Bonjour, j’essaie de vous demander de l’aide mais même cela c’est compliqué ou impossible, en raison de votre absence d’accessibilité aux personnes autistes (qui viole la CDPH de l’ONU – que vous appelez par erreur « CIDPH »), et aussi à cause de vos bugs techniques.
1. Je recopie ci-dessous ma demande initiale (22-W-027***) :
« L’Etat français ne me fournit pas les assistances auxquelles j’ai droit et dont j’ai besoin en tant que personne handicapée.
De plus, il n’y a pas de politiques ni de mesures d’accessibilité de la part des services publics (notamment) pour les personnes autistes handicapées, donc c’est un cauchemar sans fin.
J’ai besoin d’aide.
Ca fait des années que je le dis et que je le crie mais on m’envoie me faire voir ailleurs (quand on daigne me répondre).
Merci de m’aider et de ne pas aggraver l’exclusion et les supplices torturants. »
2. Vous m’avez répondu en classant cette saisine, au motif qu’elle n’est pas assez précise (si j’ai bien compris).
Mais le problème est tellement vaste que je vois mal comment donner les précisions nécessaires lors d’un unique envoi de formulaire.
De plus, on me reprocherait encore que « c’est trop long » ou que « c’est impossible à lire ».
Je peux tout à fait fournir toutes les précisions et preuves (qui sont également visibles sur mon site Internet Eric Lucas .org), mais je ne peux pas deviner ce qui vous conviendra, il faudrait un minimum de dialogue et d’aide de votre part à cet effet, au lieu de rejets immédiats.
3. J’ai tout de même tenté de compléter ma saisine (comme votre courriel automatique de rejet le propose) en utilisant l’option appropriée, et en envoyant des pièces jointes, mais à la fin cela me donne toujours une erreur (qui comporte un numéro commençant par la date). J’ai essayé plusieurs fois en vain. J’ai des preuves par enregistrement vidéo d’écran.
J’ai sollicité les « chargé(e)s de dossier » par courriel concernant ce bug, mais je n’ai pas reçu de réponse (et je l’ai fait plusieurs fois).
4. J’ai également appelé votre plate-forme téléphonique à ce sujet, qui m’a dit (si j’ai bien compris) que je dois attendre les réponses des courriels susdits.
Mais comme il n’y en a pas…
(N.B. : le Mutisme Administratif Français est torturant, et un jour je finirai par porter plainte contre l’Etat auprès du Comité contre la Torture de l’ONU, car ça fait trente ans que ça dure et pas qu’avec vous.
Mais en attendant, peut-être que rien ne vous interdit de réduire votre contribution à cette torture ?
Ou est-ce que c’est fait « à titre personnel » ?
Il va bien falloir un jour clarifier sérieusement et en respectant « le principe du contradictoire », cf. votre charte.)
5. Je ne sais pas du tout comment procéder puisque quand je fais « trop » de rappels, on me reproche d’être « particulièrement pénible »…
Mais si je ne fais rien, les solutions ne vont pas apparaître par miracle, malgré toute la puissance de la magie administrative française.
Je vous prie de bien vouloir dialoguer afin d’avancer pour qu’il soit enfin veillé au respect de mes droits, au lieu de rejeter constamment mes demandes (à quelques rares et mineures exceptions près).
En outre, je rappelle que tous ces rejets et refus d’accès sans fournir le moindre aménagement (sauf à considérer que les vociférations en seraient) sont constitutifs de DISCRIMINATION préjudiciable sur la base du handicap, selon la CDPH de l’ONU.
Il me semble qu’au bout de 7 ans de ces sévices, il serait grand temps de s’interroger enfin au lieu d’incriminer de manière automatique, sans parler des errements, confusions, erreurs et FAUTES GRAVES liées à l’absence de respect de votre charte de déontologie, et d’un manque de professionnalisme certain amenant à faire interférer les egos et opinions personnelles de vos agents et/ou directeurs, ce qui est formellement prohibé par ladite charte.
Loin de de me décourager, tous ces supplices (et petites « manipulations » du genre blocage de numéro de téléphone) émanant de votre organisme ne peuvent que renforcer ma détermination, car tout cela est indécent et inacceptable.
Eric LUCAS
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