Encore un texte qui ne servira à rien, comme presque tous les autres depuis trente ans que dure cette torture.
Ou peut-être que ça peut servir à me donner l’illusion d’un mince espoir que peut-être un jour quelqu’un qui lirait ceci pourrait enfin m’aider.
En attendant ce jour, s’il vient avant ma mort, mentionnons juste quelques mots à l’adresse des « sachant(e)s » de service, et des « gens supérieurs » qui ont un avis définitif sur tout (surtout s’ils n’y connaissent rien), qui pullulent en France, et qui auront déjà décrété, rien qu’à la lecture du titre ou sinon de ces quelques lignes, que je suis un « malade » ou sinon un « haineux » etc. ce qui évidemment justifient qu’ils ne liront pas plus loin (car ça risquerait aussi de perturber leurs idées toutes prêtes…).
Si ces personnes ont daigné lire jusqu’ici, j’aimerais leur présenter mes excuses pour le temps qu’elles perdent avec mes misérables jérémiades, dont le simple fait qu’elles durent depuis si longtemps prouve à lui seul que c’est moi qui suis « défectueux », et non pas le cher système administratif français que le monde nous envie etc.
Ces personnes devraient retourner à leurs occupations autrement plus sérieuses (et tellement utiles…).
S’il reste encore quelqu’un pour lire, continuons.
Concernant la torture du maintien de l’injustice de ma séquestration médico-administrative, qui dure depuis 1994 (excusez-moi du peu !), les bonnes âmes me disent que « c’est du passé », qu’il faut « tourner la page » etc.
Mais même si je voulais (ce qui reviendrait à accepter l’injustice, ce qui m’est impossible), de toute façon je ne pourrais même pas, puisque cette torture lancinante (celle du maintien de l’injustice et du maintien de l’absence d’accès à la justice) est toujours présente, et qu’elle se manifeste parfois dans mon sommeil ?
(En bleu : description de la fin de mon rêve)
En effet, je viens de me réveiller en hyperventilation et sueur, et j’ai mis environ 5 à 10 mn à me calmer.
J’étais en train de faire un cauchemar, ENCORE UN où j’étais en détention dans un hôpital psychiatrique (abusivement et illégalement bien sûr, et en France évidemment).
Je ne me souviens pas des événements précédents du cauchemar, mais seulement de ceux à partir du moment où j’ai réussi à m’échapper, et ils sont fort brefs.
J’avais réussi à m’évader, je ne sais plus comment, et presque aussitôt (en moins de 30 secondes) des hauts parleurs ont diffusé une alerte un peu partout. J’étais dans une ville, je suis monté dans un bus (par une porte qui se trouvait au milieu), le bus était plein de gens et certains avaient l’air inquiet en entendant les annonces.
Curieusement, ces annonces disant qu’un « ignorant » s’est échappé (au lieu de dire « un fou » ou quelque chose comme ça).
Je crois m’être vaguement demandé pourquoi cela, mais bon je n’avais pas trop le temps de réfléchir, le bus était bondé et j’ai réussi à monter sur une marche, juste avant que la porte se ferme (comme dans les films où quelqu’un sème son poursuivant grâce au métro).
Je me souviens aussi que j’ai pris « l’air de rien », pour que les voyageurs ne se doutent pas que le fugitif (forcément « dangereux » hein, puisque c’est ça le prétexte pour enfermer…), c’était moi.
Ensuite je suppose que le bus a démarré, et je me suis réveillé, en hyperventilation donc, mais surtout infiniment soulagé de constater que, encore une fois, ce n’était qu’un mauvais rêve.
Et que je suis vraiment protégé de ce risque, car je ne vis plus dans ce cloaque putride : la sous-France.
Cependant, le « cauchemar » au sens général ou figuré du terme continue.
Et pourquoi donc s’arrêterait-il, puisqu’il n’y a TOUJOURS PAS de possibilité d’au moins COMMENCER à aller un jour vers la JUSTICE ???
Certains m’ont dit qu’il s’agit de « stress post traumatique », ce qui est sans doute vrai, et qu’il y a des « thérapies » pour régler ça… mais… NIET, hors de question que je tombe dans ce piège !
J’exige la justice, et – au moins pour commencer – l’accès à la justice !
