Bureaucratistan – SEPH : Recours – Demande d’au moins quelque chose (non pire)

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LRAR RR093589366BR

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Madame la Secrétaire d’Etat
Secrétariat d’Etat chargé des Personnes Handicapées
14, avenue Duquesne

75350 PARIS 07 SP
France

 

TortureAdmFR (Torture Administrative par l’Etat français)

Recours – Demande d’au moins quelque chose (non pire)

Contexte : Plaintes contre l’Etat français pour torture administrative depuis plus de 25 ans sur personne handicapée, auprès des Tribunaux Administratifs, du Conseil d’Etat, du CEDH, do Comité CDPH de l’ONU, et des organismes internationaux de lutte contre la torture.

Je rappelle mes demandes d’accessibilité, d’assistances, et de diminution ou cessation des tortures résultant du maintien à vie des injustices administratives françaises, sans fournir l’accès à la justice prévu par la CDPH de l’ONU.

Si la présente lettre n’est pas adaptée, je ne peux pas faire mieux, c’est à l’Administration de prendre les dispositions appropriées, au lieu de me pénaliser par leur absence, alors que je passe mon temps à faire des efforts d’adaptation, et à en demander à des services publics qui ne prévoient pas d’adaptations pour les handicaps autistiques dans leur fonctionnement.

Je suis obligé de faire des centaines de lettres et des milliers de courriels seul depuis des années, personne ne m’aide, et les destinataires se contentent de dire que « ce n’est pas ici » mais sans jamais me dire précisément « où ? » ou « qui ? » pourrait et DOIT m’aider, et ensuite ces destinataires se fatiguent, se froissent, s’irritent, s’offensent, et ne répondent plus : c’est exactement la même chose depuis des années, toujours pareil avec chaque nouvelle personne, c’est un cauchemar et une torture mentale !

 

Au cas où mes lettres seraient lues et au cas où elles ne seraient pas comprises, il conviendrait de me le faire savoir afin que je puisse fournir tous les éclaircissements désirés et suffisants.

 

Rio de Janeiro, le 3 novembre 2021

 

Madame la Secrétaire d’Etat

 

Dans le cadre de la torture administrative qui m’est infligée depuis des années par l’Etat français et que vous ne pouvez méconnaître, vu la quantité de courriels et de lettres que je vous envoie depuis votre nomination, et vu ma grève de la faim de plus d’une semaine en juin 2017, à laquelle vous et vos services (dont Madame la Secrétaire de Madame Karen Martinon) ont préféré ne donner aucune suite dont on aurait bien voulu m’informer,

j’ai à nouveau l’honneur – et la douleur – de vous rappeler mes demandes d’assistance, de réponses, d’informations, de « moindre humanité », etc., comme déjà fait si souvent et comme rappelé par ma lettre recommandée du 26/01/2021, que je recopie ci-dessous pour mémoire.

En août de cette année, lors des réunions publiques avec le Comité CDPH (que l’association que je dirige a efficacement informé – veuillez me le pardonner), vous avez fait un certain nombre de déclarations qui laissaient penser que votre Secrétariat a l’intention de respecter la CDPH.

A la suite de ces trois séances d’échanges « constructifs » entre le Comité et l’Etat français dont vous représentiez le gouvernement, votre Secrétariat a émis un communiqué de presse qui donnerait envie de croire que ces intentions seraient réelles et que des dispositions adéquates seraient enfin prises.

C’est pourquoi je reviens encore une fois vers vous, pour savoir si ces déclarations ne concernaient que le Comité, ou qu’une certaine partie des citoyens français, c’est-à-dire pour savoir dans quelle mesure vous considérez les autres comme définitivement « excluables » ou autrement indignes de recevoir – à défaut de l’assistance qui leur est due (cf. CDPH et Article L.246-1 CASF notamment) – au moins des réponses à leurs demandes.

Je note que ni à titre personnel ni à titre associatif je n’ai jamais reçu la moindre réponse de votre Secrétariat, ce qui est tout de même étonnant vu le nombre et l’importance de ce que je vous envoie, et ce d’autant plus que je constate que d’autres usagers reçoivent des réponses très facilement et sans besoin d’insister, par des lettres de votre part, dont je ne connais donc l’aspect que par personnes interposées.

De là à penser qu’il existe une exclusion ou un traitement « particulier » à mon endroit, il n’y a qu’un pas que j’éviterai de franchir malgré les évidences, mais vous voudrez peut-être faire procéder aux rectifications nécessaires, si véritablement vous voulez respecter la Convention et « toutes » les personnes handicapées – comme si souvent scandé – même lorsque leur situation vous semble incompréhensible ou « pénible ».

Je n’ai jamais compris comment il serait possible de résoudre ce genre de problèmes sans dialogue. Et malheureusement, puisque vous ne me répondez jamais, vous ne voudrez probablement pas me dire les motifs de votre mutisme constant et compact.

Peut-être qu’une sorte de miracle (ou autre chose, peu importe quoi) pourrait faire en sorte que vous décidiez enfin de faire le nécessaire, et donc de réduire les supplices ainsi imposés.

Ce serait appréciable, dans le contexte de la situation de torture administrative générale qui m’est infligée, et contre laquelle j’aimerais trouver un jour un moyen de me défendre, que ce soit en France ou auprès de toute entité qui permettrait enfin un soulagement.

Je vous prie d’agréer, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de mes salutations épuisées.

 

Eric LUCAS

Martyr Administratif Français

 


Lettre jointe : « Demande d’au moins quelque chose (non pire) » du 26/01/2021