Contexte :
Le questionnaire destiné aux personnes survivantes d’une institution psychiatrique est désormais disponible en français et en allemand, en plus de l’anglais, de l’espagnol et du chinois simplifié et traditionnel.
Mes réponses au
« Questionnaire pour les personnes survivantes après institutionnalisation* »
(par Eric LUCAS)
*Institutionnalisation signifie toute période durant laquelle vous avez été empêché.e de quitter un endroit administré par la psychiatrie, ou bien durant laquelle il a été pratiqué des choses sur vous, contre votre volonté, par la psychiatrie.
A/ De quoi avez-vous besoin pour vous-même en tant que personne survivante (par rapport à l’état, à la société, à quelqu’un d’autre)?
Post Scriptum : Je suis désolé si mes réponses suivantes sont un peu confuses et désordonnées et parfois énervées, et si j’ai dû en oublier, mais même après 28 ans, « la pilule ne passe toujours pas », et le fait de me focaliser sur ce cauchemar pour répondre à ce questionnaire ravive une douleur toujours bien présente.
J’ai besoin :
A1/ Que l’Etat me fournisse un moyen d’accéder à la Justice pour au moins pouvoir commencer à me défendre. Je cherche cela depuis 1994 mais je n’ai jamais pu trouver car l’Administration française et son système judiciaire en particulier ne sont pas « accessibles aux autistes » (en violation de l’article 13 de la CDPH).
Depuis toutes ces années, j’ai envoyé des centaines de lettres ou des tentatives de plainte, et des demandes d’aide juridique pour cela, en vain.
Si cet accès à la Justice existe un jour et avant ma mort, j’ai besoin :
A1a/ Que l’Etat tente de justifier la séquestration médico-administrative de 15 mois qu’il m’a imposée (alors qu’à aucun moment je n’ai été ni dangereux ni violent) ;
A1b/ Qu’on me laisse une chance d’exposer mes justifications lors d’un dialogue (qui serait honnête), ce que je n’ai jamais pu faire, même pendant les 15 mois d’hospitalisation, puisque les entretiens ne duraient jamais plus de 10 minutes et puisque chaque fois que j’essayais de me défendre on m’interrompait et c’était perçu comme des « propos morbides » (ie. pathologiques), ce qui a fini par ma faire comprendre qu’il fallait au contraire faire semblant d’être d’accord avec mes geôliers.
A2/ Que l’Etat me fournisse des excuses, c’est-à-dire reconnaisse ses erreurs et exprime ses regrets, par écrit.
A3/ Que les médecins coupables en fassent autant (et cela semble beaucoup plus difficile qu’un voyage sur Mars, vu l’arrogance et le sentiment d’infaillibilité sidéraux de ces « médesinges » (cf. La Planète des Singes 1968 : c’est pareil)).
A4/ Que l’Etat me dédommage (si je suis encore en vie) de manière financière, avec le même montant du prix journalier actuel dans le même hôpital, soit environ 1000 € par jour, à multiplier par le nombre de jours de cette détention (ou « mesure d’hospitalisation sous la contrainte » même hors des murs, à la fin) abusive infame (c’est-à-dire environ 450 x 1000 €).
A6/ Que l’Etat puisse me garantir officiellement une protection contre ces sévices et TORTURES étatiques, médico-administratives, en particulier en ce qui concerne ma liberté.
(L’absence d’une telle garantie, c’est-à-dire le risque toujours autant possible de nouvelles privations arbitraires de liberté, et le risque de nouvelles tortures étatiques de ce type, sont parmi les principaux motifs justifiant ma demande d’asile officielle auprès de la République Fédérative du Brésil, où je me suis « sauvé de la France et de son épée de Damoclès des « soins sous la contrainte », depuis 2016.)
A7/ Qu’il en soit fait autant pour toutes les autres victimes.
A8/ Que toutes les lois et autres mesures soient corrigées pour que ces atrocités ne puissent plus advenir.
