices torturants (1) de l’absence d’accès à la justice qui m’est infligée depuis plus de 25 ans, (2) des reproches consentis (ou vociférés) au lieu des informations, de l’aide et des corrections d’erreurs nécessaires, et (3) du MINAB 
 
Madame la Cheffe de Chancellerie, Consulat de France à Rio de Janeiro
Madame la Secrétaire Générale, Délégation Interministérielle Autisme et TND
 
Copies pour information :
Monsieur Jorge Araya, Secrétaire du Comité des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU
Madame Evelyne Renaud-Garabédian, Sénatrice des Français établis hors de France
Madame Eléonore Caroit, Députée des Français établis hors de France
Madame Claire Hédon, Défenseure des Droits
Monsieur Marc Salvini, Haut Fonctionnaire Handicap Inclusion du Ministère de la Justice
 
N.B.1 : Les lecteurs(trices) « sensibles aux critiques » ou supportant mal l’ironie devront sauter les passages en GRIS, comme ça on pourra peut-être moins utiliser ces commentaires comme prétextes pour ne pas me répondre (bien que j’aie le droit à la liberté d’expression, et bien que « nul ne [puisse] être inquiété pour ses opinions » selon les Légendes Officielles Racontées aux Usagers, ces pauvres hères crédules mal démoulés).
 
N.B.2 : Je n’ai toujours pas trouvé quels sont les destinataires idoines, et rien que la recherche (semblant éternelle) des bons interlocuteurs pour mes demandes est elle-même torturante au point d’en avoir été réduit à faire une petite grève de la faim en juin 2017 dans ce but (« obtenir au moins un interlocuteur de l’Etat »), en vain bien sûr, à cette époque.
(Obligé de demander « à personne » dans la rue , quelques jours plus tard : https://www.youtube.com/watch?v=Km526Js4XS0 et https://www.youtube.com/watch?v=kVXY2dQbtKQdésolé pour la grossièreté de cette « crise semi-privée publiée », mais bon dans la torture et pas dans les palais républicains parisiens, il ne faut pas trop en demander…
L’avantage de demander l’aide française « à la cantonnade » au Brésil, c’est qu’au moins ici il est LOGIQUE que personne ne réponde (pas comme en France où c’est inacceptable) : ça fait au moins un début de semblant de « justice », misérable mais mieux que rien du tout.)
Néanmoins, au bout d’environ 5 ans de persistance dans les recherches désespérées (ce que les bureaucrates bas-du-plafond perçoivent comme du « harcèlement »), j’ai fini par trouver deux personnes (les destinataires de la présente, donc) qui ne me rejettent pas systématiquement et qui parfois peuvent (et veulent) m’aider plus ou moins.
Ne voyant pas à qui d’autre m’adresser pour l’instant, j’espère que ces personnes me pardonneront de les solliciter à nouveau.
Et si « ce n’est pas le bon endroit », eh bien, pour la « millième » fois, je ne puis que poser ENCORE la même question « existentielle » : « QUI ?« .
Qui, quelle est la personne, le service (ou que sais-je) que l’Etat a prévu – ou est censé prévoir – pour répondre à mes demandes d’information, d’assistance, d’accès à la justice, etc. (qui, comme vous le verrez si vous lisez, sont très concrètes et parfaitement légitimes) ???
La France est la septième puissance mondiale, le « berceau des Droits de l’Homme » : ne me dites pas qu’il n’y a PERSONNE dans l’Administration française pour aider les autistes handicapés, pour leur accès à la justice, pour défendre « pour de vrai » les droits humains…
Surtout quand on voit qu’il y a DEUX MILLIONS de salariés dans le « médico-social » pour ségréguer et/ou exploiter indirectement les personnes handicapées, sans parler de toutes les écoeurantes et inutiles gabegies étatiques, de la corruption systémique à milliards, etc.
 
N.B.3 : Si cette lettre est « inadaptée », merci de me (faire) fournir l’assistance nécessaire, que je ne cesse de demander depuis des années (et pardon de redire tout le temps cela). Je ne peux pas faire plus adapté, plus respectueux, plus poli, plus « je sais pas quoi », je suis déjà au maximum là, et dans le rouge… depuis longtemps…).
 
N.B.4 : Avertissement pour les lecteurs non-français : non non, tout ça n’est pas une fiction ou une farce, c’est la triste réalité au « Pays des Droits de l’Homme Normal », j’ai toutes les preuves et je peux les produire.
 
Le 03/01/2023
 
Mesdames
 
Les années changent mais les supplices administratifs torturants demeurent, identiques, sans le moindre signe de quoi que ce soit, c’est à dire sans espoir.
Pardon de déranger, d’offenser, d’être « particulièrement pénible » (dixit DdD) avec mes sempiternelles demandes d’accès à la justice pour parvenir à mettre fin (tout en restant en vie) au supplice torturant du maintien des injustices que je subis.
 
De plus, au lieu de me fournir les informations, l’aide et les corrections d’erreurs dont j’ai besoin et auxquelles je crois avoir droit, le plus souvent (dans les rares cas où une étude superficielle de mes « dossiers » est brièvement consentie) ce sont des reproches que je reçois, et encore : pour que l’on daigne s’abaisser à me les signifier, il faut vraiment faire beaucoup d’efforts.
 
Ce qu’on me reproche (parfois par des cris grossiers et indignes), c’est le fait de persister à demander des informations, de l’aide et des corrections d’erreurs.
Comment « veiller au respect des droits » ou à la « justice », quand on veille en premier lieu à cacher les erreurs de l’Administrature ?
Le système administratif bureaucratique français est tel que l’erreur semble « impossible », comme dans le film « Brazil ».
Hélas, ce film n’est qu’un divertissement qui dure moins de deux heures, alors que ma réalité à moi, celle de ces supplices administratifs torturants, elle dure depuis plus de 25 ans (et excusez-moi du peu…).
 
Si quelqu’un(e) accepte de lire jusqu’ici (car je suis tellement « particulièrement pénible », m’a-t-on reproché avec véhémence au lieu de m’écouter), cette personne me pardonnera peut-être de trouver très absurde, odieux et même infect le mécanisme égoïste et mesquin consistant à s’estimer offensé(e) ou fatigué(e) (ou « emmerdé(e)« , pour reprendre l’élégant vocabulaire usité par l’autorité indépendante appelée « Défenseur des Droits »), lorsque j’ai l’outrecuidance de quémander au moins un dialogue pour réduire les malentendus, les confusions et les erreurs ; lorsque j’écris « trop » (ce qu’on qualifie très opportunément de « harcèlement »), c’est à dire qu’on m’accuse en ne considérant que les egos des fonctionnaires sollicités, lesquels visiblement ne lisent même pas mes courriels et lettres en entier ou attentivement, et se VEXENT sans aucune considération pour le martyre que je vis depuis plus de 25 ans, et cela, « naturellement », sans me donner d’orientation (ou sinon en m’invitant à m’adresser « ailleurs » (sans précision), toujours ailleurs, c’est à dire nulle part).
(Impossible de résister ici à la tentation de citer l’un des meilleurs « Hauts Conseils » émanant des Suprêmes Sphères de la Grande Défenderie des Droits française : « Allez e**erder quelqu’un d’autre !! ».
Pardon pour la grossièreté, sans doute acceptable puisqu’elle émane de Si Haut.
Nous les misérables administrés, gare à nous si nous avons le malheur de prononcer un mot plus haut que l’autre, ou même seulement de faire usage d’ironie : la punition est implacable.
Par contre, pour les Elites Nommées par Décret, hurler des méchancetés sur les usagers autistes 
handicapés, c’est « normal ». C’est la France.)
 
