Je ne sais pas vraiment si j’ai droit à l’aide juridictionnelle en étant un « Français de l’étranger » (mais je crois que oui), et le Consulat ici à Rio (qui me connaît bien surtout depuis que j’ai fait une grève de la faim en 2017 pour obtenir « une assistance socio-administrative publique accessible » et « au moins un interlocuteur de l’Etat », en vain) ne m’aide pas.
C’est un cauchemar sans fin.
Je crois que mes parents ont essayé de m’aider dans le passé avec des avocats, mais je ne sais pas où ça en est, je pense qu’ils ont laissé tomber. Tout le monde est très fatigué. Cette Administration tue les gens à petit feu.
Est-il possible de se défendre contre l’Etat français, pouvez-vous m’aider SVP ?
Merci beaucoup.
Eric LUCAS
La totalité des réponses reçues :
16/10/2020
« Cher Monsieur,
Votre correspondance a retenu ma meilleure attention.
Toutefois, je n’interviens pas sous le bénéfice de l’aide juridictionnelle et mes honoraires seraient peut-être incompatibles avec votre situation financière. Je ne peux en conséquence que vous inviter, si vous souhaitez un conseil qui intervienne dans ce cadre, à contacter l’Ordre des avocats pour obtenir la désignation d’un avocat commis d’office.
Dans l’hypothèse où vous souhaiteriez engager une procédure judiciaire, mes honoraires sont en principe compris entre 2 500 et 3 600 € TTC, outre un honoraire de résultat à convenir entre nous, et peuvent faire l’objet d’un paiement fractionné en 4 ou 5 acomptes, avec remise des chèques pour un encaissement échelonné.
Vous pouvez le cas échéant interroger votre assurance de protection juridique afin de savoir si elle est susceptible de prendre en charge tout ou partie de mes honoraires, des frais de consignation à valoir sur l’expertise, des frais d’huissier et des honoraires de votre médecin conseil.
Je vous prie de croire à l’expression de mes salutations dévouées. »
—> Suite à cela, j’ai cherché sur divers sites de « barreaux » et « ordre des avocats » mais sans voir de rapport entre ce que je demande et la désignation d’un avocat commis d’office.
19/10/2020
« Je fais suite à votre message dont je vous remercie pour la confiance.
Je comprends votre désarroi mais ne peux malheureusement pas vous apporter mon aide car je viens tout juste d’entrer en congé maternité jeudi et ne serai donc pas opérationnelle comme habituellement pour pouvoir suivre un tel dossier.
Je vous souhaite bon courage dans votre quête. «
20/10/2020
« Bonjour Monsieur,
Il n’est pas dans les compétences de mon cabinet de vous assister dans vos démarches.
Bien cordialement, »
—> De la « cordialité » comme ça, elle peut se la mettre là où certains l’auront compris…
Note du 22/102020 : Je ne comprends pas pourquoi je devrais comme ça me casser la tête avec des particuliers (des avocats) dont l’intérêt est avant tout de gagner de l’argent pour eux.
Et en devant chercher au hasard permis des milliers, comme une aiguille dans une meule de foin, un qui daigne bien vouloir s’abaisser à accepter de m’aider, moyennant finances bien sûr.
Ce n’est pas l’assistance publique à laquelle j’ai droit, ça…
On m’invite à contacter un avocat, mais à combien d’avocats dois-je m’arrêter ?
50 ? (C’est déjà fait, je crois.)
100 ?
1000 ?
Ce n’est pas de l’aide ça, c’est juste de l’aggravation du supplice et de l’incurie…
Et puis qu’est-ce que c’est que cette histoire, d’être obligé de supplier des avocats (donc des particuliers), qui n’ont aucune obligation d’accepter ou d’aider, et qui en plus le font pour de l’argent ??
Je ne vois pas en quoi l’Etat garantit la justice ici.