B/ Quels sont chacun des moyens par lesquels l’institutionnalisation psychiatrique vous a fait du mal? (Vous pouvez décrire ce que la psychiatrie vous a fait, si vous le souhaitez, mais aussi comment cela a affecté votre vie et vous-même.)
B1/ Durant l’hospitalisation, les souffrances mentales dues à ce qui suit :
B1a/ Le fait qu’on touche et qu’on prenne mon corps, contre ma volonté ;
B1b/ Le doute et la perte de l’estime de soi (ie. devoir se soumettre à l’idée imposée (et répétée) selon laquelle on est « malade ») ;
B1c/ L’idée horrible que ma propre vie était « finie », que « ma place était là, dans un hôpital » (par exemple en voyant d’autres « patients » ne semblant pas plus « affectés » que moi, mais qui y végétaient depuis 25 ans ! angoisse terrible…)
B1d/ La souffrance psychique indescriptible du désespoir sans fond, vertigineux, résultant de l’impossibilité de trouver aucune aide, aucune bouée de sauvetage, rien, pour tenter de sortir de ce piège infect et gluant ;
B1e/ L’atrocité du fait que personne, personne ne savait combien de temps j’allais rester là (et personne ne semblait s’en soucier). Alors que par exemple un prisonnier sait combien de temps va durer sa détention (au maximum) et donc « il n’a plus qu’à attendre ».
Quand il n’y a pas de « date de fin » fixe, alors l’idée d’une fin de la détention paraît vague, incertaine, et même improbable, et la durée paraît « indéfinie » ou « à vie ».
B1f/ Evidemment, le caractère très insupportable de l’injustice criante (notamment parce que quand on est autiste, on ne supporte pas l’injustice, même pour de petits détails).
Alors que si on est un prisonnier, on sait pourquoi on est là, et on a au moins eu une chance de se défendre.
Mais dans mon cas :
- Je n’ai jamais obtenu aucune justification claire (et même pas au moins un diagnostic !) ;
- Et bien sûr je n’avais aucun moyen sérieux pour me défendre, les médecins avaient tout pouvoir !
- Pire : ils me mentaient à propos des décisions de renouvellement mensuel de la mesure d’hospitalisation forcée, en me disant « c’est pas nous, c’est la Préfecture » alors que la Préfecture renouvelait ces mesures « automatiquement » au vu des certificats mensuels du chef du service où j’étais !
B1g/ L’obligation de raconter ma vie à des gens incapables de me comprendre, et qui ne savaient que voir les choses négativement.
C’est comme si les voisins les plus abrutis et « basiques » dans votre immeuble venaient chez vous de force, observaient vos réalisations sans rien y comprendre et sans même chercher à le faire, puis décrètent que vous êtes dangereux (ou quoi que ce soit d’autre qui serait produit par leurs pensées viciées et leurs confusions automatiques), puis vous emmène de force dans une chambre chez eux, en vous condamnant à 15 mois de vie « complètement nulle et vide », ou à regarder la télévision…
B1h/ Il n’y avait RIEN, RIEN à faire dans cet hôpital infect, alors que je suis si créatif et intéressé par plein de choses ! C’est vraiment de la « condamnation au néant » !
Rien à part une salle de télévision (où j’ai dû passer 2 minutes en 15 mois, puisque la télévision, CA c’est nocif et dangereux !
B1i/ Être enfermé pour RIEN, par des singes STUPIDES ! Des médesinges de la Planète des Singes !
Et encore, dire cela c’est faire offense aux singes… Ils ne sont sans doute pas si stupides, et ils ne feraient pas une chose pareille.
B1j/ Expérimentations médicales sans mon accord (on m’annonce qu’on va me faire une injection de « Clopixol », qui est une « nouvelle molécule »).