1. Que faut-il donc faire pour obtenir enfin les informations permettant de trouver comment accéder à la justice en France quand on est une personne autiste handicapée ?
Les réponses théoriques, c’est une chose, mais dans la réalité, ça ne fonctionne pas du tout.
Sinon, je ne vous écrirais pas.
 
Vous croyez que mes griefs sont imaginaires, que tout est de ma faute, que c’est moi qui ne comprends rien (parce que je suis autiste, peut-être) ?
Vous voulez des exemples ??
Pas de problème, c’est parti, veuillez attacher vos ceintures, éteindre votre téléphone et refermer la tablette située devant vous. Car ça décoiffe.
 
Voici donc :
(1.1) quinze exemples illustrant ou prouvant les errements et manquements étatiques, et
(1.2) dix exemples de mes besoins, demandes et recherches,

dans le cadre de ma « quête » vitale et légitime visant à réduire ou supprimer le « supplice torturant du maintien des injustices« 
(qui – pour les néophytes – est résumé en partie B ici : https://ericlucas.org/resume-de-la-torture-en-juillet-2021/)
 
1.1. Quinze exemples de lacunes, absences, incuries, erreurs, abracadabrances, fautes, et de refus et rejets bureaucratiques cinglants
inévitables dans un système se comportant comme s’il était infaillible (et souvent contaminé par le Syndrome du Petit-Chef )
 
1.1.1. Manifestement, il n’y a AUCUNE politique ou mesure d’accessibilité pour les autistes au sein des services de la Justice française.
(https://ericlucas.org/bureaucratistan-tj-brest-nouvelle-confirmation-des-supplices-torturants-du-mutisme-du-mepris-de-l-inaccessibilite-et-de-l-absence-d-aide-infliges-en-violation-de-la-cdph-de-l-onu/)
Cherchez, et si vous trouvez, dites-moi ce que c’est, ça m’intéresse. Vraiment.
Dans ces conditions, il est bien logique que la Justice me soit inaccessible.
(« Vous avez de la pâte, vous avez du suc ? »
Non ? Ben dans ce cas, pas de crêpe au sucre.
Ou plutôt, pas d’accessibilité à la Justice pour les autistes.
Ou « Pas de bras : pas de chocolat ! », c’est un peu pareil.)

 
1.1.2. De toute façon, la Stratégie Nationale Autisme ne dit PAS UN MOT concernant l’accessibilité pour les autistes, alors que c’est pourtant la première chose à aborder.
Et ce n’est pas faute de solliciter à ce sujet (ce qui doit probablement être vécu, encore, comme « pénible »).
 
1.1.3. S’agissant de services publics d’assistance juridique accessibles aux autistes, c’est pareil : personne ne semble savoir en quoi cela pourrait bien consister.
Et c’est pas faute d’avoir passé des années à chercher (et donc à « fatiguer »… pardon hein…).
 
1.1.4. La seule chose que j’ai trouvée au bout de quelques années, c’est l’association « Droit Pluriel » (entité privée donc dépourvue d’obligation de service public), laquelle m’a écrit qu’elle n’a pas de service d’assistance juridique.
De plus, après m’avoir mis en relation UNE fois avec un avocat (qui m’a apporté « une réponse juridique précise à une question juridique précise », et qui ensuite a déclaré à cette association – et même pas à moi – qu’il ne pouvait pas m’aider pour faire mes demandes d’aide juridictionnelle), elle m’a signifié une fin de non-recevoir, en disant qu’elle ne pouvait rien faire de plus pour m’aider.
Et depuis, évidemment (puisque « c’est la France »), elle ne me répond plus, même si les sujets sont nouveaux.
Et donc je ne leur écris plus, pour qu’on ne me sorte pas la fameuse carte « harcèlement » (à dégainer sans modération).
(Quand on pue, on pue. En plus, je ne suis même pas une femme, donc… ouste.
Et dire que cette asso est subventionnée…)
 
1.1.5. Je passerai pudiquement sur les réponses « bateau » m’expliquant que « Le port est au bord de la mer… » (https://youtu.be/o2su7cbl-pY?t=247), ou plus précisément m’informant de l’existence des avocats (l’usager est tellement ignorant, n’est-ce pas…), puisque ces avocats sont des entités privées n’ayant aucune obligation de service public.
(https://ericlucas.org/bureaucratistan-ordre-des-avocats-paris-recherche-daide-concernant-injustice-sequestration-medico-administrative/)
J’ai tout de même essayé en en contactant des dizaines, mais pour le peu qui m’ont répondu, c’était soit pour refuser poliment, soit pour m’inviter à commencer par payer une petite fortune, que je n’ai pas.
(https://ericlucas.org/bouteille-a-la-mer-envoyee-a-des-avocats-avec-resume-des-supplices/)
Ca n’a rien à voir avec de l’accessibilité, c’est plutôt de l’ordre du « parcours du combattant ».
 
1.1.6. Les maisons et points dits « d’accès à la justice », PIMMS, Maisons France Services et autres choses du genre, ne répondent jamais sauf une, qui semble avoir trépassé (ou avoir reçu un missile Zircon, car je suis tellement méchant, c’est bien connu) dès que j’ai commencé à décrire mes problèmes en détails : « plus de son, plus d’image », le Mutisme Administratif Français TELLEMENT classique, et tellement torturant !
 
