Résumé par ChatGPT :
Le narrateur relate un rêve cauchemardesque où il est en France et poursuivi par des représentants médico-administratifs. Il évoque des expériences vécues, notamment une hospitalisation forcée, des problèmes avec la justice et le manque de moyens pour se défendre. Le rêve se termine par une tentative d’évasion, symbolisant peut-être le désir de fuir les injustices passées. Le récit souligne la détresse du narrateur face à un système bureaucratique qu’il considère comme injuste et défaillant.
Je me suis encore échappé de la France.
Enfin… je crois, je l’espère, car en repensant à ce qui vient de se passer, c’est même pas sûr.
Vous allez comprendre.
J’avais dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Je ne sais plus du tout ce que c’est, je pense que mon souvenir a été « effacé » par l’horreur de ce qui s’est passé peu de temps après, à cause de ce que j’avais dit.
Mais une chose est certaine, c’est que c’était un propos bénin, absolument rien de dangereux, ni de dirigé contre quelqu’un.
En somme, c’était juste une opinion, mais une opinion « pas acceptable », visiblement, dans ce « beau pays des libertés » qu’est la France.
Car, oui, j’étais en France, évidemment, sans quoi ce qui s’est passé ensuite ne serait certainement pas arrivé.
Donc, à cause de ce que j’avais dit, mon « crime d’opinion », mon « délit de pensée non-standard », il fallait que je vienne pour être entendu par des gens (d’un truc administratif, bien sûr), qui devaient statuer sur mon sort.
C’était évidemment dans un hôpital.
J’arrive, je marche dans des couloirs, je vais vers la salle où on m’attend, tout est plutôt tranquille, j’entre et je vois 3 ou 4 personnes qui étaient déjà là.
Quand je marchais dans le couloir, et encore plus quand je suis entré dans cette pièce, j’ai fait très attention à marcher « normalement » et à ne surtout pas paraître énervé ni fâché ni quoi que ce soit qui pourrait me faire accuser de « dangerosité ». Pfff…
Mais maintenant que j’étais face à ces gens, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu une sorte d’hésitation pour continuer à jouer aussi absurdement le rôle de quelqu’un qui serait parfaitement détendu et serein, alors qu’en fait, à l’intérieur ça bouillonne et je vis une torture.
En plus, j’y pense maintenant : comment voulez-vous que les gens comprennent, si vous devez en permanence leur cacher la réalité ?? C’est un vrai problème, car quand on leur dit les choses vraiment, même en restant poli et calme, les « pauvres bichettes » ils ne supportent pas !
Soit ils se vexent et s’offensent, à cause de la « tonalité » ou du fond de ce qu’on leur dit, par exemple si on leur dit qu’on est torturé par la France, ça semble faire comme un bug dans leur cerveau (comme avec la tête des « Martiens » qui explose dans le film « Mars attacks »), ils sont interloqués (j’ai des preuves audio), et surtout, ils prennent ça comme une offense personnelle. Pfff. N’importe quoi, comme d’habitude avec cet étrange pays. Pfff l’absence de professionnalisme de ces fonctionnaires qui mélangent leur personne avec leur fonction, quand ça les arrange…
Soit, sinon, ils décrètent que je suis « dangereux », et pour ça, le moindre prétexte est bon, et même s’il n’y en a pas, ben, s’ils sont des médecins, et surtout médecins publics (les pires, habilités à enfermer, en résumé), alors là on est vraiment dans la m. car il suffit qu’ils donnent un AVIS, leur avis, même si c’est complètement vérolé car ils n’ont RIEN compris (mais ça, il ne faut surtout pas leur dire car ça les irrite encore plus). Et à partir du moment où ils ont écrit « danger » ou « dangerosité » sur un papier, c’est fini, on devient le jouet du système, selon leur bon plaisir, A VIE.
