Dans ce passage du film, j’ai vraiment ressenti la même impression qu’aux premiers moments de ma captivité médico-administrative (heureusement, seulement quelques secondes dans le film, mais ça remue…)
La découverte du fait qu’on est en captivité, pris par surprise et de manière totalement injustifiée…
Le sentiment d’oppression, d’absurdité sans fond, de situation « folle »…
La violence psychologique inouïe d’une telle situation…
La « rage » qu’on doit contenir, en comprenant progressivement qu’il faut faire semblant d’être d’accord avec les sombres taches minables qui t’ont capturé et qui te gardent sans rien comprendre : les médesinges psychiatriques administratifs français… (et leurs sbires, les infirmiers : imagine qu’un jour tu vas à la poste pour envoyer un colis, et que « par erreur » (à cause de la connerie administrative insondable, une adresse mal lue, une « impression », un doute, ou « n’importe quoi ») les postiers t’enferment et te gardent 15 mois : eh ben c’est un peu pareil…).
Même pas aux pauvres nullités qui m’ont fait ça.
Je pense que s’ils pouvaient avoir une idée du mal qu’ils font, il hésiteraient peut-être parfois à le faire, même cons comme ils sont.
Par simple stupidité, arrogance et lâcheté administratives françaises : la routine.
« C’est normal », et « On n’y peut rien »… (quand c’est pas « Vous pouvez pas faire comme tout le monde ?? »…).
N’ayant pas les moyens de me battre contre ces ordures, et encore moins de leur réserver ce qui arrive dans le film, je profite tout de même de l’occasion pour leur dédier cet article, et pour rappeler les quelques petites « décorations » que je leur ai décernées :
- Son Excellence Monsieur le Docteur SALVARELLI (Jean-Pierre) : http://onmorfl.fr/liste-des-decore-e-s-de-l-onteus/#S
- Son Excellence Madame le Docteur BOURDONCLE (Fabienne) : http://onmorfl.fr/liste-des-decore-e-s-de-l-onteus/#B
- Monsieur le Docteur VENET (Emmanuel) : http://onmorfl.fr/liste-des-decore-e-s-de-l-onteus/#V (Alors lui, vraiment la sombre tache… Le degré de compréhension de la vie et la sagacité psychologique d’une huître (cuite). Je voulais écrire « ragondin », mais le ragondin me paraît extrêmement futé et sensé – voire sensible, en comparaison.
Depuis, il a écrit un livre sur les autistes Asperger : c’est bien de se faire du pognon sur notre dos (c’est leur boulot, après tout) ; peut-être qu’il a fini par comprendre des trucs, mais à tous les coups il dirait qu’en ce qui me concerne il ne s’est pas trompé (alors qu’il ne connaissait RIEN de l’Asperger en 1994) : faut bien comprendre que ces gens « ne se trompent jamais ». Au pire si tu te retrouves dans leurs merdiers, ils te démontrent que c’est de ta faute, que t’as pas su t’exprimer, bla bla bla (si si, on me l’a fait aussi)… Irréprochables ces gens… La fine fleur de l’Administration française, bref, de « l’amendement organique » (c’est comme ça qu’on appelle le fumier, maintenant)…). - Oups, j’allais oublier Monsieur le Docteur Elchardus, la méga-super-tache, peut-être encore pire que les 3 autres réunis, bref le truc que tu essaies d’oublier : http://onmorfl.fr/liste-des-decore-e-s-de-l-onteus/#E Un sale connard. (Il arrive un moment où il faut bien utiliser les mots appropriés…)
- Et Losson ! Le vrai naze minable qui comprend rien à rien, et haineux en plus. Et véreux. Bref, la caricature. Et en plus, avec la tronche hideuse qui va avec…
C’est sûr que des gens comme ça, ça ne peut pas supporter les gens comme moi…
Pfff… Pauvre, pauvre tache… http://onmorfl.fr/liste-des-decore-e-s-de-l-onteus/#L
Lui il fait carrément pitié… C’est ça, déclenche tes réseaux contre moi… (Ca s’offense pour 100000 fois moins que ça, ces sales bestioles…) – En, plus, je sais des choses………….