1.1.7. Des « référents-autisme » (ou facilitateurs / médiateurs) pour la Justice française ?
Ben, vu l’ambiance et le poids écrasant de l’immobilisme, plutôt que d’y perdre 50 ans j’ai préféré passer « directement par en haut » en faisant demander cela à la France par le Comité CDPH (https://allianceautiste.org/docs/AA_OrgIntl/ONU-CDPH/Rapport_2021/20210805_Alliance-Autiste_Rapport-application-CDPH-France.htm Ctrl-F « référent autisme » et « référents autisme », puis https://undocs.org/fr/CRPD/C/FRA/CO/1 page 14),
cependant Monsieur le HFHI du Ministère de la Justice (en copie) pense que ce n’est pas nécessaire (et il dit qu’il y a 600 référents-handicap pour le personnel dans son ministère… alors qu’il n’y a pas un seul référent-autisme pour les justiciables autistes handicapés : cherchez l’erreur).
Il précise bien que ce n’est que son « avis personnel », et je présume que pour connaître une position officielle sur le sujet de la part du Pouvoir Judicaire Français, c’est plus qu’impossible, et qu’on aura expliqué l’énigme des chambres de Barabar avant d’obtenir l’esquisse d’un signe d’un éventuel Haut Quoi Que Ce Soit – naturellement courroucé par tant d’impudence : vouloir oser demander à Justice française sa position sur l’accessiblité pour les autistes, c’est forcément insultant, et donc punissable.
Mais la Délégation Interministérielle Autisme considère (sans doute « faute de mieux ») qu’elle est « compétente » pour remplir ce rôle…
Bon, si on se force à croire en la magie mirifique et éberluante du Système Bureaucratique Français, admettons, et moi – bonne poire – j’ai même été jusqu’à indiquer ces pistes (HFHI Justice et Délégation Autisme) aux fautifs (c.à.d. la Justice du Finistère)…
Mais j’imagine que cela a dû être encore perçu comme hautement outrecuidant, de la part d’un si improbable vermisseau…
Et je serais fort étonné si les Hauts Dignitaires des Cours avaient daigné s’abaisser à prendre attache avec les instances pouvant (théoriquement) les aider en matière d’autisme.
Qu’est-ce que vous voulez que je fasse de plus, franchement ???
Je crois que même s’il existait une sorte de médicament ou de substance permettant de rendre « humaines et accessibles » ces Hautes Elites, même pendant seulement 15 mn (un peu comme avec un « sérum de vérité »), et même si, pendant ce laps de temps, on pouvait actionner je ne sais quelle machinerie cybernétique pour implanter dans leur cerveau les principes de la CDPH et un minimum de notions sur l’autisme, eh bien même comme ça, il n’est vraiment pas sûr qu’elles acceptent de faire un effort et de tenir compte du handicap autistique ensuite.
J’ai même proposé d’aider pour comprendre « comment tenir compte », mais bon, un vulgaire usager, de surcroît autiste (donc forcément un peu zinzin) qui irait expliquer quelque chose à de Hauts Sachants Tout-Puissants Qui Disent Et Rendent La Loi Au Nom Du Peuple Français… Ou la la… Pas pensable. Ou avais-je donc la tête…
Croire que la Justice française pourrait être juste, ou qu’elle pourrait vouloir l’être, c’est bien la preuve que je suis dingue, non ?
Bref, tout le monde sait que la Terre est plate, et que c’est évident et vrai parce que ça a toujours été comme ça.
 
1.1.8. Le Défenseur des Droits ?…
Ici je vais rester « pudique », sans quoi assurément on va me reprocher d’être méchant ou je ne sais quoi.
(La moindre erreur est éliminatoire, le moindre soupçon d’ombre d’une possibilité de propos irrévérent ou critique est passible de l’EXCLUSION A VIE : ça, merci j’ai bien compris.
Eh bien soit, je suis exclu et indésirable, mais je continue et je continuerai à chercher la JUSTICE et à ce qu’on « veille au respect » de mes droits, ne vous en déplaise.)
Disons simplement que depuis avril 2016 cette autorité indépendante rejette toutes mes saisines, et surtout, avec eux on est vraiment dans « Brazil » : l’erreur est im-pos-sible.
Donc, à chaque « classement sans suite », j’essaie d’expliquer poliment qu’il y a malentendus, erreurs et confusions (https://ericlucas.org/bureaucratistan-ddd-demande-d-information-de-correction-d-erreurs-et-de-cessation-de-maltraitances/), mais il suffit qu’un courriel ou une lettre de ma part mentionne une erreur de leur part pour qu’il ne reçoive jamais de réponse (ou, dans le meilleur des cas, une réponse n’abordant nullement ces erreurs, ou les contournant, comme le veut la Sainte Tradition Administrative Française de la Haute Roulure Enfarinante (STAPHRE)).
C’est un peu facile… Et vraiment pas « professionnel ». Ni encore moins « juste ».
D’ailleurs, pas plus tard qu’il y a cinq jours, j’ai téléphoné à leur plate-forme, et quand j’ai dit que les rejets de mes saisines étaient basés sur des erreurs, la personne m’a immédiatement rétorqué – de manière assez péremptoire – que c’était « mon appréciation personnelle » (laquelle visiblement ne vaut pas grand chose aux yeux de ces « élites omniscientes »).
En tous cas une chose est sûre, c’est qu’on n’a pas le droit d’en discuter, et que croire aux beaux principes de la République est sévèrement puni si on ose en demander l’application : la persévérance et la correction d’erreurs (qui « dans la vraie vie » sont plutôt des qualités), sont perçues très très négativement par les Suprêmes Elites Infaillibles et Omniscientes de la Haute-Bureaucrature Française.
 
Mais c’est vrai, c’est de ma faute :  j’oublie tout le temps que « l’usager » – cet epsilon semi-avorton – ne comprend rien, ne sait pas ce qu’il dit ou ce qu’il écrit, vit dans l’égarement et dans l’hébétude, sans doute à force de heurter maladroitement son crâne décérébré sous les basses voûtes de sa chaumière moisie ou de sa grotte glauque, alors que les Elites Administratives, elles, Savent Tout dès la naissance (ou même avant), vivent Glorieusement dans la Lumière, et ne peuvent donc pas se tromper. JAMAIS !

Que voulez-vous, on ne vit pas sur la même planète : les simples mortels, les « gens qui ne sont rien » – ces bougres – vivent ou plutôt végètent ici-bas, dans les ténèbres, la crasse, la fange malodorante (ce que leur vile médiocrité mérite), alors que les Fonctionnaires Infaillibles d’Elite du Normo-Terrorisme d’Etat*, eux et elles, Illuminent Célestement, et si hérmétiquement qu’il est inutile de chercher à nous expliquer des mystères que nous ne pourrions jamais comprendre, les cerveaux ne sont pas câblés pareil.
(*Note : ne surtout pas créer d’acronyme avec l’intitulé ci-dessus, sans quoi on m’accuserait encore de crime de lèse-majesté, enfin – pardon – de lèse-fonctionnaire. Fonctionnaire de la haute bureaucratie d’élite omnisciente et infaillible donc, puisque toute demande de correction d’erreur fait l’effet d’une offense et déclenche les Foudres Supérieures de la Haute Kafkaïennerie Courtelinesque Rondecuirassée.)
 
 
L’Administration Française, c’est MAGIQUE : il n’y a AUCUNE mesure d’accessibilité pour les autistes, c’est à dire aucune Prise En Compte Correcte de l’Autisme, MAIS… grâce à la Magie Administrative Française, n’importe quel Fonctionnaire-Bureaucrate peut comprendre les écrits d’un autiste dès la première lecture rapide (c’est l’avantage d’avoir un super-cerveau et d’être surdoué), et peut statuer de manière définitive, sans se tromper.
C’est ainsi que TOUS mes Supplices Administratifs Français viennent de cette « magie » : hospitalisation d’office abusive sur des bases imaginaires (https://ericlucas.org/psychiatristan-reponses-au-questionnaire-pour-les-rescapes-de-hospitalisations-ou-institutionnalisations-psychiatriques-forcees/), que je peux démontrer MAIS ON NE M’A JAMAIS OFFERT L’ACCES A LA JUSTICE pour ce dossier (évidemment puisque les médesinges-fonctionnaires-bureaucrates français sont infaillibles, donc pourquoi se fatiguer, hein), et tout le reste : consulats, préfectures, DdD, et maintenant les divers services de la « Justice ». Aucun espoir, aucun.
 