Car il n’y a personne qui peut venir contredire ce genre d’avis médical, même pas la « Justice ». C’est facile à démontrer. Ils DISENT qu’on peut se défendre en justice avec un Juge des Libertés, mais en réalité ce n’est pas vrai car ce juge ne fait que vérifier si les procédures ont été respectées, mais il ne peut jamais se prononcer sur le fond, sur la justification des « soins sous la contrainte » ou de la privation de liberté. (Ils appellent ça autrement, mais le résultat est le même.)
Donc quand un de ces « médesinges » ne comprend même pas qu’il est en face d’une personne autiste, eh ben, tout va de travers, forcément il nous trouve « pas normal » donc un peu « dingue », et il trouve notre comportement forcément « dangereux » (puisque c’est « pas normal », donc tout peut arriver hein, nous sommes tellement débiles…), et puis surtout, ça les déstabilise trop d’avoir le sentiment de ne pas vraiment comprendre.
Et si on essaie de leur démontrer qu’ils se trompent (ce qui n’est jamais vraiment possible puisqu’ils ne nous laissent jamais plus de dix minutes pour le faire), alors là c’en est trop pour eux, car ils sont tellement infaillibles… Donc dans ce cas, tout devient encore pire pour « le patient », car – un peu comme avec les religions – le médecin a besoin de sévir pour se rassurer, pour apaiser sa crainte de peut-être se tromper, ou même sa peur panique face au gouffre quand il sent que « En somme, c’est pas si simple ! » (Ce sont exactement les mots que, dans un moment de lucidité et de courage, ces misérables ont écrit dans le torchon pathétique et truffé d’énormités appelé « mon dossier médical », censé tout justifier, pfffffffffffffffff.)
Quand ils sont à court d’arguments, c’est à dire quand malgré la brièveté de « l’entretien » hebdomadaire j’ai tout de même réussi à les amener « dans leurs retranchements », ben, de toute façon ils ont toute la force publique de leur côté, mais ils n’ont même pas besoin de le rappeler puisqu’on est déjà enfermé et ENTIEREMENT à leur merci (de nous garder autant qu’ils veulent, de nous faire faire des « injections » ou quoi que ce soit). Si si, c’est vrai ! Et j’en sais quelque chose !
Et donc, en général ils se contentent de… « rien », comme d’habitude, c’est à dire qu’ils ne répondent même pas. Mais j’ai eu droit plusieurs fois à quelque chose comme « écoutez M. Lucas, j’ai fait 15 ans d’études de médecine, alors c’est pas vous qui… ». Oh là là le vieil argument moisi, qui montre qu’on n’a rien trouvé de mieux…
Eh ben si, « c’est moi qui », car de toute façon les médecins publics qui m’ont privé de liberté pendant 15 mois en 1994-1995 n’avaient même pas compris que je suis autiste (même « léger » ou « niveau 1 ») ! Alors que pourtant le « syndrome d’Asperger » (nom de l’époque) était connu, pas depuis longtemps, mais tout de même, quand on est si infaillible, et surtout quand on met en avant ses études de médecine, ben, on se tient au courant de ce qui se passe.
Dans un autre pays on aurait sans doute compris, mais en France… Ce pays si arriéré, à cause du sentiment de supériorité et d’infaillibilité des « élites administratives », qui évidemment les empêche de voir leurs erreurs, même quand on leur « met leur nez dedans ».
Ce pays maltraitant, mortifère, et véritablement DANGEREUX oui, vu tous les drames et suicides indirectement provoqué par le comportement imbu, égoïste, et finalement cruel de tous ces petits cheffaillons (et cheffaillonnes) minables et pathétiques.
J’ai aussi eu un cas où la cheffaillonne médesinge ne s’est même pas abaissée à m’envoyer ses 15 ou 20 années de médecine dans la figure : elle a juste « craqué », en me criant d’un seul coup « Vous nous emmerdez ! ». Bonjour l’argument… Et là, ben leur « entretien » pourri est fini, tu sors et tu vas passer ENCORE une journée à t’ennuyer et à ne rien faire, car il n’y a RIEN à faire (à part regarder la télé, très peu pour moi, pffff.).