B1k/ « Perte de soi »… Avec toutes ces saletés de médicaments, on ne peut plus penser ou « fonctionner » de la manière « comme on est vraiment ». Tout est altéré. On n’est plus soi-même. Tout ça est un « viol du soi », à tous les niveaux : physiquement (enfermement), mentalement (altération des pensées et du soi par les médicaments, et aussi obligation de penser d’une manière considérée « non pathologique » par les médecins, c’est-à-dire qu’il faut avoir des considérations et des raisonnements « ordinaires », c’est-à-dire « nuls et fades », et alors le psychiatre estime qu’on « va mieux »… C’est de la « normalitarisation » !
B1l/ Parfois, souffrances physiques dues aux médicaments (notamment le Tercian). C’est très difficile à expliquer. C’est des choses « d’un autre monde », c’est pas humain !
B1m/ Destruction de la libido pendant des années (ce n’est pas si grave pour moi, mais on devrait être entièrement maître de cela, c’est personnel).
B1n/ « Être réduit à une loque », une vie en pyjama, une « non-vie », plutôt…
B1o/ Obligation tacite de faire semblant d’apprécier l’humour sot de certains infirmiers, sinon ils estiment qu’on « ne va pas bien aujourd’hui ».
Obligation d’être banal et stupide et nul et inutile, en fait.
B1p/ Ne pas pouvoir manger ce qu’on veut et quand on veut.
B1q/ Regarder par la fenêtre les chats en liberté, qui ne connaissent pas leur chance…
B1r/ Sensation d’absurdité totale de tout l’ensemble, savoir que c’est incroyable, que c’est inimaginable en France, et que pourtant ça existe puisqu’on est dedans : CAUCHEMAR éveillé et sans fin…
B1s/ Sentiment d’être dans une sorte de « relation sado-masochiste » avec le psychiatre, puisqu’il a tout pouvoir sur moi (il décide de où, quand et comment je peux sortir, des médicament que je dois prendre, il doit connaître mes pensées les plus intimes, toute mon histoire familiale, il est le seul qui peut décider de me rendre la liberté…), et puisque j’ai compris que plus j’étais d’accord avec lui (soumission), plus l’étau se desserrait.
B1t/ Être victime de la stupidité et d’une mauvaise foi sans bornes.
Par exemple, mes réponses dans ce questionnaires seraient jugées comme un « comportement agressif envers le personnel », juste parce qu’il y a beaucoup de points d’exclamation et de qualificatifs insultants (et mérités !).
En fait, mes réponses à ce questionnaire sont beaucoup plus « violentes » que tout ce que j’ai pu dire ou faire pendant tout mon « séjour », et même avant.
Il leur en faut très très peu, ils utilisent des prétextes pathétiques et très faciles à « démonter », mais il n’y a aucun moyen de le faire, personne vers qui se tourner, aucune main secourable pour tenter de sortir de ce puits sans fond immonde !
B1u/ Quand le psychiatre refusait une demande de sortie, pour le motif « vous souffrez, Monsieur Lucas » : évidemment, que je souffre, dans des conditions pareilles !
Quel abruti, franchement…
B1v/ Le mépris sans borne des médecins, mais cela c’est une spécialité française classique, et ça continue même en dehors de l’hôpital, avec « l’Aboministration française »…
B1w/ Et sans doute d’autres choses que j’ai oubliées…
B2/ APRES ce cauchemar,
B2a/ Dans les premières années qui suivent :
- La honte de « sortir d’un asile de fous » ;
- Le malaise et le grand sentiment d’injustice, d’être « un damné », quand on voit les « gens normaux » dans la rue, qui se promènent et vivent tranquillement, qui ne pourraient pas comprendre cette expérience, et qui de toute façon ne la vivront jamais, simplement parce qu’ils sont « normaux » donc « appréhendables » par les psychiatres donc pas « potentiellement dangereux ».
(Les « pas normaux » comme moi sont rarement dangereux pour les autres ou pour eux-mêmes, mais il sont dangereux pour l’illusion de connaissance des psychiatres face à quelque chose qu’ils ne connaissent pas et qui les dépasse (l’autisme), le sol se dérobe sous leurs pieds, et leur seule solution pour ne pas être perturbés, c’est de condamner en décrétant qu’on « ne va pas bien », pour ne pas admettre leurs propres limitations.