Quand est-ce qu’il y en aura un ou une, tout là-haut, qui aura le courage de descendre de son donjon pour voir la « vraie réalité » ? 
Evidemment ça demande beaucoup de courage, pour reconnaître qu’on s’est totalement trompé.
Et le courage semble aussi rare que l’arrogance est courante, dans les Hautes Sphères Bureaucratiques.
La preuve : dès qu’il est question d’aborder les erreurs, ou même de simple dialogue, il n’y a plus personne !
Et si on insiste, là on tombe dans le Crime de Lèse-Fonctionnaire-Bureaucrate, et on se fait jeter comme du poisson pourri. (Et même pire, car quand on jette du poisson, on ne lui crie pas dessus. Enfin bref, pardon d’être précis, enfin, pénible)
Le masque tombe très très vite, et derrière, c’est pas beau à voir (ou à entendre).
J’ai des preuves. Accablantes.
(On me dira évidemment que je suis « malveillant », on « saura » (mieux que moi !) que j’ai tendu des pièges ou je ne sais quoi, avec les raisonnements « tordus » que je ne connais que trop…
On dira même (et on me l’a dit !) que je « m’amuse » (Ben oui, je m’ennuie tellement… Ah, et je ne vous ai pas dit ? Je fais des poupées en y collant des photos googlées de mes victimes burelières, et j’y plante des aiguilles…)
N’importe quelle idée imaginaire pondue automatiquement par le cerveau (embrumé et pétri de fictions télévisées ou cinématographiques) de n’importe quel Fonctionnaire-Bureaucrate deviendra LA Vérité, pour les Siècles des Siècles. (Il ne peut en être autrement, puisqu’on ne peut jamais aller vers la correction d’erreurs.)
C’est toujours l’usager qui a tort, jamais le Fonctionnaire-Bureaucrate. C’est magique, je vous dis.
C’est LA FRANCE, Mesdames et Messieurs, prosternations et acclamations reconnaissantes par les « usagers », les « emmerdeurs », les « sans dents », « ceux qui ne sont rien », etc., ces bêtes qui courent dans la rue et qu’il faut mater, dur et ingrat labeur.)
 
1.1.9. J’essaie parfois de faire des demandes d’aide juridictionnelle (https://ericlucas.org/tag/demande-daide-juridictionnelle/), donc seul et sans aide, et au bout de quelques tentatives un peu au hasard (après maints rejets pour moult motifs), j’ai fini par recevoir une réponse d’une Sommité Parisienne (Présidente de Cour de Quelque Chose), qui a daigné déclarer « Toutes les autres conclusions de Monsieur Lucas sont rejetées ». Péremptoirement, comme il se doit.
Naturellement sans la moindre explication, orientation ni quoi que ce soit d’autre que du rejet.
Quand on fait partie de « ceux qui ne sont rien », c’est déjà bien beau d’avoir reçu une réponse de la part de Si Haut : de quoi est-ce que je me plains…
(Et je n’ai jamais envoyé de « conclusions » mais des demandes. Mais bref, de toute façon j’ai forcément tort, puisque l’Administrature a toujours raison et ne fait que ce qui lui chante – en toute impunité.)
 
1.1.10. Récemment (pour une affaire mineure, un litige avec la CAF), j’ai tout de même réussi à obtenir une avocate commise d’office, MAIS elle m’a tout de suite fait comprendre qu’elle ne comptait pas prendre en compte mon handicap, et qu’elle n’allait pas non plus invoquer la CDPH de l’ONU…
(Faut pas non plus rêver hein, c’est la France quoi… Le handicap ? La CDPH ?? Et puis quoi encore ?!…)
Dans ces conditions oscillant entre l’ubuesque et la douzième dimension, j’ai donc réduit mes communications avec elle au strict minimum, pour ne pas l’offenser (les gens « supérieurs et normaux » sont tellement sensibles…) et aussi pour éviter des pertes de temps, vu le gouffre : je ne sais pas quoi lui dire…
Moi je vis dans la défense des droits humains, dans le droit du handicap, dans la connaissance de l’autisme… Elle, je ne sais pas et je n’ai pas cherché, car quand on ne veut pas tenir compte de la CDPH de l’ONU ça ne m’intéresse pas.
Donc j’ai envoyé mes demandes directement au Tribunal, tout en confirmant à l’avocate que oui bien sûr je comptais sur elle pour me défendre : elle était censée suivre ce qu’elle voulait faire à ce sujet (et elle fait bien ce qu’elle veut d’ailleurs, la preuve avec son « désaisissement-déchargement », cf. 1.1.13 plus bas).
 
1.1.11. De plus, le Bureau d’Aide Juridictionnelle (de Brest) n’a jamais répondu à mes demandes concernant l’accessibilité et les aménagements que je demandais, à part pour me dire que j’avais une avocate commise d’office (ce qui dans leurs circonvolutions devait sans doute correspondre à « prise en compte du handicap autistique ») :  c’est une blague ?
 
1.1.12. « Naturellement », le Tribunal a répondu encore moins (c’est à dire rien du tout) à mes demandes similaires à son endroit…
 
Est-ce qu’après tous ces exemples, il y a encore quelqu’un pour prétendre que l’accès à la Justice en France existe pour les autistes, ou du moins pour moi ??
Si oui, eh bien lisez la suite alors. 
Car en matière d’Absurdité Administrative, « Impossible n’est pas français ».

1.1.13. En effet, comme si tout ce florilège (qui visiblement n’émeut pas le moins du monde les « machines humanoïdes » bureaucratiques approchant mes dossiers) n’était pas suffisant, alors que ça fait des années qu’on a atteint le fond et qu’on continue à creuser avec vigueur et pétulance, maintenant c’est Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Brest qui a bien voulu daigner « décharger » l’avocate de mon dossier, et ce pour des motifs plutôt « défrisants » à mon avis.
(Sa Lettre, pages 2 et 3 : https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=https://ericlucas.org/wp-content/uploads/2022/12/20221211-LRAR-avocate-Deniel-batonnier.pdf&hl=en)
En résumé, cette Haute Personnalité (qui, bien entendu, a déjà Tout compris – à la naissance, je présume, ou peut-être même avant – et qui n’offre aucune chance de dialogue ni – EVIDEMMENT – le moindre espace à la possibilité d’une erreur) a bien voulu indiquer à mon avocate (à la demande de celle-ci bien sûr) que :
 
(1) « +Monsieur Eric LUCAS a déposé lui-même, sans votre intervention, ses déclaration (sic) pour l’audience du 24/11/2022+ » (déclarations visibles ici :  https://ericlucas.org/bureaucratistan-tj-brest-mes-declarations-pour-l-audience-du-24-11-2022/),
phrase (réaliste et vraie) immédiatement suivie de :
 
(2) « Vous n’avez pas été désignée pour être le simple + »porte-voix »+ de Monsieur Eric LUCAS sur la problématique du handicap. »,
ce qui – en substance – est vrai aussi, mais la phrase qui suit (c’est à dire la conclusion des deux premières) est :
 
(3) « Ceci constitue un empêchement au libre exercice de votre mission, et justifie que vous puissiez vous dessaisir de ce dossier ».
et aussi, juste après :

(4) « En conséquence, je vous décharge de votre mission dans le cadre de l’aide juridictionnelle. »
(Encore un truc vague, car est-ce que c’est elle qui se dessaisit toute seule, ou est-ce que c’est Lui qui la décharge ?) 
(Ah mais j’oubliais : c’est confraternel, ils font ce qu’ils veulent entre eux, et l’usager, c’est « l’emmerdeur », qui évidemment ne comprend rien, le pauvre…)