Mais ce n’est pas de ça que je voulais parler, je voulais parler de ce qui vient de se passer, sauf que ce qui s’est passé à fait « remonter » toutes ces pensées, ces souvenirs.
En fait, c’est difficile de se libérer de ces choses, et on le voit bien ici puisque même pour raconter une anecdote (elle-même assez grave), je n’ai pas pu m’empêcher de parler du passé, qui, en fin de compte, est toujours là et bien là.
Enfin bref, donc revenons-en à aujourd’hui.
J’avance un peu dans la salle, il y avait une personne à ma gauche, je n’ai pas plus de souvenirs que ça sur elle mais c’étaient tous des gens « médico-administratifs de la France ».
En face de moi, assis, il y avait le nouveau Délégué Interministériel Autisme, Etienne Pot. En y repensant, je me demande bien ce qu’il faisait là, mais il était là, assis, légèrement souriant, mais dans le genre gentil, pas dans le genre souriant-car-infaillible-et-omnipotent. Donc, pas un danger pour moi.
Et il y avait un autre, à ma droite. Je vais y revenir. A part Etienne Pot, les autres n’avaient pas vraiment de visage bien défini dans mes souvenirs, je sais juste que ce sont des hommes, et après tout, peu importe qui ils sont vraiment, puisque ces êtres agissent comme des robots stupides.
Donc, quelques secondes après être entré, j’étais donc à peu près au milieu des trois, évidemment ils s’arrêtent de parler entre eux, et je leur dis « Excusez-moi de vous interrompre » (même si en fait je ne les interrompais pas, mais « sait-on jamais » : il faut être vraiment très très très prudent avec ce qu’on dit ou ce qu’on fait dans ce genre d’endroits et avec ces gens).
Puis, d’une manière somme toute assez « osée », je leur dis :
– « Je suis désolé mais je ne sais pas quelle attitude adopter : est-ce que je peux laisser voir à quel point je suis… »
Je voulais dire « fâché » mais ce mot m’a paru « dangereux », donc après quelques secondes à chercher mes mots, j’ai dit :
« …pas content…, «
« …ou est-ce que je dois être parfaitement hypocrite ? »
Et là, je me suis dit « Zut, il ne fallait pas dire « hypocrite », ça va être trop pour eux », mais c’était trop tard !
Heureusement, ça n’a pas été un problème, et j’ai continué :
– « En plus, ce que j’ai à dire, il y a un problème car si je vous dis tout [c’est à dire tous mes calvaires administratifs français], je vais être submergé et je vais pleurer, je ne vais pas pouvoir parler ».
En disant ça, j’avais une sorte d’image de quelque chose qui n’arrive pas à sortir de la gorge parce que c’est trop gros et ça étouffe. Quelque chose comme ça.
Et là, le type qui était sur ma droite me dit, gentiment mais avec un certain ton d’autorité propre aux « médesinges publics », quelque chose comme :
– « Eh bien allez-y doucement, dites-nous les choses par petits morceaux, progressivement… ».
J’allais lui dire « Ben oui parce que sinon, ça va être trop », mais j’ai même pas eu le temps, car ce type a enchaîné en m’expliquant qu’on allait me faire 3 injections hebdomadaires, et en me disant ça, il appuie son index sur ma cuisse, pour me montrer !!!
Là c’était trop et j’ai compris que j’étais à nouveau tombé dans un de leurs pièges pourris, comme dans le passé.
Car en fait, je voyais bien qu’ils avaient déjà pris leur décision.
Et tous ceux et celles qui ont déjà eu affaire à l’Hydre Administratif Français et à sa mauvaise foi obtuse et ses manœuvres fourbes, savent de quoi je parle, avec ces fumisteries, ces parodies de jugements où tout est déjà décidé d’avance entre « ceux qui savent », alors que nous, nous sommes « des gens qui ne sont rien », et encore moins que rien si nous sommes autistes. Bref.