Ya pas d’offense, votre honneur, puisque ces gens font partie de l’élite médico-buro-merdocratique française, et que donc ils ne s’abaisseront jamais à lire les « propos délirants » (ou « agressifs », tant qu’on y est) d’un type « souffrant d’une affection psychique grave » (LOL), etc. etc. (On connaît la musique…).
Il n’y a strictement rien à espérer de ces éminences, qui resteront toute leur (misérable) vie (enfin plutôt « existence », parce que la vie, ils ne la connaissent que via des livres) dans la certitude de leur infaillibilité et de leurs « bonnes raisons », parfaitement arbitraires et ne respectant même pas la loi puisque leurs certificats médicaux me concernant n’ont jamais été « circonstanciés »…
Mais bien sûr, c’est moi qui joue sur les mots ; je suis autiste, je suis trop précis, je suis « atteint » par un « trouble », bla bla bla…
Ces pauvres nazes m’ont même reproché de « vouloir que les mots soient utilisés dans le sens du dictionnaire », et même d’être trop logique (si si, c’est écrit, ils critiquent ma « machine à logique »)…
Ces créatures dénuées de la moindre compassion, et de bien peu d’humanité, sont payées par l’EFdM (l’Etat Français de M.), et pas rien qu’un peu ; elles font la pluie et le beau temps sur des humains vulnérables, décident de la vie et de la liberté de ceux et celles qui tombent dans leurs tentacules gluantes…
Des gens qui font ce qu’ils veulent, parce que même la Justice n’a pas son mot a dire (ou si peu).
Et de toute façon, quand on voit les affaires « Timothée D. » ou « Rachel » (entre tant d’autres), la « Justice » française, quand elle se mêle d’autisme, c’est souvent la catastrophe (sauf pour les amis des lobbies exploitant l’autisme, je veux dire les amis des juges, bref les « confréries »…).
Et quand on les contredit, parfois, ils sont à cours d’arguments et prennent une grosse voix ; il y en a même une (citée plus haut) qui un jour a fini par me lâcher « Vous nous emm.z ! » si si…
(Et s’il n’y avait que ça… Quand ils sont à bout d’arguments, de toute façon il y a les médocs et les « injections », bref c’est la loi du plus fort. « France pays des Droits de l’Homme ?? Laissez-moi rire…)
Mais bien sûr c’est moi qui dois rester toujours calme, poli et doux, malgré toute cette violence administrative, imposée chaque jour à des milliers de gens en France : ceux qui se révoltent contre la saloperie…
Maintenant que je ne vis plus dans ce merdier, qu’ils ne peuvent plus rien contre moi (du moins, légalement…), que je sais que je peux aller dans la rue ou ailleurs, sans risquer de tomber dans leurs griffes, quel soulagement ! Je peux enfin vivre…
Ca fait seulement 3 ans que je connais la vraie liberté et le « monde à l’endroit », depuis que j’ai quitté la Sous-France (la France des « pas assez normaux »).
Bon courage à ceux et celles qui restent.
Et surtout, révoltez-vous !
Il n’y a pas d’autre solution.
Pour en revenir au film, ce que j’ai trouvé de plus triste (si on excepte le passage insoutenable de quand ses amis demandent à Mowgli de les quitter, bref son exclusion – ça j’ai l’habitude), c’est le fait qu’il n’a jamais pu se réconcilier avec son jeune ami loup albinos (puisque celui-ci a été tué par le chasseur – qui s’en vante, en plus, ce con).
Addendum (réponse à un commentaire) :
Sur la vie en détention arbitraire à l’hôpital psychiatrique
Quand tu te réveilles dans une chambre d’isolement, sur un lit vissé au sol, avec une double porte blindée, et un chiotte dans un coin… Le grillage aux fenêtres, et une petite veilleuse bleue… Complètement ensuqué (car l’effet du Tercian et d’autres cochonneries, ça aussi c’est une violence mentale, c’est comme des « barres de contrôle » qu’on enfonce dans ton cerveau).
Et là tu te dis « Je suis +chez les fous+ »… « Je suis enfermé chez les fous »… « Donc, c’est grave »… Donc…….. « Et si c’était eux (les médesinges) qui avaient raison ?? »…. « Peut-être que je suis +fou+, alors ? Et ça expliquerait tout… ».
