Torture administrative française : encore une nouvelle demande d’aide ou au moins de réponse ou de quelque chose

De : Eric LUCAS <autistasperger@gmail.com>
Date: dim. 10 déc. 2023 à 15:38
Subject: Torture administrative française : encore une nouvelle demande d’aide ou au moins de réponse ou de quelque chose
To: <sec.ministre.cabph@social.gouv.fr>
Cc: Evelyne Renaud-Garabedian <e.renaud-garabedian@senat.fr>, Eléonore Caroit – Députée <eleonore.caroit@assemblee-nationale.fr>, <alice.casagrande@social.gouv.fr>, COSCO Anais <anais.cosco@diplomatie.gouv.fr>, Claire Hédon <Claire.HEDON@defenseurdesdroits.fr>
 
Madame la Ministre du Handicap
Madame la Sénatrice
Madame la Députée
Madame la Déléguée à la Lutte contre les Maltraitances
Madame la Cheffe de Chancellerie
Madame la Défenseure

Le 10/12/2023

Mesdames

Depuis que le BAJ de Brest (non content de ne pas m’aider et de ne me fournir les informations que par le biais d’énigmes) a bloqué mon adresse email – vraiment sans motif valable – le caractère torturant des maltraitances administratives françaises qui me sont imposées est irréfragable.

Ceci n’est pas amoindri par l’absence d’aide et même de réponses de la part des autorités en charge du handicap et de l’autisme.

Cela fait depuis plus de 7 ans que je demande la même chose.
Au lieu de me la fournir (ou au moins d’essayer), on se contente de me déclarer « pénible »…

Et plus je demande (faute de baguette magique pour faire disparaître les souffrances), plus on m’ignore et on m’exclut : vous trouvez ça logique ??
C’est ça, la « France des Droits de l’Homme » ?
Pardon mais ça fait beaucoup plus penser à des pièces de JB Poquelin.

Je ne sais même pas quoi vous dire, tellement cette torture atteint des sommets du grand n’importe quoi, de l’écoeurant et de l’indicible.

N’y a-t-il donc pas quelque part, là-haut, un femtogramme de décence, de considération, de véracité et d’adéquation entre ce qui est promis et ce qui est fait ?

Pourquoi ne me répond-on même pas ?

Comment voulez-vous que je communique plaisamment, dans une telle torture abominable qui dure depuis des années, chaque jour, en dépit de la distance de mon exil forcé ?

On nous parle tout le temps de « dialogue », de « zéro sans solutions », de « ne laisser personne sur le bord du chemin » : pardon, je sais bien que c’est la période de Noël, mais moi je vis dans la vraie vie, alors les grandes déclarations la main sur le coeur, ou les orientations vagues et non-concrétisables, je ne sais pas quoi faire avec.
 
Pardon de tant déranger avec cette torture, dont je me passerais volontiers.
 
Et après, les gens se demandent pourquoi certains finissent pas se suicider. Pour l’instant je résiste, mais jusqu’à quand ? En tous cas une chose est certaine, c’est que si ça arrive, ce sera 100% de la faute de l’Administration française, et j’aurai laissé « des tonnes » de documents prouvant mes demandes et leur légitimité, face à l’inconsidération quasi-totale (pour ne pas dire le mépris) des autorités censées aider.

Toujours dans l’espoir de l’ombre d’un ersatz d’un semblant de quoi que ce soit de la part des autorités françaises concernées.

Veuillez agréer, Mesdames, l’expression de mes plus écoeurées, exsangues et douloureuses salutations.

« Vive la France », ce mirage meurtrier.
 
Eric LUCAS
Victime de la France

Eric LUCAS
Autiste CIM-11 6A02.0 à haut potentiel altruiste
Martyr de l’Aboministration Française

Rescapé de la psychiatrie publique française et de ses médesinges – Martyr Administratif Français depuis 1994
Torturé en 2002-2006 par le Ministère des Aff(ai)res Etrang(èr)es de la France
Fondateur de AllianceAutiste.org, Autistan.org et Autistance.org en 2014
Demandeur d’asile auprès de la République fédérative du Brésil depuis 2017
Usager-Expert en Troubles et Sévices Administratifs Français

EricLucas.org

 

« (…) aux personnes en situation de handicap (…), je veux ici dire très solennellement que la République sera toujours à leurs côtés et qu’à chaque fois qu’il y a une difficulté, une impasse, une épreuve, qu’ils n’ajoutent pas une forme de culpabilité, à ce qu’ils vivent : c’est la nôtre de culpabilité, pas la leur. Eux, ils ont à croire dans leurs rêves. Votre différence, ça n’est pas celle que nos regards, trop habitués aux normes, croient voir. Votre différence, c’est votre potentiel. » –  Emmanuel MACRON, 11/02/2020

 

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