Donc là, j’essaie de ne surtout pas montrer ma terreur, et je commence à m’éloigner en espérant qu’ils ne me retiennent pas, et au moment de passer la porte, je leur lâche tout de même, sur un ton prudent : « Bon ben si c’est comme ça, ça va être vite vu [cet entretien] : je m’en vais tout de suite, c’est même pas la peine. ». Ou quelque chose comme ça.
Et donc, je commence à m’éloigner du bâtiment. Je n’osais pas regarder derrière moi, mais par chance j’arrivais à partir sans problème.
Il fallait que je marche pas trop vite, surtout pas courir. Un peu comme dans les films quand un malfaisant essaie de s’éloigner sans se faire remarquer.
Mais en arrivant vers les grilles et le portail vers la liberté, j’entendais tout de même des gens qui commençaient à crier un peu, dans le genre « Hey, vous, attendez ! ». Comme si une alerte avait été donnée à la sécurité de l’établissement.
En écrivant ça, je me rends compte que c’est logique, car ce n’étaient évidemment pas les médecins, ces larves minables (et bien sûr j’exonère ici Etienne Pot qui était juste un observateur innocent), qui auraient eu le courage d’essayer de me retenir. Donc ces êtres veules avaient dû simplement utiliser le téléphone pour le poste de garde.
Et je voyais le portail qui se fermait automatiquement, avec deux parties, sur des roulettes.
Rrrrraaaah… Dans les films, le héros arrive toujours à passer in extremis, mais ma réalité c’est pas un film (et je ne suis pas un héros), donc j’arrive trop tard.
Mais comme j’avais commencé à courir un peu, en fait j’ai pris de l’élan et j’ai réussi, à l’aide d’une main, à sauter par dessus ce portail (peint en gris clair).
Ce n’était pas si difficile car il n’était pas très haut (environ 1m60), et la partie supérieure était un profilé plat d’environ 4 cm de large, qui donc fait moins mal aux mains ou aux pieds.
Pourquoi j’explique ça ? Parce que je suis hyper-sensible, et par exemple pour monter sur une échelle de lit superposé, sans chaussures (pour dormir), pour moi c’est vraiment une horreur, ça fait très mal aux pieds.
Enfin bref, bizarrement j’ai réussi passer sur ce truc d’un seul coup, alors que je ne suis pas sportif, mais je suppose que la terreur « donne des ailes ».
J’étais donc dans la rue, parmi « les gens normaux », ceux qui ne se doutent de rien, qui ne savent pas que ces choses existent, et qui s’en fichent pas mal car ils sont trop occupés à profiter des choses importantes de la vie (le football, manger, cultiver leur image sociale, parler des autres, se quereller etc.). Bref.
Donc j’étais parmi les gens, dans « la société libre », mais je n’étais pas tiré d’affaire pour autant.
En effet, j’entendais les gens de l’hôpital crier derrière moi et me poursuivre (car là, je courais bien sûr).
Je me disais qu’ils avaient certainement le droit de me poursuivre même en dehors de leur fichues grilles, puisque je « dépendais » de leur hôpital (même si je n’avais absolument rien fait qui justifie quoi que ce soit de leur part – on n’est pas dans le domaine de la justice ou de la logique, mais de « la France »).
J’étais donc aux abois, j’étais dans la terreur. Ah non, pas ça, tout plutôt que de me retrouver ENCORE enfermé dans leur saloperie !!!
Ben oui, car puisque je m’étais échappé, en aggravant mon cas en courant, là il n’était plus question de « 3 injections par semaine », mais certainement de m’enfermer !
Oui car mon « manque d’adhésion au projet thérapeutique » a été en 1994 une justification pour maintenir mon hospitalisation sous la contrainte. Si, si, c’est écrit !!!
Donc, l’horreur totale.
Déjà, je ne savais même pas pourquoi j’étais obligé de comparaître devant ces gens, alors que mon seul crime était d’avoir dit quelque chose, selon moi anodin, mais « qu’il ne fallait pas dire ».
Mais en plus, alors que j’avais fait l’effort de venir à leur invitation pour m’expliquer, ces fumiers avaient déjà tout préparé pour me faire tomber dans leur piège.
