(Vrai cauchemar en dormant, + anecdotes cauchemardesques liées (DdD, « Défenseur des Droits »))
Je reviens de l’Enfer.
C’est à dire que je viens de me réveiller après avoir fait un cauchemar, qui se passait en France, bien sûr (tous mes cauchemars se situent en France).
En résumé, le but était simplement d’obtenir une menthe à l’eau dans un magasin.
Ca a duré DEUX JOURS !
Et au réveil, je m’aperçois que je n’y suis même pas arrivé.
Je ne vais pas tout raconter ici, puisque précisément c’est cauchemardesque, déjà que quand j’écris des choses réelles et utiles ça n’intéresse personne, ou c’est « pénible » etc.
Mais voici juste quelques bribes.
En fait c’était pas dans un seul magasin mais dans une chaîne de magasins de la même marque, situés dans deux grandes rues commerçantes parallèles. Je crois qu’au total j’ai dû faire 6 ou 7 de ces magasins, vu qu’à chaque fois (dans chaque magasin), il y avait le même problème : aucun vendeur ne faisait attention, n’écoutait, ne me voyait.
Dans tous les rêves il y a des choses bizarres, et pour faire cette menthe à l’eau il fallait broyer des feuilles (et les mélanger avec de l’eau, donc).
C’est long, un cauchemar qui dure deux jour dans des magasins français avec des vendeurs qui t’ignorent !
Dans le dernier magasin, donc à la fin du deuxième jour, une vendeuse dans le fond avec une cliente semble m’entendre, et elle se rapproche : je me dis « enfin ! », mais non, elle était toujours en train de parler à la cliente, qui achetait d’autres trucs, sans doute plus intéressants que moi et mon bol de feuilles dans la main.
Bon, au bout d’un moment, elle finit tout de même par sembler me voir, je lui demande alors le prix, elle ne répond même pas (c’est normal, hein), et au lieu de ça elle me fait un reproche, en me disant qu’elle n’était pas sûre que ce soient les bonnes feuilles.
Elle me demande d’un air un peu sec où je les ai trouvées (dans quel rayon), et je dis penaud que je ne m’en souviens plus car c’était hier.
Et nous voilà partis dans la rue, elle cherchait un autre vendeur pour lui demander si c’étaient les bonnes feuilles.
J’abrège.
A un moment je m’aperçois qu’elle et les autres vendeurs avaient disparu.
J’étais seul dans la rue, avec les gens, les passants, et avec mon bol de feuilles dans la main.
Donc, tout ça pour rien.
A la fin, j’étais dans un local de cette entreprise, et arrive une femme apparemment responsable de tous les magasins dans ces deux rues, grande, la cinquantaine, qui présente bien, genre directrice d’ESMS ou de trucs des services publics.
Je lui expose poliment le problème, au début elle semble écouter, mais peu à peu elle regarde ailleurs, ne répond pas etc (bref, la routine).
Il y avait aussi d’autres employés avec elle, qui évidemment semblaient ignorer tout ce que je disais. Si j’avais été transparent et inaudible ça aurait été exactement pareil.
A un moment j’ai dit que normalement par exemple chez le dentiste, il vous explique avant chaque étape ce qu’il va faire, non ?
Ici au Brésil c’est comme ça, et de ce que je me souviens de la France, c’était pareil.
(A part un crétin, qui non seulement n’expliquait pas, mais en plus refusait de tenir compte de mes problèmes de déglutition, puis qui s’était moqué de moi dans mon dos (un ami l’a vu faire dans la salle d’attente) en disant hilare « j’ai jamais vu ça », et ça c’est pas imaginaire c’est hélas réel, pauvre naze va).
Heureusement, je me suis réveillé, et immédiatement j’ai pensé à mon appel téléphonique hier à la plateforme DdD (la chose qui se fait appeler « Défenseur des Droits »), où une dame m’a traité comme un chien alors que je n’avais rien fait de mal.
(Maintenant je parle de la réalité d’hier, pas d’un cauchemar en dormant, cela dit la frontière est ténue car en France tout est tellement surréaliste…)
Cette répondante ponctuait la fin de chaque phrase par un « Monsieur » pincé et réprobateur, comme si tout ce que je disais n’était « pas adapté » ou je ne sais quoi.
Je parlais tout le long normalement et calmement et poliment, car il faut faire très très attention à la moindre variation de ton ou à des mots qui pourraient être perçus comme « offensants » ou quoi que ce soit d’autre.
(Un autre jour, cette plateforme m’a aussi fait le coup du « vous êtes de mauvaise foi, au revoir Monsieur, clac ! » alors que pas du tout et que j’aurais pu défaire le malentendu si on m’avait laissé 10 secondes pour répondre.
En plus, suite à ça ils ont bloqué mon numéro, et je pourrais expliquer beaucoup mais à qui ? Il n’y a pas de justice dans ce pays.
Depuis, j’appelle en « numéro masqué », donc leur blocage ne sert à rien – à part torturer les gens en les laissant entendre pendant 40 mn « nous allons répondre à votre appel » ce qui n’arrive JAMAIS quand on est bloqué, merci le foutage de gueule !)
Bref, hier la dame a fini par me dire que puisque ma « saisine » avait été clôturée, alors j’avais dû recevoir une réponse.
Je lui dis, « D’accord, mais comment ? », elle dit « Je ne sais pas, par courriel ou par lettre, je ne peux pas vous en dire plus ».