(J’imagine que ce Grand Homme a dû jouir en édictant sa Haute Décision – c’est-à dire, pour moi, ce tissu de calembredaines redoutablement élucubratoires…
A ce niveau, ce n’est même plus « pathétique » mais plutôt « psychiatrique »…)
 
Mais EN QUOI consiste donc ce prétendu « empêchement » ? Quel est l’obstacle, au juste ?
Les choses sont pourtant claires et Il le dit lui-même : j’ai écrit directement au Tribunal, sans passer par l’avocate.
Ben, évidemment, c’est précisément pour NE PAS « ennuyer » l’avocate que j’ai procédé de la sorte…
Pour ne pas créer d’interférences ou de « troubles » qui auraient pu, justement, servir de prétexte pour m’éconduire.
Mais même comme ça, en étant très précautionneux (car « chat échaudé craint l’eau froide »), ça ne marche pas.
Comment diantre peut-On honnêtement m’accuser d’avoir voulu « utiliser » mon avocate, tout en me reprochant de ne pas l’avoir consultée ni informée ??? Mystère et boule de gomme…
Soit ça relève effectivement d’une « affection psychiatrique », soit la mauvaise foi atteint ici des profondeurs abyssales encore rarement explorées. (Ce qui ne manque pas d’intérêt, d’ailleurs, pour l’étude des Troubles Administratifs Français.)
Pour que l’assertion de Monsieur le Bâtonnier puisse avoir un minimum de fondement, il faudrait au moins qu’Il puisse citer une phrase tirée de mes courriels ou lettres, par laquelle je demanderais à l’avocate de faire ceci ou cela (vous savez, ces choses apparemment impensables et outrageantes dans ce landernau péninsulaire, ces « empêchements », qui ne sont rien de plus que la prise en compte de mon handicap et de la CDPH : quelle insolence de ma part…).
Et si cette phrase existait dans mes écrits, eh bien vu le niveau de mauvaise volonté ambiant, on peut être sûr qu’elle aurait été citée, brandie, dans cette sidérante Lettre Bâtonnière Du Barreau De L’Ordre.
 
De plus, je me demande bien à quel titre mon droit d’accès à la Justice, qui pour une fois allait peut-être se concrétiser (bien que très amputé), devrait se voir bloqué par la décision échevelée mais irréfragable d’une Confrérie privée.
(La lettre commence par « Chère Consoeur » : c’est donc une Confrérie (et bonjour de ma part à Jean Valjean, vu l’époque où semble se situer cette pitoyable rocambolesquerie…)).
 
1.1.14. Est-ce que je dois vraiment préciser que cette Haute Bâtonnerie Du Barreau De L’Ordre n’a jamais daigné me répondre ?…
https://ericlucas.org/bureaucratistan-ordre-des-avocats-de-brest-demande-de-revision-de-votre-rejet-discriminatoire/

Si le lecteur ou la lectrice n’a toujours pas compris le mécanisme (pervers et immonde)…
En résumé, en France, l’Administration ou même la moindre entité privée nantie d’un semblant de pouvoir ou d’autorité a forcément raison, et si l’usager ose dire qu’il y a erreur, alors au mieux on ne lui répond pas, et au pire on le punit.
Et il y a divers moyens « discrets » pour faire cela. Pourquoi croyez-vous que j’ai été poussé à l’exil ??

1.1.15. Juste par « esprit sportif » (car je suis maintenant un champion dans la discipline méconnue du Martyrat Administratif Français – https://ericlucas.org/resume-de-la-torture-en-juillet-2021/)j’ai également contacté la « Conférence des Bâtonniers », après qu’un ami autiste célèbre dont je tairai le nom m’en eût – non sans quelque perplexité amusée – informé de l’existence.

 
1.2. Dix exemples de besoins et de demandes ou de recherches
 
1.2.1. Comment je fais pour rédiger des demandes d’aide juridictionnelle qui pourraient être comprises correctement ?
Pour rappel :
– Quand j’en fais tout de même, en l’absence d’assistance donc, elles sont soit rejetées, soit incomprises ou amputées, c’est-à-dire réduites à « autre chose » (ce qui d’ailleurs explique en partie les tourments susmentionnés avec l’avocate commise d’office et avec la Grande Bâtonnerie de l’Ordre Confraternel).
– Les « points d’accès à la justice », « maisons de justice », PIMMS etc. ne répondent jamais, et les rares courageux qui le font parfois semblent « tomber dans les pommes » quand je commence à entrer dans les détails.
(Cela dit, je confesse ne pas avoir – dans ma grande paresse – sollicité les 2000 existant en France.
Et si je commençais à le faire, on m’accuserait de « harcèlement », et à tous les coups on me traiterait de « grand malade » !
Il n’y a aucune chance, c’est un « jeu » cruel où l’usager « différent » perd à tous les coups.)
– L’avocat « fourni » (une seule fois) par l’association « Droit Pluriel » (la seule « appropriée » que j’ai trouvée dans ces limbes) a daigné faire savoir à cette association que pour cela il faudrait que je voie une assistante sociale…
– Mais :
— Les assistantes sociales « de quartier » en France (quand je parviens de très haute lutte à décrocher un rendez-vous après plein de refus, preuves à l’appui) sont comme pétrifiées si je commence à leur égrener un dixième de mes malheurs administratifs, et dans le meilleur des cas elles ne peuvent que m’avouer qu’elles ne savent vraiment pas quoi me dire ;
— L’assistante sociale du Consulat à Rio de Janeiro, malgré ses mérites et sa patience, semble dire que ce sujet dépasse les compétences du Consulat (si j’ai bien compris, mais peut-être qu’il faudrait vérifier à nouveau ? Ou pas, car on me reprocherait peut-être un « harcèlement », ou d’être pénible etc ? C’est kafkaïen, franchement…).
– Les répondants de Service-public.fr sont plutôt braves et patients et « pro » (ils ne semblent pas tomber dans le piège de l’offensiation), mais ils ne peuvent que produire des réponses assez « robotiques », et certainement pas m’assister pour la rédaction d’une demande d’aide juridictionnelle.
– Les services « SAVS » (Service d’Assistance à la Vie Sociale) ?… On va me dire que j’ai eu de la chance d’avoir une « place » avec l’un d’entre eux, et qui a accepté de fonctionner à distance, mais ce service (associatif privé) ne m’aidait pas du tout pour mes litiges administratifs ; n’a pu que m’envoyer un formulaire d’aide juridictionnelle vierge que j’avais déjà (en se gardant bien de me rappeler ce sujet) ; puis il m’a expliqué qu’il ne pouvait pas m’aider pour ces problèmes car leur asso dépend des subventions publiques, et qu’il faudrait plutôt que j’aie une assistance d’ordre juridique, puis enfin il a fini par « intriguer » (assez bassement) pour que la CADPH déclare, par écrit, que je « ne relève pas d’un SAVS ».
De toute façon, ces services ça ne va pas du tout car ce n’est pas fourni sur la base de l’égalité avec les autres citoyens : par exemple, il faut s’inscrire, obtenir une « place » (au compte-goutte), alors que les « gens normaux », eux, peuvent accéder « de droit » et facilement à des assistantes sociales locales.
Il y a donc, comme toujours, discrimination, ségrégation, manque d’accessibilité, refus de service, exclusion, sans parler de toutes les petites sournoiseries humaines habituelles (et j’ai des exemples).
– Les assistantes sociales des CRA ne répondent pas, ou répondent une fois tous les deux ans en moyenne, mais sans qu’on puisse seulement commencer à entrer dans les détails. A croire que je sens le gaz.
Une chose est certaine : il n’y a pas d’accessibilité ici, et les gens comme moi sont savamment écartés.
– La Délégation Interministérielle Autisme m’a déclaré qu’elle pense qu’elle est peut-être « la » personne que je recherche, mais elle est évidemment très occupée, et cela m’étonnerait que l’assistance en question fasse partie des missions officielles de cette Délégation : dans ces conditions, il est logique que cela passe après les priorités, qui sont nombreuses.
Ce que je demande, ce n’est pas un service ou une personne « qui veuille bien essayer de », car ça, quand on le trouve, ça ne dure jamais très longtemps et donc c’est inutile car il faut des années de patients efforts pour avancer d’un millimètre.
Ce que je demande, c’est « ce que l’Etat a prévu pour », ce qui est fort différent.
 