Et en plus, je me demande bien ce que je faisais à nouveau en France, puisque je croyais avoir fui définitivement ce pays (à cause de ces problèmes et d’autres tortures administratives du même tonneau, voire pires).
Mais bon, toujours est-il que j’étais dans une m. terrible, car j’étais visiblement en France (à Lyon je pense), et j’étais bien poursuivi par des gens décidés à m’enfermer en hôpital psychiatrique : une double-horreur, en somme.
Insupportable.
Parenthèse.
Je sais que ce que je vais dire (et que j’ai peut-être déjà dit ailleurs) peut être difficile à croire, mais un jour j’ai fait une sorte de songe : j’étais dans un avion, et à un moment je me suis rendu compte que la destination était la France, et que donc fatalement je n’aurais aucun moyen de m’échapper, car contrairement aux frontières terrestres ou maritimes (où on a toujours une chance de faire demi-tour), les aéroports sont DEJA à l’intérieur des pays, donc, en sortant de l’avion, aucun moyen d’y couper, j’aurais déjà été sol le sol français, c’était une fatalité prévisible à 100%, à moins que l’avion ne s’écrase mais cette pensée n’est pas venue dans mon rêve car j’ai commencé à « mourir spontanément », rien qu’à l’idée d’atterrir inéluctablement en France.
Je suppose que c’était le seul moyen d’y échapper. Je sais bien qu’il n’est pas possible de mourir comme ça juste à cause d’une pensée, si puissante soit-elle, mais c’est bien ce qui s’est passé, et ça n’a pas duré longtemps car au lieu de mourir je me suis réveillé. Hors de France !! Ouf 🙂
Fin de parenthèse. (C’est absolument véridique ce que je raconte : même les rêves, je n’invente vraiment rien quand j’écris, je ne romance pas.)
Bref, donc revenons-en à aujourd’hui, donc j’étais en train de courir, en espérant « puissance mille » que ces gens ne me rattrapent pas.
Et heureusement, parfois on a de la chance, car j’ai vu que j’arrivais près d’une autoroute, et par chance les voitures allaient en direction de la Suisse !
Je savais bien qu’il est difficile, et véritablement dangereux là, d’essayer de faire arrêter une voiture sur l’autoroute, mais au point où j’en étais…
Je me suis même dit que si aucune voiture ne voulait me prendre en stop, eh bien je me mettrais au milieu de la route en agitant les bras (comme dans les films), et puis ma foi s’ils ne veulent pas s’arrêter, eh bien je me fais écraser et je meurs, affaire réglée : tout plutôt que de se retrouver dans les vieux pièges gluants de ces êtres immondes.
La dernière chose dont je me rappelle, c’est que je courais dans la neige, et que je n’avais pas de chaussures. Et que même sans chaussures et dans la neige, j’arrivais à courir, vu la situation.
Et c’est là que je me suis réveillé…
(La plupart des détails de ce rêve cauchemardesque, ou peut-être tous, renvoient à des situations vécues.
Il serait trop long de les lister, mais par exemple il m’est arrivé une fois de quitter un hôpital (après seulement une nuit horrible), de manière tout à fait autorisée, mais on m’avait amené là sans chaussures, donc je suis parti sans chaussures (et sans argent pour un taxi), et il faisait froid. Du grand n’importe quoi. C’est la France.)
Je sais aussi qu’on peut m’accuser d’être « dangereux » à cause de cette idée de se mettre au milieu de la route, mais il faut comprendre que quand on pousse les gens à toute extrémité, eh bien les choses sont extrêmes, et de toute façon c’est l’idée que j’ai eue dans un rêve, alors que dans la réalité je ne voudrais pas faire une chose qui risque de provoquer un accident. Et il faut dire aussi que dans la panique, on ne pense pas à tout. Mettez-vous à ma place, si vous êtes poursuivi(e) par des psychiatres (en résumé), vous pensez d’abord à vous sauver, et pas forcément à tous les détails collatéraux. Surtout lors d’un rêve !