Là je dis que si une réponse a été donnée c’est bien mais que j’aimerais bien la voir, cette réponse, et je commence à dire (toujours très placidement) « Vous pensez bien que si je l’avais, je ne vous appellerais pas », ce qui a dû être « la goutte d’eau » car d’un seul coup elle se met à glapir « Vous permettez ?! Vous permettez ??!!! »…
Là j’ai pas compris ce qu’elle voulait, sans doute que ce que je disais devait la déranger, ou qu’elle voulait dire un truc, ou que j’ai fait une phrase trop longue (pourtant pas si longue, genre 10-15 secondes).
Et j’ai eu la musique d’attente.
Elle ne m’a même pas dit qu’elle me transférait.
Puis un homme m’a dit juste « Allô »…
J’ai supposé que c’était un responsable, mais en fait j’en sais rien.
Je commence à expliquer la situation, il me demande mes deux numéros de dossier.
Je lui dis le premier, il cherche et ne dit RIEN, rien du tout à ce sujet, pas un seul mot, puis il me demande le deuxième.
Pour le deuxième, je n’avais pas les derniers chiffres sous les yeux, il me dit que sans le numéro complet il ne peut pas trouver, ce qui n’était pas le cas de la dame avant lui (en effet, avec mon nom et même le début du numéro, ils peuvent trouver, et même sans numéro, d’ailleurs).
Et c’est à ce moment-là qu’il me dit que le premier dossier est « clôturé » et que donc j’ai dû recevoir une réponse.
Je répète que je n’ai pas reçu de réponse (notez qu’on n’a pas avancé par rapport à la dame d’avant), je demande comment faire, il me dit que je dois écrire (par lettre je suppose), et là je dis merci et au revoir, car tout ça ne sert à rien puisque quand on écrit ils ne répondent pas non plus (ou pas toujours).
Ensuite, j’ai à nouveau cherché dans mes emails, dans les dossiers spam etc, mais il n’y a rien du tout. Et l’adresse postale est correcte.
Et je me suis aperçu que ce ne sont pas 2 mais au moins 5 « saisines » sans réponses, depuis fin 2022. J’ai pas trop creusé mais il doit y en avoir plus.
J’ai donc rappelé, et là une dame beaucoup moins revêche a fait des recherches et m’a dit que pour les 3 autres saisines, c’est en « pré-traitement », c’est à dire qu’elles n’ont pas encore été étudiées.
Le délai peut être long, des mois, ça dépend des cas, dit-elle.
Ben on verra. De toute façon ça fait depuis 2016 que dure le « cauchemar DdD »…
Je lui demande comment faire quand il n’y a pas de réponse, elle me dit qu’ils répondent « toujours » aux lettres…
Et ça, c’est pas le plus grave, car il y a quelques mois je me suis fait super mal traiter au téléphone par un de leurs directeurs, alors que j’étais parfaitement calme et poli, plein de bonne volonté, sans un atome d’ironie ou de quoi que ce soit.
C’est peut-être ma parfaite maîtrise qui l’a déstabilisé, d’ailleurs, c’est que c’est fragile ces petites choses, dans leurs bureaux au-dessus des « gens qui ne sont rien ».
Je lui demandais juste respectueusement si on pouvait avoir un rendez-vous pour un dialogue pour défaire les malentendus, en disant que c’était pas maintenant qu’on pouvait en parler (car pas prévu, il devait être occupé etc.).
Il a immédiatement rétorqué qu’effectivement il y avait malentendus, mais (en résumé), uniquement provenant de moi.
Ces gens ne peuvent pas imaginer qu’ils ont mal compris.
Ce « responsable » m’a dit, entre autres diverses billevesées et méchancetés, « Parce que si c’est ça la question, vous êtes particulièrement pénible, oui ».
Or ce n’était pas du tout la question, et je n’avais pas du tout parlé de lui personnellement (c’est déjà assez difficile comme ça).
Je restais calme et il criait « Est-ce qu’on vous a déjà répondu ??! ».
Je dis « Oui, mais… », et il me coupait la parole tout le temps, en devenant de plus en plus hargneux.
Je voulais dire qu’il y avait des erreurs dans les réponses (et ça, je peux le démontrer) mais je ne pouvais pas parler car il criait et me coupait.
A un moment, je lui ai même dit « mais calmez-vous, Monsieur »…
Moi j »étais toujours calme. Et ce d’autant plus que j’étais pétrifié par ce déferlement soudain et incroyable.
A la fin, comme visiblement il n’arrivait pas à répondre à mes arguments simples et posés, il m’a hurlé « Vous m’emmerdez, vous m’emmerdez profondément !!! Allez emmerder quelqu’un d’autre !!!! Bonne journée !! Clac… ».
C’est fou, non ?
(J’ai les preuves !)
Et ça dit « veiller à la défense des droits »…
Bonjour le professionnalisme, les gens qui mélangent leur égo dans leur travail…
Bien plus tard, j’ai lu leur charte de déontologie, et il est clair qu’elle ressemble à un conte de Noël à côté de la réalité.
Notamment : « Les relations avec les usagers doivent être empreintes de délicatesse »…
Ben je ne sais pas si les agents la lisent, cette charte.
Et les « directeurs », ben ils doivent être « au-dessus », par concernés par cette charte, faut croire…
Si encore j’étais agressif ou grossier ou désagréable au téléphone, on pourrait comprendre, car les gens sont des êtres humains, mais pas du tout, je fais toujours très attention avec le DdD (chat échaudé craint l’eau froide).
Tout ça est écoeurant et inadmissible.
C’est la France.