Dictature du fonctionnariat, collaborationnisme autruchemouillesque, et nouvelle tentative d’explication de mes demandes

Je poste ça ici mais je ne l’envoie pas aux fonctortionnaires : ça ne sert à rien de parler à des cailloux.


Ce que je demande, avec beaucoup plus d’insistance depuis au moins deux ans (mais visiblement personne ne comprend) c’est au moins un interlocuteur de l’Administration pour leur faire comprendre les choses puisque visiblement je n’y parviens pas par écrit, et puisqu’il est impossible de régler les dossiers sans les comprendre, et impossible de comprendre sans dialogue, donc sans interlocuteur. (Pardon d’être logique…)
Afin d’y parvenir, j’ai besoin d’une assistance socio-administrative, et c’est aussi ce que je demande ; ce sont les deux choses que je demandais dans ma grève de la faim de l’an dernier, mais – rien à faire – j’ai beau expliquer ça autant que je peux, on me parle invariablement de titre de séjour, or je ne demande pas de titre de séjour, même si évidemment si c’était réglé il n’y aurait plus besoin d’interlocuteur ni d’assistance pour ce dossier, mais on ne peut pas trop leur en demander trop vite, et de toute façon moi je subis une torture avec ces injustices (notamment la discrimination avec le PaCS) et donc j’estime avoir le droit à un interlocuteur de l’Administration pour diminuer cette torture : c’est la moindre des choses en tant qu’être humain martyrisé, et à fortiori en tant qu’autiste, et surtout quand les supplices viennent de l’Etat (donc responsable à la fois du mal et de l’absence de solutions au mal), et encore plus quand cet Etat est celui de la France-des-Droits-de-l’Homme-bla-bla-bla.
Je ne vois pas comment expliquer ça plus clairement.
 
Je ne sais pas de quel « harcèlement » de ma part il est question. On m’a souvent parlé de ça, mais comment faire pour demander des choses sans que ça paraisse du harcèlement ? Il me faudrait vivre au moins mille ans, pour pouvoir aller aussi lentement.
Tous les résultats positifs que j’ai obtenus dans les dossiers l’ont toujours été grâce à mes lettres et courriels : pour 100 ou 200 envoyés, il y en a un qui marche ; c’est une loterie, sauf que je ne peux pas savoir à l’avance, donc je suis obligé d’essayer au hasard auprès de diverses personnes et par divers moyens, styles etc. ; et aussi, quand je crois avoir trouvé un meilleur moyen d’expliquer, il faut bien que j’en fasse part à quelqu’un, même si de toute façon tout le monde s’en fiche puisqu’il n’y a PAS d’interlocuteur pour moi et que je suis condamné à porter mon boulet à vie, de préférence en hurlant le moins fort possible pour ne pas déranger les gens tranquilles (fonctionnaires et autres).
 
Si quelqu’un a des solutions, ou me fournit l’assistance à laquelle j’ai droit (notamment en tant qu’autiste), justement pour que mes efforts soient moins incompris, je suis preneur ; et j’arrête pas de demander ça sur tous les tons, donc il ne faut pas me reprocher de ne pas être adapté quand aucune aide de l’Etat n’est fournie pour m’aider dans tous ces merdiers.
 
Si mon comportement déplaît, c’est « comme ça », il faut l’accepter : j’estime avoir fait SUFFISAMMENT d’efforts, et avoir SUFFISAMMENT souffert (voir http://onmorfl.fr/dossier-eric-lucas/), à cause de fonctionnaires qui eux ne font aucun effort et dont les seules réactions consistent à se froisser et à sévir quand l’usager, au bout de 10, 15, 20 ans, finit par se révolter : c’est ni plus ni moins que de la dictature du fonctionnariat.
 
A présent, je sais que je n’obtiendrai rien de ces larves, ni en étant gentil (et je l’ai trop été), ni par n’importe quel autre moyen, parce que ce sont des m.s minables qui JAMAIS ne reconnaîtront leurs erreurs (ce qui est un prérequis pour les régler), donc je ne vois plus rien d’autre à faire que de me battre contre eux, ou au moins de leur faire mordre la poussière ou la boue de leurs bauges fétides, même si c’est dérisoire.
 
Et ça me permet de moins souffrir.
Et si c’est vu comme du « harcèlement », tant pis, je préfère encore ça, à me suicider.
De toute façon ces « élites » voient les choses comme ça les arrange.
Et puis, si d’autres autistes et familles se rebellaient un peu plus, ça irait mieux !
 
Il ne faut pas tout inverser, et passer son temps à me reprocher mon comportement, sans jamais parler des fautes des responsables ! La victime, c’est moi, pas eux !

Si mes rébellions ne leur plaisent pas, tant mieux ! Il faut bien qu’à un moment des gens leurs disent vraiment les choses et leur mettent leur nez dans leur caca ; et à force, cela peut finir par créer une sorte de pression (parmi d’autres) incitant à un peu plus de circonspection vis-à-vis des administrés, un peu moins de sentiment d’impunité et de toute-puissance.
Je pense en effet qu’aucun fonctionnaire n’a envie de se retrouver dans le palmarès de l’ONTEUS.
Evidemment on risque de me le faire payer cher (outrage public à dépositaire de l’autorité bla bla bla), mais c’est parce que personne ne me soutient, parce que je suis seul, parce qu’il n’y a pas de solidarité, parce que je suis entouré majoritairement d’autruches mouillées tremblant devant un système de tortionnaires inhumains égoïste et vils, qui en réalité sont également des lâches.
 
On ne peut rien obtenir sans efforts et sans courage.
Ce ne sont pas l’acceptation, la résignation, la reptation devant les minables, qui vont aider l’Humanité à s’en sortir.

En attendant, que tous les acceptationnistes et « bien pensants politiquement corrects » continuent à me critiquer, sans rien faire contre les dictateurs administratifs : c’est si facile de s’en prendre à une victime sans défense, de hurler avec les loups…   

Tout ce système de pensée, ces comportements sociaux « corrects », c’est vérolé jusqu’à la moelle, et c’est vraiment pas dur à démontrer : je ne peux donc en aucun cas manger de ce pain pourri.
 
Bon appétit, vive la France !
 
Eric LUCAS

 

« Le monde est dangereux à vivre ! – Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et qui ne font rien. »

Albert EINSTEIN

« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. »

Jules CLARETIE