Lors des attaques des deux tours jumelles du « 11 septembre », on voit des gens qui sautent par la fenêtre, c’est plus que terrible, et on peut se dire que c’est pas logique de se suicider : oui mais quand on n’a pas le choix ??
Eh bien, vu ce que j’ai vécu avec « la France » et surtout sa psychiatrie publique, vraiment l’idée du suicide ou de « après moi le Déluge » m’apparaît préférable, plutôt que de me retrouver là-dedans !!! Même si ça fait des carambolages sur l’autoroute, désolé mais faut pas pousser les gens à bout.
Enfin bref, toujours est-il que puisque mon rêve s’est arrêté là, eh bien hélas je ne sais toujours pas si (dans le « monde des rêves ») j’ai réussi à m’échapper de la France.
Est-ce qu’une voiture s’est arrêtée ?? (J’en revois une avec une plaque suisse, mais elle n’a pas ralenti.)
Ou est-ce que finalement les « vilains » m’ont rattrapé ??
Je n’en sais rien du tout !
Ce questionnement peut paraître sans importance puisque ce ne sont que des rêves, et aussi puisque dans la vraie vie je suis bel et bien tiré d’affaire (je vis au Brésil).
Mais pourtant…
Je vois bien que tout ça me « travaille » et me traumatise.
Pas moyen de s’en sortir.
Je suis dans une association européenne de « survivants de la psychiatrie », l’ENUSP.
Je connais donc la fondatrice de l’organisation mère, le WNSUP aux USA, Tina Minkowitz, et elle m’a écrit « Je connais ce genre de rêves », à propos d’un autre dont je lui ai parlé (car ils ne sont pas rares).
(Plus de détails sur ma séquestration médico-administrative : https://ericlucas.org/psychiatristan-reponses-au-questionnaire-pour-les-rescapes-de-hospitalisations-ou-institutionnalisations-psychiatriques-forcees/)
Ces choses me torturent même dans la vie éveillée, dès que j’y pense.
Car le plus gros problème depuis longtemps, c’est ce que j’appelle « le maintien de l’injustice ».
C’est ça qui est insupportable.
Si au moins j’avais, AU MOINS UNE FOIS, une possibilité de me défendre !!!!!
J’ai essayé et essayé, pendant des années, en vain. Des « tonnes » de lettres et de démarches.
La « justice » en France, pour les gens comme nous, c’est juste une blague sinistre.
Je n’ai JAMAIS trouvé même seulement comment commencer à essayer de me défendre !
Aucune véritable assistance pour cela, juste du « faire semblant », comme toujours au pays de Tartuffe.
Le « mieux » que j’ai obtenu, il y a quelques années, c’est une réponse de l’aide juridictionnelle disant uniquement « Toutes les autres conclusions de M. Lucas sont rejetées ». Naturellement sans la moindre explication, car ces élites ne vont tout de même pas s’abaisser aussi bas.
Et la chose appelée « Défenseur des Droits », c’est juste incroyable.
Ils m’ont simplement envoyé une lettre disant qu’ils pouvaient m’aider à obtenir mon « dossier médical », alors que je leur ai bien dit que je l’ai déjà, et alors qu’évidemment ce torchon n’est pas du tout la JUSTIFICATION que je demande et à laquelle j’ai droit !
Ce « dossier » (qui, en plus, est criblé d’erreurs faciles à prouver et dont on ne sait s’il faut rire ou pleurer), c’est « juge et partie », faut pas me raconter que c’est une « justification » !
Priver les gens de liberté, c’est grave !
Là c’est de la séquestration médico-administrative, car non justifiée.
Pas besoin de machine à remonter le temps : il est très facile de démontrer les erreurs, et ce, depuis le début. Mais comment ? Où ? Le système se borne à m’envoyer me faire voir ailleurs, partout.
Récemment j’ai appelé un directeur de la chose « Défenseur des droits ». Je l’appelle très rarement (3 fois en 8 ans je crois), et je suis toujours poli et calme et tout « bien comme il faut » avec lui.
