Encore une nouvelle demande d’aide à l’Elysée, avec une synthèse claire de mes supplices

1. Message du 15/11/2023

Votre sujet :

Écrire à Madame Brigitte MACRON

Votre message :

V. réf. PDR/CP/BEAR/BCM/A00****

Madame Brigitte MACRON

Le 15/11/2023

Chère Madame, je suis désolé de vous solliciter à nouveau et j’essaie de le faire le moins possible.
Je rappelle vous avoir envoyé une « bouteille à la mer » (en plastique) dans le désespoir, en 2017 ou 2018.
Evidemment ma situation ne s’est pas du tout améliorée puisqu’aucune aide ni mesures n’ont été mises en oeuvre.

Je fais suite à mon dossier A00**** : vous avez bien voulu me répondre le 21/06/2023, merci beaucoup pour cela car le « mutisme » qui m’est le plus souvent réservé est devenu particulièrement torturant au bout de plus de 30 ans.
Cependant, il m’a été difficile de faire le lien entre la teneur de votre aimable réponse, et la liste de difficultés (assez précises et concrètes) exprimées – certes de manière rendue confuse par le désespoir – dans ma lettre déposée sur elysee.fr.
Je vais donc tenter de clarifier.

En résumé, je demande :

1. (Comme toujours et comme je l’ai fait dans une brève grève de la faim dans ce but en juin 2017 ici à Rio)
Au moins un interlocuteur de la part de l’Administration française (car apparemment personne ne se sent concerné par mes demandes de fin ou de réduction de traitements torturants, et souvent je ne sais même pas quelle adresse email indiquer après avoir rédigé un nouvel « appel au secours »).

2. (Comme toujours et comme je l’ai fait dans une brève grève de la faim dans ce but en juin 2017 ici à Rio)
De l’aide, des solutions à mes problèmes, qui viennent tous de l’Administration française (ce qui n’est pas le moindre des « paradoxes »).

2.1. Une Assistance Socio-Administrative Accessible et Adaptée à l’Autisme (qui semble ne pas exister, d’après mes années de recherches, fort documentées).

2.2. (A titre collectif) L’avénement d’une politique d’accessibilité pour les Personnes Autistes Exposées à des Situations Handicapantes.
(Je « passe mon temps à demander » cela en vain aux organes gouvernementaux concernés, depuis plus d’un an ou deux).

3. La correction de graves dysfonctionnements – inacceptables – perpétrés par les services de l’organe « de rang constitutionnel » appelé « Défenseur des Droits » (et j’ai hélas suffisamment de preuves).

3.1. En particulier, je demande que cet organe apporte des réponses et des justifications, au lieu de se contenter de subterfuges et de mutisme (ce que je peux prouver).

3.2. Je demande aussi que les gens qui y travaillent prennent connaissance de leur charte de déontologie et d’éthique, et qu’ils l’appliquent (j’ai les preuves affligeantes du contraire).

3.3. Je demande aussi qu’ils mettent en place une politique d’accessibilité pour les personnes autistes (ce qui est loin d’être le cas, et maintenant j’ai mal au ventre dès que j’essaie de les appeler).

3.4. Je demande aussi qu’ils justifient le blocage de mon numéro de téléphone 0055 21 95 95 00000, ou sinon, qu’ils le débloquent (et « naturellement », ils refusent l’un comme l’autre).

3.5. Et je demande aussi à ce que la direction de cet organe ne me hurle pas au téléphone (sans aucun motif) d’aller « em***der quelqu’un d’autre » (c’est incroyable mais j’ai les preuves, si ça vous intéresse).

4. Je demande que les services de la Justice de la France fassent les choses comme on supposerait qu’ils doivent le faire, c’est à dire de manière JUSTE, ou sinon, avec au moins un minimum de décence, ou au moins de réponses.

4.1. En particulier, je demande que la Justice française traite mes demandes de fin d’injustice concernant mes principaux litiges :
– A: Maintien des injustices et de l’absence de justification et de possibilités de défense relatives à ma séquestration médico-administrative de 15 mois en 1994-1995.
– B: Maintien des injustices et de l’absence de justification et de possibilités de défense relatives aux tortures administratives (endurées conjointement) perpétrées par le MEAE puis par les Préfectures dans le cadre du droit au séjour de mon ami-soutien-de-vie étranger (avec une discrimination basée sur le genre et sur l’absence de prise en compte de mon handicap et de particularités de l’autisme), tortures qui durent depuis le 24/06/2002 soit VINGT-ET-UN ANS.
– C: Mutisme Administratif Torturant et maintien de l’absence d’assistance socio-administrative et d’assistance en général.