1.2.2. Comment je fais pour rédiger des lettres de contestation de refus d’aide juridictionnelle qui seraient adaptées ?
Car en général mes demandes d’aide juridictionnelle sont refusées, pour toutes sortes de prétextes.
Donc dans ce cas j’ai 15 jours (je crois) pour faire une contestation. Laquelle risque fort de ne pas prospérer, vu le binse.
 
1.2.3. Comment je fais pour me défendre contre les refus d’aide juridictionnelle ?
Exemple : « Toutes les autres conclusions de Monsieur Lucas sont rejetées. » Et allez donc vous faire voir. Aucune explication, aucune justification, rien.

1.2.4. Comment je fais pour obtenir un avocat commis d’office par l’aide juridictionnelle pour m’aider à rédiger des demandes d’aide juridictionnelle ?
Les réponses rares et robotiques du système ne savent qu’annoner que je dois me rapprocher d’un avocat pour obtenir de l’assistance juridique. Et pour obtenir un avocat, je dois faire des demandes d’aide juridictionnelle, lesquelles visiblement nécessitent l’assistance d’un avocat puisqu’elles sont « inadaptées ».
C’est un gag ? C’est ça, « la France, Etat de droit, bla bla bla » ?
 
1.2.5. Comment je fais, vu le tableau, pour obtenir l’accessibilité (c’est à dire notamment des « aménagements humains » raisonnables en termes d’attention et de non-offensiation – ou de rétention de bave aux commissures) de la part des Bureaux d’Aide Juridictionnelle ?
 
1.2.6. Même question (accessibilité) pour les Tribunaux (qui semblent évoluer très au-dessus du Plus Haut des Cieux) ?
 
1.2.7. « Défenseur des Droits » : … (même pas les mots, c’est « hors concours » – et c’est inacceptable)
Comment je fais pour me défendre contre les rejets insignes daignés par cette entité, et contre leurs refus systématiques d’aborder et de rectifier leurs erreurs, que je peux facilement démontrer ?
 
1.2.8. Comment je fais pour effectuer une plainte à la CEDH ?
Cette Cour m’a déclaré par écrit qu’elle ne pouvait pas m’aider pour cette démarche (très compliquée).
Et elle n’a pas répondu quand j’ai demandé quel service pourrait m’aider. Bref, la routine.
 
1.2.9. Comment je fais pour me défendre contre la suppression écoeurante et erronée de l’avocate par la Grande Bâtonnerie de l’Ordre ?
Pour rappel, évidemment personne ne me répond.
Est-ce que je dois refaire une demande d’aide juridictionnelle ? Puis recommencer, comme ça, tout le temps ?
Ou est-ce que j’ai le droit de contester cette décision étourdissante, et si oui comment ??
Je n’ai pas de boule de cristal ! 
 
1.2.10. Si je peux ou si je dois porter plainte contre Monsieur le Chef du Grand Bâton du Barreau, alors comment faire pour obtenir une aide juridictionnelle, ce que très bizarrement la « justice » de la France semble confier à cette entité privée dépourvue d’obligation et qui, comme d’habitude, ne se gêne pas pour statuer arbitrairement, exclure etc., sans qu’on sache comment se défendre.
Même en supposant le cas surréaliste où Monsieur Bâtonnier désignerait une avocate, je vois mal comment celle-ci pourrait honnêtement m’assister pour me défendre contre lui.
Et là, pour le coup, il y aurait un véritable « empêchement ».

1.2.11. Et j’ai dû en oublier. Tout ça me fait mal à la tête.
A vous aussi ? Ben, imaginez pour moi alors, depuis plus de 25 ans que ça dure !!
Les milliers de lettres et courriels en vain !!!
Et en plus, par-dessus le marché, tout ce qu’on trouve à me dire, c’est m’accuser de « harcèlement » (DdD), ou d’être « particulièrement pénible » (DdD), ou « d’emmerder » (DdD) ??!!!
Non mais je rêve quoi, arrêtez le grand n’importe quoi vil et misérable, non ???
Si d’aucuns n’ont pas de cerveau ou pas de conscience professionnelle (ni de coeur, mais ça c’est déjà avéré depuis longtemps), eh bien il faut « prendre les dispositions adéquates », et diligemment.
Sinon on est juste dans la Grande Polichinellerie Tartuffière.
Votre système, l’Hydre Administratif Français, aiguillonné par les Petites Chefferies néo-féodales, torture benoîtement les personnes autistes handicapées, à vie !
Et je ne suis pas l’autiste handicapé le plus torturé et méprisé, loin s’en faut.
Raison de plus pour lutter contre toutes ces vilenies, ne croyez-vous pas ?
 
2. J’avais d’autres choses à dire (j’imagine que ça devait être sur les « reproches et vociférations » de l’Administration), mais rien que de faire les petites listes sommaires ci-dessus, cela m’a épuisé : tout ça c’est VRAIMENT de la torture, et en plus, si quelqu’un accepte de se manifester après avoir lu un peu, cela sera sans doute au moins pour me reprocher le fait que « c’est trop long »…
Mais quand je résume on ne comprend pas (ou – pire – on comprend autre chose, toujours à mon détriment bien sûr), et quand je suis explicite on ne me lit pas vraiment, et donc on « ne sait pas de quoi il s’agit » : qu’est-ce que je peux faire, quand il n’y a PAS d’efforts d’accessibilité « en face » ??
C’est donc si difficile, de lire ? Et si oui, alors écrire tout cela est-il donc surhumain ?
Ou est-ce que ce n’est pas plutôt le refus COUPABLE de voir les erreurs et les lacunes, qui rend la lecture attentive « impossible » ??
 
Il existe une variante, entendue une fois il y a 15 ou 20 ans : « Vous nous envoyez des lettres qu’on ne peut pas lire… ».
Ben oui parce que moi je m’ennuie, je suis « un grand malade », c’est bien connu : je prends un malin plaisir à passer un temps fou à faire des centaines ou milliers de lettres pour « emmerder » l’Administration…
Sans doute pour me venger de quelque chose… Purée les trois neurones qui ont produit une « pensée ». Immédiatement gravée dans le marbre. Cette Administrature est FASCINANTE…
Fffff… Ces « pensées automatiques supérieures et disqualifiantes » sont fatigantes et misérables, moi
 je demande juste l’accès à la Justice (cf. CDPH article 13, notamment), pas des jugements et reproches permettant d’éviter d’aborder le fond. 
Ca va, pas la peine de se fatiguer : depuis plus de 25 ans je connais tous les mécanismes, les réponses typiques, les accusations, tout ça. Je suis Usager-Expert en Supplices Administratifs Français. Vraiment !