Les « ‘contournements » et autres travestissements, dont ce pays est spécialiste, c’est même pas la peine d’essayer avec moi… Moi aussi, je suis spécialiste des vices de l’Administration française. 30 ans d’expérience, c’est pas rien.
J’entends déjà les gens qui disent que tout est de ma faute parce que tout le monde sait que l’accès à la justice existe bien dans ce pays, donc que soit je mens, soit je le fais exprès, soit « je refuse toute proposition » (on m’a dit ça !), soit je sais pas quoi.
Toujours les sachants d’opérette qui ne savent pas de quoi ils parlent…
Franchement, si j’avais eu une possibilité d’accès à la justice, pourquoi me plaindrais-je que ce n’est pas le cas ??
J’attends ENCORE ET TOUJOURS qu’on me dise enfin COMMENT ACCEDER A LA JUSTICE en France, « pour de vrai » !!!
J’ai demandé des centaines de fois !!!! (et parfois on me dit que c’est du « harcèlement », c’est le comble !!!!!!!!!!!!!!!!!)
Un nom et une adresse email, qui fasse les choses sérieusement, pas qui devienne « mutique » définitivement au bout de 2 ou 3 échanges !!!
Me condamner « de fait » à cette quête du Graal sans fin, c’est de la TORTURE !!!!
Toutes les tentatives que j’ai essayées se sont terminées en eau de boudin.
Quel pays de GUIGNOLS franchement…
il y a très longtemps, j’ai eu une avocate avec l’aide juridictionnelle (gratuite), qui au lieu d’essayer de me défendre et d’entendre mes arguments, s’est contentée de pondre un document « Etude du bien fondé de… » qui en résumé concluait que les médecins avaient probablement raison et que ça en servait à rien d’aller plus loin !
Mais ce n’était pas à ELLE de « dire la justice » !
Ensuite, évidemment j’ai poliment protesté, mais COMME D’HABITUDE elle n’a jamais voulu discuter, et ça n’est pas allé plus loin.
C’est la France ! L’impossibilité de reconnaître ses erreurs, suivie par la « vexation », de ces gens tous plus importants et supérieurs les uns que les autres !
Pitoyable puissance mille.
Plus récemment, j’ai eu un REFUS par une présidente de tribunal de je sais pas quoi de Paris, écrivant « toutes les autres conclusions de Monsieur Lucas sont rejetées » !
Naturellement sans la moindre explication. C’est la France hein, les juges ne vont pas s’abaisser à « se justifier » auprès de nous autres pauvres mortels, usagers et « gens qui ne sont rien »…
Je n’ai qu’un espoir de 0,1% que la Justice de ce pays me donne raison, mais pour ça il faudrait déjà que je puisse y accéder « pour de vrai » ! Qu’il y ait un procès ou quelque chose comme ça !
Ensuite, avec les refus par la Cour de Cassation puis par le Conseil d’Etat, on pourra enfin entrer dans les choses sérieuses, avec la CEDH et l’ONU, par exemple.
Mais comment commencer ???????
Pas le peine de me sortir les réponses classiques, je les connais déjà toutes, et si ça marchait, je n’en serais pas là !
Comme toujours en France, c’est de la théorie et du « faire semblant ».
Dès que les dossiers sont un peu compliqués, l’Administration fait de son mieux pour « éviter de s’en occuper » (le Défenseur des Droits est spécialiste pour ça, qui me crie même d’aller « emmerder quelqu’un d’autre » !!!! preuves à l’appui).
Et les avocats, eh bien ils n’ont pas d’obligation, ils peuvent toujours refuser, et ils ne s’en privent pas.
Et même en cas de nomination d’un avocat commis d’office, ce qui est rare, on peut tout de même avoir un bâtonnier qui vient mettre des bâtons dans les roues, en « déchargeant » l’avocate, sous des prétextes objectivement débiles.
Puis quand je demande au bureau d’aide juridictionnelle comment faire puisque je n’ai plus d’avocat, il se borne à me répondre laconiquement (et sournoisement ?) « (…), nous vous informons que vous n’avez pas de nouvelle demande à nous adresser », PUIS je suis jugé sans avocat !!! (pour un litige avec la CAF).
Si c’est pas du vice et du foutage de gueule, c’est quoi ???
Tout ça est de la TORTURE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quel pays de Tartuffes, quel pays de merde, franchement !