4.1.1. Que la Justice me fournisse les moyens pour me défendre, au lieu de rejeter mes demandes d’aide juridictionnelle relatives à « 4.1 » en daignant un simple et lapidaire « Toutes les autres conclusions de M. Lucas sont rejetées. », « naturellement » sans la moindre justification ni explication.

4.2. (A titre collectif) Que les services de la Justice soient accessibles aux personnes autistes, et je peux aisément prouver que ce n’est pas du tout le cas, surtout lorsqu’en guise d’assistance adaptée un BAJ m’explique que c’est mon avocate commise d’office qui en tient lieu, et que celle-ci me déclare dès le début qu’elle ne va tenir compte ni de mon handicap, ni de la CDPH (On se frotte les yeux…).

4.3. Que le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Brest daigne me fournir une justification (ou au moins une réponse) lorsque je lui demande de le faire après qu’il ait décidé de me retirer cette avocate (pour des motifs abracadabrants qu’il lui a exposés et qu’elle a daigné me transmettre).

4.4. Que le BAJ de Brest daigne m’expliquer pourquoi il m’a fait savoir, par lettre postale, que je n’avais pas besoin de faire une nouvelle demande d’avocat(e), ce qui forcément me laissait penser qu’ils allaient en trouver une « automatiquement » (puisque je n’ai jamais demandé ce désistement, et qu’au contraire je lui ai confirmé par courriel que je souhaitais son aide – évidemment, pour une fois que j’en obtiens une).

4.5. Que le Tribunal de Brest m’explique comment il est possible de me juger alors que je n’ai même pas d’avocate pour me défendre, ce qu’il a pourtant fait en juin 2023.
(Pour moi, c’est incroyable, mais peut-être que c’est « normal » pour « la France » en 2023 ?)

5. (nouveauté « toute fraîche » de ce jour) Que l’on m’explique ce que j’ai fait d’inapproprié pour que le standard de Matignon, après avoir écouté le résumé très poli, calme et bref (40 secondes) de mes problèmes, se contente de dire uniquement « Je vous souhaite une bonne journée, au revoir Monsieur », avant de raccrocher, ce qui est « médusant » et particulièrement maltraitant.
N’ai-je donc pas droit à des explications (pas des excuses) ?
Ou est-ce que les usagers « différents » doivent ainsi accepter sans rien dire qu’on leur « marche sur la tête » lorsqu’ils ont la naïveté de demander de l’aide lors d’un pic de désespoir ?

6. Il y a sans doute d’autres choses, mais peut-être que les points ci-dessus « suffisent » pour aujourd’hui.
(Pour ma part, ils sont vraiment « très très plus que suffisants »).

Je rappelle être un spécialiste de l’autisme, et que mes explications sont très appréciées hors de France. Et ça aussi, je peux le prouver.

On me pardonnera peut-être de ne pas comprendre comment « le berceau des Droits de l’Homme » peut en arriver à torturer ainsi – et placidement, en plus – ses éléments les plus vulnérables mais aussi parmi les plus utiles. C’est confondant +++.

Dans l’espoir constant d’un « déclic » permettant d’aller enfin vers la diminution de ces « dysfonctionnements » indignes de la France, en vous priant de bien vouloir pardonner tout propos ou « tonalité » inappropriés ayant pu subsister en dépit de mes prodigieux efforts pour rester calme dans cette situation torturante, et en vous remerciant pour votre intérêt pour l’autisme, je vous prie de croire, chère Madame, à l’assurance de ma très respectueuse (con)sidération.

Eric LUCAS
Personne Autiste Exposée à des Situations Handicapantes
En exil au Brésil dans l’attente (à vie ?) de la fin des agissements maltraitants par mon pays


2. Appel téléphonique du 08/02/2024

Appel ce jour à l’Elysée : mon courrier du 15/11/2023 a bien été pris en compte, une réponse va être apportée. Il faut attendre environ 3 mois (je ne sais pas si c’est à partir de maintenant ou à partir du 15/11/2023).