Je demande juste ce dont j’ai besoin et à quoi j’ai droit. C’est trop demander ???
 
3. MINAB (Mutisme, Incurie et Néant Administrativo-Bureaucratiques)
Je ne trouve même pas les mots pour décrire la torture ignoble consentie par l’infâme Bureaucrature. 
Parfois cela fait physiquement mal au ventre.
(Après ce que je viens de citer – c’est à dire seulement quelques exemples récents – vous faut-il encore des preuves ?)

Plus de VINGT-CINQ ANS que ça dure, et que ça semble « impossible » à réduire par votre chère Administrature.
Je me demande si le véritable problème, qui est une constante partout ici, ce n’est pas plutôt que les Elites Burelières refusent d’admettre que la Magie Administrative Française a ses limites, REFUSENT de reconnaître leurs erreurs, et SE VEXENT quand on insiste, en oubliant l’obligation de professionnalisme de leur fonction, et en prenant les choses personnellement.
Tout le monde est si « important », dans votre pays, surtout dans la Noblesse d’Etat, pas vrai ?…
Tout ça est à vomir.
Mais bien sûr, tout est de ma faute : j’ai osé dire que le Roi est nu, j’ose exiger moins de fourberie par l’Etat : il faut donc me punir, m’écraser, et surtout pas m’aider.
Toujours cacher les problèmes sous le tapis : c’est bien la France.
 
En conclusion, ce qui compte, ce n’est pas le bien-être et la justice ou l’équité pour les administrés autistes handicapés, ce qui compte avant tout, c’est l’aise et la protection de l’illusion d’infaillibilité et de la pathétique soif de puissance ou d’autorité de Fonctionnaires-Bureaucrates fautifs : tout le prouve dans mes calvaires, tout ça est clair comme de l’eau de roche, c’est documenté sur 25 ans dans mon cas, et ce n’est pas que pour moi et ça ne date pas d’hier (Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Courteline, « Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut »).
Et je mets quiconque au défi de prouver le contraire.
 
Mais je continuerai à demander et à chercher par tous moyens légaux ce dont j’ai besoin et qui m’est dû par votre système torturant et honteusement fallacieux.
 
 
Dans l’attente ou l’espoir des informations nécessaires et auxquelles je crois avoir droit (pour aller vers l’espoir de trouver des pistes en direction de l’accès au droit permettant la fin des supplices administratifs du maintien des injustices m’étant infligé – au masculin singulier – interminablement et inconsidérément),
et en vous priant de bien vouloir pardonner ou déconsidérer tout ce que vous estimez devoir l’être,
je vous prie d’agréer, Mesdames, l’expression de mes salutations distinguées.
 

Eric LUCAS
Martyr de l’Administration Française
Autiste CIM-11 6A02.0 à haut potentiel altruiste
Rescapé de la psychiatrie publique française et de ses médesinges – Martyr Administratif Français depuis 1994
Torturé en 2002-2006 par le Ministère des Aff(ai)res Etrang(èr)es de la France
Fondateur de AllianceAutiste.org, Autistan.org et Autistance.org en 2014
Demandeur d’asile auprès de la République fédérative du Brésil depuis 2017
Usager-Expert en Troubles et Sévices Administratifs Français
EricLucas.org

« (…) aux personnes en situation de handicap (…), je veux ici dire très solennellement que la République sera toujours à leurs côtés et qu’à chaque fois qu’il y a une difficulté, une impasse, une épreuve, qu’ils n’ajoutent pas une forme de culpabilité, à ce qu’ils vivent : c’est la nôtre de culpabilité, pas la leur. Eux, ils ont à croire dans leurs rêves. Votre différence, ça n’est pas celle que nos regards, trop habitués aux normes, croient voir. Votre différence, c’est votre potentiel. » –  Emmanuel MACRON, 11/02/2020
 

COSCO Anais

jeu. 5 janv. 09:07 (il y a 1 jour)

   

À moi

Bonjour Monsieur Lucas,

Malheureusement le Consulat général de France n’est pas habilité à faire plus que ce qui rentre dans le champ de ses compétences, à savoir ce que vous trouverez sur le site : https://riodejaneiro.consulfrance.org/ Il y a un onglet notamment « ce que le consulat peut faire pour vous ».

Concernant les affaires sociales, comme je l’ai déjà exprimé, nous sommes en attente de la réponse de la MDPH pour voir si nous allons pouvoir mettre en place une aide mensuelle… Affaire à suivre donc.

Nous restons à votre disposition pour cela.

Bien cordialement à vous et en vous présentant mes meilleurs vœux pour 2023.

Anaïs Cosco


Eric LUCAS autistasperger@gmail.com

11:38 (il y a 4 heures)

 
À COSCO
 
 
 
 
 
 
Bonjour Madame et merci pour votre réponse, j’ai bien compris depuis longtemps que les compétences du consulat sont limitées à certaines choses (et c’est compréhensible), mais j’aimerais au moins savoir où je peux m’adresser pour les questions de mon courriel précédent.
Si même un Consulat, qui fait partie de « l’Administration française », ne sait pas où m’orienter, alors imaginez pour moi…
J’ai reçu une réponse d’un « PIMMS » qui (comme je m’ attendais) me fait savoir, en résumé, que tout ça le dépasse, et qui m’invite (naïvement et en semblant y croire) à recourir aux services de l’inénarrable « DdD »…
Lequel, comme vous le savez si vous avez lu mes écrits, fait tout ce qu’il peut pour m’exclure (je me suis même fait « jeter » très grossièrement au téléphone).
C’est de la torture.

–> Où puis-je m’adresser pour obtenir, sinon de l’aide, au moins des informations ?
J’ai l’impression de poser cette question pour la « millième » fois.
C’est de la torture. Qu’est-ce qu’un pays où on ne peut même pas obtenir des informations de la part de l’Administration, qui le plus souvent quand elle se manifeste c’est pour rejeter…
 
Concernant l’aide et la MDPH, merci encore.
Comme vous je suis dans l’attente, et cela fait des années.
Le 14/11/2022 j’ai envoyé un QUATRIEME recours à la MDPH29, qui, « surprise », ne daigne toujours pas me répondre.
En 2022 je crois, j’avais aussi fait une demande d’aide juridictionnelle pour porter plainte contre cette MDPH, pour ce problème, mais, « surprise », aucune réponse à ma demande d’aide juridictionnelle (ou s’il y a eu une réponse, alors ce devait être une chose incompréhensible ou « inaccessible » pour moi).

Si c’est pas de la torture, c’est quoi ?

–> Que puis-je donc faire pour obtenir enfin aide et au moins réponse de cette maudite MPDH ???

 
(De toute façon ce serait certainement négatif, mais il faut faire les choses dans l’ordre et j’ai au moins droit à une réponse.)
 