Ce sont des larves minables, des couards arrogants.
« Cowardice is the mother of cruelty »… and France should be renamed « Cowardistan »…
B2b/ La mauvaise réputation, les phrases chuchotées (« c’est un grand malade »), juste parce qu’on « vient d’un asile psychiatrique », ce qui est donc « une preuve », pour « les gens », lesquels évidemment ne cherchent pas à comprendre (peur de tout, peur de l’inconnu, couardise…).
B2c/ Et apparemment, ces « nuisances collatérales » ne s’arrêtent jamais, car récemment (en 2022) j’ai su par une « fuite » que certaines entités administratives françaises me considèrent comme « un fou dangereux », ce qui vient peut-être du fameux fichier HOPSYWEB qui liste les personnes ayant été enfermées sous la contrainte, donc présumées « dangereuses ».
Cela peut expliquer certaines de mes difficultés administratives depuis plus de 25 ans, dans le cas où un fonctionnaire a été informé de cette « folie », alors il peut être encore plus dans le « faire semblant » et dans le « mutisme administratif » que d’habitude.
Ou décider qu’il ne sait pas gérer mes demandes, ou qu’elles sont incompréhensibles ou forcément erronées, puisqu’elles émanent d’un malade ! Alors que c’est eux qui n’ont même pas les facultés intellectuelles pour lire et comprendre une de mes lettres en entier, ça les fatigue, les pauvres…
Ce sont eux qui sont limités et ne comprennent rien, mais c’est à moi qu’on reproche des lettres « incompréhensibles »… Pourquoi ? A cause du biais, de la croyance que mes pensées ou demandes sont « pathologiques », « défectueuses » ou erronées, donc pourquoi se fatiguer à chercher à comprendre des écrits qui sont compliqués et qui émanent d’un « fou » ?
On est marqué à vie par ce « sceau de la folie officielle », par une infamie qu’on est obligé de porter à vie, comme une fleur de lys, ou comme on coupe une main aux voleurs dans certains pays !
B2d/ Depuis cette séquestration (depuis plus de 27 ans donc), je fais parfois des cauchemars dans lesquels on me reproche de ne pas avoir fait une chose « normalement », ou même – par exemple – de demander un objet « pas normal » dans un magasin, et alors des infirmiers surgissent automatiquement, je me laisse faire (sachant depuis le début, même avant 1994, que toute résistance serait inutile) et ils m’emmènent robotiquement.
Et les cauchemars ne vont pas plus loin (ils ne vont pas jusqu’à l’hôpital), car heureusement je me réveille au moment où on « prend mon corps ».
C/ Comment guérissez-vous des blessures/des maltraitances/des traumatismes que l’institutionnalisation psychiatrique vous a causé?
C1/ Je ne guéris pas !
On reste un « écorché vif » toute la vie, on ne peut pas guérir, sauf en oubliant. Mais oublier, c’est accepter, c’est se résigner, c’est ne rien faire pour lutter pour éviter à d’autres le même sort.
C2/ J’ai été soulagé en découvrant mon « syndrome d’Asperger », en 2013 (presque 20 ans plus tard, alors que c’était connu en 1994 et alors que ça aurait tout expliqué à ces médecins débiles s’ils avaient été aussi informés qu’ils pensaient l’être).
Soulagé, parce que ça m’a confirmé que je ne suis pas « malade ». Je l’ai toujours su, mais l’étiquette « syndrome d’Asperger » m’en a apporté la preuve (car j’ai évidemment tout de suite compris que ce n’était pas une maladie).
C3/ Le militantisme actif contre ce fléau me permet un certain espoir et un certain soulagement, par exemple parce que c’est « au moins quelque chose qu’il est possible de faire », alors que dans ces murs ignobles on ne peut rien faire qui n’ait pas été décidé ou approuvé ou prévu par d’autres gens, qui ne comprennent RIEN et qui ne devraient pas avoir le droit de faire cela !