Je lui ai déjà expliqué par écrit qu’il y a erreur, mais c’est comme dans le film « Brazil » : pour ces gens, l’erreur est impossible, donc ils « zappent », ils ignorent.
Et quand on le leur dit et qu’on leur démontre poliment au téléphone, c’en est trop pour leur ego enflé : ils pètent un câble !
Si c’est un médecin habilité : boum, hospitalisation de force, ou « traitement obligatoire » (il suffit de leur déplaire, et c’est facile).
Si c’est une préfecture ou un consulat… Je ne veux même pas en parler tellement c’est une horreur qui dure encore.
Et dans le cas de ce directeur DdD, alors que j’étais très calme et poli et que je demandais juste un rendez-vous pour dialoguer pour tout régler, d’un seul coup il a complètement changé de ton, il s’est énervé (faute d’arguments) et il m’a crié « Vous m’emmerdez ! Vous m’emmerdez profondément, allez emmerder quelqu’un d’autre, bonne journée !! » et il a raccroché.
Incroyable, sidérant, mais vrai : j’ai les preuves. Disponibles. Pour le jour où je trouve comment me défendre avec ce pays, cette farce.
C’est la France. Un vrai pays de m., en matière d’administration (ou « aboministration« ).
Ces cauchemars qui reviennent tout le temps, c’est bien la preuve que non, tout n’est pas fini, tout n’est pas réglé.
Et leur pseudo-argument « c’est trop tard », il est injuste et dégueulasse, c’est tout.
Comment donc est-ce que les blessures des injustices se refermeraient par magie, si on n’a pas au moins une chance de se défendre et de se justifier ? Et si les coupables ne sont pas mis face à leurs responsabilités ??
Ca me fait penser aux affaires de viol sur enfants… Les gens qui n’arrivent pas à en parler pendant 20 ans, 30 ans, et ça leur pourrit la vie. Mais dans ces cas, apparemment ils arrivent parfois à actionner la justice, même au bout de 25 ans. Je ne sais pas comment. Mais dans les cas comme le mien, ben on peut toujours crever. Alors qu’il y a bien un « viol du soi ».
Ca me fait aussi penser au film « Les Visiteurs », avec « les couloirs du temps » : tant que le problème n’est pas réglé, en fait rien ne va, à tel point que les héros sont obligés de retourner dans le passé pour y parvenir.
Ou un peu comme le concept religieux du « purgatoire », où il me semble que les gens sont « coincés ». C’est à dire que ce n’est pas l’Enfer (puisque je ne « vis » plus en France, et surtout pas entre ces murs maudits), mais quand j’y pense (ou dans les rêves – et tous les cauchemars que je fais se passent en France), c’en est très proche.
Quelle horreur ce pays, franchement…
Quelle bande de fumistes sinistres, imbus arrogants et égoïstes, abrutis et minables, ces cheffaillon(ne)s pathétiques… Pouahhhhhhh
J’avais plein d’autres choses à dire, mais je suis fatigué d’écrire.
De toute façon personne ne me lit, c’est trop long, pas intéressant etc. : je sais.
Pour finir, encore une « pensée ».
Ce n’est ni un rêve ni un songe, mais seulement une pensée : franchement, je préfère mourir lentement dévoré par des rats ayant la peste, plutôt que de revenir en France.
Ceux qui ont vécu le calvaire de l’administration française comprendront. Enfin… les rares qui ont réussi à s’échapper (des murs, ou bien mieux, de la France), sans s’être suicidé(e)s pour cela.
Et avec tout ça, il y a régulièrement des ignorant(e)s administratifs(ves) qui se permettent de me reprocher mon « comportement » facilement irritable ! Ou qui me reprochent de me plaindre !
Ben c’est logique d’être un écorché vif, avec tout ça. Pardon de déranger les bureaucrates imbus et « hypersensibles » hein.
Mais tout ça je l’ai déjà dit et écrit des centaines de fois, sur ce « pays de l’impossible quand on n’est pas normal ».
Vive la France. Pfffffffffffffffff.
19/12/2023 – 10 am