COSCO Anais

11:44 (il y a 4 heures)

   

À moi

Bonjour Monsieur Lucas,

Pour votre première question, comme vous avez déjà tenté pas mal de choses, pour être sincère, je suis à court d’idée.

 

Pour la deuxième question, il nous faut un peu de patience ; la MDPH met toujours plusieurs mois à répondre.

 

Bien à vous,

Anaïs Cosco


De : Eric LUCAS <autistasperger@gmail.com>
Envoyé : vendredi 6 janvier 2023 16:49
À : GIRARD Mylene <mylene.girard@pm.gouv.fr>
Objet : Point (bref) – Nouvelle demande des informations nécessaires pour trouver comment réduire les supplices torturants (1) de l’absence d’accès à la justice qui m’est infligée depuis plus de 25 ans, (2) des reproches consentis (ou vociférés) au lieu des in…

 

Chère Madame, je suis désolé pour toutes ces demandes, mais je ne sais pas où les adresser.

  1. Comme on pouvait s’y attendre, le Consulat ne sait pas comment m’aider ou me renseigner.

Il ne reste donc plus que vous, qui ne m’avez pas encore répondu.
Tout ça n’est pas nouveau, et ça fait des années que ça dure, que je ne sais jamais où envoyer mes demandes, et que les destinataires me disent « c’est pas ici » mais sans jamais me dire « où », et se fatiguent.
C’est clairement torturant !  Si parfois certains fonctionnaires « pètent un câble » après seulement 4 ou 5 sollicitations (différentes), alors imaginez pour moi, depuis 25 ans…

Où puis-je donc m’adresser pour obtenir au moins des informations ???

(cf. ma réponse ci-dessous à Mme Cosco, où j’explique qu’un PIMMS m’a répondu, mais pour me parler du « fourre-tout inutile » DdD…).

 

  1. Concernant votre tentative pour m’aider avec une synthèse pour le DdD (merci) :

 

2.1. Peut-être que j’ai fait une erreur en vous répondant que je pense que ça n’ira pas car vous en avez compris que ça ne convient pas « à moi », alors qu’en réalité c’est plutôt que « je pense que ça ne conviendra pas au DdD ».
(A moi, RIEN ne convient dans ces calvaires qui durent depuis plus de 25 ans, mais bref.)

Et donc vous avez estimé que ça ne servait à rien de continuer à essayer de m’aider. Ce n’est pas la première fois qu’il y a ce genre de malentendus, où les personnes pensent que c’est moi qui « ne veux pas » quelque chose (en étant « trop exigeant » ou je ne sais quoi), alors que je passe mon temps à demander, et surtout alors que je connais déjà les réactions négatives prévisibles.

 

2.2. Donc, ayant compris cela, j’ai tout de même envoyé une demande avec votre synthèse à la Déléguée DdD pour les Français de l’Etranger, Patricia De Forges.
Comme on pouvait s’y attendre, elle s’est rapidement « sortie » de cela, en me disant que c’était transmis « au siège ».
Ce qui pour moi signifie que je peux attendre toute ma vie.
Mais hier j’ai appelé la plateforme DdD, et la dame a essayé de retrouver ça, en vain évidemment.
Comme ses recherches durait très longtemps, et comme de mon côté je connais bien les « techniques d’évitement » de ce truc, c’est à dire que j’étais sûr à 99,99% qu’elle ne trouverait PAS le « dossier » censément « transmis » « au siège », je lui ai dit que je trouvais ça dommage de la voir passer du temps comme ça pour rien, puis après une nouvelle attente elle m’a demandé de la recontacter « demain », car « c’est touffu », m’a-t-elle dit. 
Je suppose donc qu’elle va contacter cette Madame De Forges, et aussi que le Grand Directeur Outré va mettre son grain de sel… Soit il continue à être aussi bête et donc dans le refus et « la fuite en avant », soit peut-être qu’un rayon d’intelligence ou de décence pourrait l’atteindre.

P.S. : Même pas. J’étais en attente téléphonique en vous écrivant, et après plus de 35 mn d’attente j’ai eu plusieurs personnes sur antidiscriminations, dont finalement Mme SALL (fort sympathique et « pro ») qui m’a demandé de recontacter Mme De Forges pour connaître un numéro de dossier (qui à mon avis n’existe pas). Je rappelle que cette Mme De Forges, que je lui ai demandé comment on allait pouvoir faire le suivi de ma demande, m’a très prudemment répondu qu’elle n’était plus compétente pour me répondre… Tout ça est tellement prévisible…
Donc en résumé, ce fameux « dossier transmis au siège » a été surtout transmis aux oubliettes…

Est-ce que vous mesurez à quel point ce truc DdD est INACCESSIBLE pour les autistes ???
Même en étant très débrouillard comme moi, ce n’est pas suffisant et il faut se transformer en Sherlock Holmes pour essayer de surmonter leurs combines… C’est quasiment de l’ordre de la guerilla, uniquement pour tenter de trouver comment obtenir leur aide…
Alors pour les autistes « moins habiles », la question de leur accessibilité ne se pose même pas, puisque généralement ils n’arrivent même pas à atteindre de tels « niveau de jeu », et en restent aux niveaux basiques, ceux où on est découragé(e) ! Ce truc DdD est vraiment très très fort pour décourager les gens, et il est difficile de ne pas penser que c’est un peu fait pour ça. Décourager, et en même temps donner l’illusion qu’il est « veillé aux droits », bla bla bla.

 

Tout ça est écoeurant !

 

Voilà donc où cela en est.

Naturellement, j’imagine que tout est de ma faute, mon comportement etc, je ne suis pas adapté etc, alors que les services ne font AUCUN effort d’adaptation…

(Vive la France…)

 

Pour l’instant, je suis désolé mais vous êtes mon seul « interlocuteur »…

 

Je ne vois VRAIMENT pas ce que je peux faire d’autre, à part aller creuser un trou nuitamment au plus profond de la forêt, pour m’y coucher en attendant de mourir…

 

Respectueusement,

Eric LUCAS


GIRARD Mylene

13:52 (il y a 2 heures)

   

À moi

Bonjour Monsieur Lucas,

 

Je vous avoue que je ne sais plus désormais comment vous venir en aide après nos différents échanges écrits et oraux et je ne suis pas en mesure de lire la totalité des messages que vous envoyez du fait de ma charge de travail.

 

Je pense que le Défenseur des droits est démuni comme moi pour analyser vos requêtes. Je pense, et c’est ce que j’ai tenté de vous expliquer, qu’il faut véritablement sérier vos difficultés pour identifier ce que vous voulez en repartant de faits, de dates et faire simple. C’est ce que j’avais tenté de faire avec la synthèse pour le défenseur des droits. Il est vrai que la quantité de messages (et leur tonalité) que vous émettez n’aide pas à reprendre un contact apaisé avec les services qui en sont destinataires, quels qu’ils soient.

 

Je comprends bien que vous vous sentez victime du système mais vous donnez l’impression de refuser la quasi-totalité des propositions d’aides ou suggestions que nous émettons donc j’atteins vraiment la limite de mes possibilités et j’en suis tout à fait désolée.

 

Cordialement,

 

Mylène Girard

Secrétaire générale

 

Localisation : 18, Place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon, 75014 PARIS

Adresse postale : 14, Avenue Duquesne, 75350 PARIS Cedex 07