C4/ Peut-être qu’avec une forme de réparation, cela permettrait de refermer un peu la plaie. Je ne sais pas, puisque ce n’est pas imaginable, dans mon cas, d’obtenir réparation au beau « Pays des Droits de l’Homme Normal » de Tartuffe, et du pipi derrière les rideaux à Versailles…
Donc je préfère ne pas imaginer, pour ne pas aggraver encore plus la frustration face à l’impossible, face au gouffre entre les « belles paroles » et la réalité de ce pays de TORTIONNAIRES ETATIQUES.
D/ Y a t-il d’autres choses que vous souhaitez dire à propos de votre vie et du fait d’avoir survécu et au sujet de qui vous êtes en dehors de cette expérience dévastatrice?
C’est un « viol du soi », qui est aggravé par l’impossibilité consécutive de trouver justice et réparation.
C’est donc une blessure qui reste ouverte toute la vie.
Peut-être que des réparations (c’est-à-dire une sorte de « rétablissement de la justice ») peuvent aider à refermer cette blessure, et peut-être aussi à atténuer la souffrance.
Tant que ce système abominable et que ces psychiatres « impunissables » pourront continuer à détruire des vies ainsi, non, il n’est pas possible d’oublier ou de rester sans lutter contre cela.
En plus, il ne se passe rien dans ces endroits, je ne vois pas comment cela pourrait être « soignant », je ne vois pas comment ne pas souffrir mentalement en étant enfermé et privé comme ça, et en plus cela coûte 1000 € par jour, dont on se demande bien ce qu’ils en font.
Pour beaucoup moins cher, il suffirait d’envoyer les personnes dépressives dans des séjours adaptés hors de France (ce pays pathogène et mortifère), et elles iraient beaucoup mieux, de manière naturelle et non liberticide.
Tout cela est monstrueux, ignoble et débile.
J’ai beaucoup de chance d’avoir réussi à trouver comment me sortir de ce piège, sinon j’y serais peut-être encore, ou je serais mort à cause des médicaments ou des souffrances bien compréhensibles engendrées dans cette situation.
Il est inadmissible que des personnes « habitent » en ces lieux pendant des années, surtout que ce n’est pas nécessaire, et que ça ne sert à RIEN. En 15 mois, je n’ai observé aucun changement chez les autres « patients » enfermés avec moi.
C’est juste de la « non-vie », des limbes, un cauchemar, et le tout sous la domination totale d’un inconnu (le psychiatre) nanti de super-pouvoirs invraisemblables qui lui sont conférés par un système socio-administratif de LARVES aussi craintives qu’imbues : c’est la France !
Liberté
d’enfermer et de décider de la vie des gens quand on est dans la « secte » de l’Aboministration Française, et surtout dans son étage le plus puissant : les médecins (au-dessus des juges).
Egalité
entre tous les « usagers », les « patients », et les « gens qui ne sont rien », parce qu’ils sont laminés par cette secte : tout ce qui dépasse doit être aplati, anéanti, ou formaté, « soigné » : c’est le lavage de cerveau du « Normalitarisme », digne des « camps de rééducation » des pires dictatures !
Fraternité
entre les médecins (qui s’appellent tous « cher confrère » entre eux), avec les juges (qui n’osent pas contrarier les psychiatres), et avec l’Aboministration française, dont sa composante « bureaucratique » pour ne pas dire « robocratique » qui sauf rares exceptions n’est qu’un ramassis de poules mouillées paresseuses, susceptibles et malcomprenantes.
Eric LUCAS
autistasperger@gmail.com
https://EricLucas.org
** Les réparations pour les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire sont reconnues comme une obligation des états dans la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, dont le lien suit: https://undocs.org/A/RES/60/147. Les formes de réparation sont : satisfaction, garanties de non-répétition, restitution, réadaptation et indemnisation. Ce dispositif légal peut nous être utile pour réfléchir à propos de ce que nous voulons et sur nos besoins en tant que personnes survivantes.