Ce moment de doute, ajouté à l’enfermement et à l’injustice, c’est vraiment atroce.
Mais là, non. Tout, absolument tout ce que tu peux tenter pour avoir le moindre espace de liberté (autant dire, d’existence), même seulement mentale, t’est refusé.
Là tu te dis « Bon, ils pourraient quand même faire un petit effort de compassion »… Penses-tu ! Que dalle, elle n’a même pas commenté (trouvant certainement la requête « délirante »), et elle a continué à me donner du « Monsieur » tout le long… Et là j’ai compris que j’étais VRAIMENT dans la m., pris au piège par des « machines humaines » totalement décérébrées et déshumanisées, bref, sans espoir.
Bref quand t’as évidemment pas mérité un tel traitement (et d’ailleurs je pense que personne ne le mérite), et que tu es calme tout le temps, tu te dis qu’au bout d’une semaine ou deux ça va se terminer, que le cauchemar va s’arrêter.
Mais quand au bout d’un mois, deux mois, trois mois, tu vois que rien ne change, rien ne se passe………….
Et que le mec qui est dans ta chambre est là depuis 25 ans, et d’autres depuis plusieurs années, qui ont l’air tout aussi inoffensifs… Là le cauchemar passe encore dans une autre dimension… Car tu te dis que finalement c’est pareil pour toi.
Les « soins médicaux », ici, c’est préparer des repas (en mettant des choses au bain-marie, y compris des « bricks » de soupe) et s’assurer que les « patients » (appelés « Monsieur ») prennent bien leurs comprimés…
Et tout ça coûte maintenant environ 1000€ !! Pas par mois, non, PAR JOUR ! A mon époque en 1994 c’était « seulement » 2500F par jour…
Ici, rien, rien de tout ça !!! Juste les limbes, le cauchemar du néant absolu, ultra-méga-super-DEBILE !
(Et j’entre pas dans les détails ici, car en 15 mois, malgré la nullité routinière quotidienne, il y a des choses à raconter.)
Après quelques heures de ce calvaire, tu arrives ENFIN à « 12h00 », et là, tu as l’événement du repas. Dans chaque repas il y a un peu de nouveauté. Plus ou moins. C’est ça qui te permet d’éviter de péter un câble totalement, qui fait que les jours se suivent sans se ressembler exactement.
Mais le repas est bref.
Ensuite, ça recommence. Couloir. Jusqu’à « 07h00 », pour le repas du soir.
Et si t’es vraiment mal, après une telle journée pourrie et « insensée », éventuellement tu peux prendre une tisane un peu plus tard, avant de dormir (bonjour la vie de m. !). Comme ça t’as l’impression d’avoir passé une journée un peu moins désespérante.
A ce niveau-là tu cherches même plus à discuter, à expliquer, t’es obligé d’accepter le « Monsieur », et tout le reste (il y en avait un (infirmier) qui faisait de l’humour mais qui était un peu zinzin sur les bords quand même, ben fallait se taper ça aussi).
Heureusement, ça ne dure que 10 à 15 minutes une fois par semaine.
Et à chaque nouvel entretien, faut recommencer les explications à zéro, puisque jamais, jamais, ces gens ne font l’effort d’essayer d’entrer, même temporairement, dans ta façon de voir les choses.
Bref le truc super utile.
Car on te prend, on t’enferme, et personne n’est au courant. Si j’avais eu un chien à la maison, ou un enfant, pareil, ils s’en fichent pas mal. D’ailleurs j’avais des poissons, et quand j’ai retrouvé mon appartement, bien plus tard, je vous laisse imaginer l’état de l’aquarium.
La seule chose qui compte, c’est ce que pense le médecin. C’est ton maître, ton dieu.
Je n’avais pas de panthère pour me conseiller, mais après de très longs mois j’ai fini par comprendre qu’il fallait que je fasse semblant d’être d’accord avec leurs thèses.
Et de toute façon, dans cette ambiance de quasi « sado-masochisme », il arrive un moment où, aussi détestable que cela soit, tu es plus ou moins « obligé de sympathiser » sincèrement avec ton geôlier (le médecin). Je ne sais pas comment expliquer ça.
Mais en tous cas, ça a fini par marcher.